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La Faculté de l'éducation permanente (FEP) procédait, le 12 mai dernier, au lancement officiel du Certificat en petite enfance et famille: intervention précoce. Destiné aux intervenants des divers réseaux, le Certificat leur offre une formation multidisciplinaire qui leur permettra d'avoir une vision globale de la petite enfance et de se doter des instruments nécessaires à la réussite de leurs interventions auprès des 0-5 ans et des jeunes familles.
Dans la création de ce certificat, la FEP a reçu l'appui de plusieurs organismes: le ministère de la Famille et de l'Enfance, l'Institut de recherche et de développement social des Centres jeunesse de Montréal, les Centres de la petite enfance du Québec, l'Association des CLSC et des CHSLD du Québec et la Fédération des Centres de la petite enfance du Québec.
Axé sur l'intervention précoce, le Certificat en petite enfance et famille se veut d'abord un lieu de rencontre pour ceux et celles qui travaillent auprès de cette clientèle. Le Certificat propose une approche très actuelle de la petite enfance en tenant compte des multiples facteurs qui influent sur le développement des tout-petits et des jeunes familles.
La Faculté de l'éducation permanente a voulu, en créant ce programme, permettre aux intervenants de reconnaître et de comprendre les capacités, le potentiel et les problèmes des jeunes enfants et de leurs familles. Le Certificat leur permettra d'approfondir leurs connaissances et leurs habiletés en matière d'intervention, ainsi que de mieux s'outiller pour faire de la prévention en contexte d'inter et de multidisciplinarité.
On peut obtenir plus de renseignements sur le programme en s'adressant à la Faculté de l'éducation permanente: (514) 343-7492 ou 1 800 363-8876.
ASSEMBLÉE UNIVERSITAIRE
À sa dernière réunion de l'année universitaire qui vient de se terminer, l'Assemblée universitaire a adopté la politique sur le statut des stagiaires postdoctoraux préparée par la Faculté des études supérieures et le Comité de la recherche.
Selon le doyen Louis Maheu, il était urgent que l'Université de Montréal se dote d'une telle politique étant donné que ces stagiaires "représentent un capital cognitif incroyable, complètent les équipes de recherche, contribuent à l'enseignement et constituent des ambassadeurs de l'UdeM à l'étranger". Se faisant, l'Université répond également à une demande des conseils de recherches en sciences humaines (CRSH) ainsi qu'en sciences naturelles et en génie (CRSNG).
Selon le directeur du Comité de la recherche Georges Michaud, l'Université de Montréal comptait plus de 300 stagiaires à l'automne 1998, soit 217 en sciences de la santé, 86 en sciences et 29 en sciences humaines.
Ces stagiaires, qui doivent avoir une bourse pour la durée de leur stage, sont dans la période de transition qui se situe entre le troisième cycle et la carrière de chercheur, période qui peut varier de six mois à cinq ans, et même parfois plus. Leur statut est différent de celui des attachés de recherche et ils n'ont pas de lien d'emploi avec l'Université. En vertu de cette politique, ils bénéficient toutefois des mêmes avantages que les professeurs et les étudiants de troisième cycle en ce qui concerne les bibliothèques et les services informatiques. Les directeurs doivent trouver le moyen de payer leur adhésion aux Services aux étudiants afin qu'ils puissent avoir les mêmes avantages que les étudiants à cet égard.
L'Assemblée a aussi adopté une modification au règlement sur le statut du personnel de recherche qui fait en sorte que "les chercheurs invités peuvent être engagés pour une durée déterminée d'au plus cinq ans renouvelable". Une autre modification au même règlement permet d'inclure des étudiants de premier cycle dans la définition des auxiliaires de recherche.
F.L.
Des étudiants de l'École des Hautes Études Commerciales géreront le nouveau fonds Standard Life-HEC, doté d'une somme de deux millions de dollars, allouée à même les fonds généraux de la Standard Life. Ce nouveau fonds de placement constitue une première dans le milieu universitaire québécois.Triés sur le volet, une dizaine d'étudiants réunis en comité de gestion agiront à titre d'analystes et de gestionnaires du fonds. Ils seront supervisés par un comité composé de deux professeurs des HEC, d'un représentant de la Standard Life, de deux représentants de GPSL et de deux étudiants nommés par l'École. En dernière instance, le GPSL s'assurera que toutes les décisions respectent la politique de placement avant d'effectuer la transaction.
Par ailleurs, la Standard Life et le GPSL offriront chaque été au moins cinq stages rémunérés à des étudiants du comité de gestion. En plus de leurs tâches liées aux stages, ils auront alors la responsabilité de la gestion du fonds pendant la période estivale afin d'assurer la continuité et la qualité de la gestion. De plus, quatre bourses d'excellence d'une valeur totale de 10 000$ seront remises chaque année à des étudiants du baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.) et de la maîtrise ès sciences de la gestion (M.Sc.).
Le mardi 18 mai dernier, vers 9 h, une accumulation importante de messages sur le disque principal de la messagerie vocale a provoqué une panne de ce système.
Toutes les boîtes vocales des utilisateurs ont été inopérantes le premier jour de la panne et certaines l'ont été plus de deux jours; ces utilisateurs ont dû, dans bien des cas, reprogrammer un nouveau mot de passe. La réponse automatisée du poste 343-6111 n'a pu être assurée durant cette période et les téléphonistes de la DITER ont pris la relève, répondant en moyenne à plus de 2500 appels chacun par jour. Enfin, tous les diffuseurs de messages ont été reprogrammés par le service de téléphonie de la DITER et enregistrés de nouveau par les usagers.
Selon les représentants de Bell Canada, qui a le mandat d'assurer le fonctionnement du système de messagerie vocale, la cause de la panne est un bogue qui touche la nouvelle version du Méridien installée en avril dernier. Ce bogue entraîne une accumulation de données sur le disque servant à enregistrer les messages jusqu'au moment où ce disque devient saturé et tombe en panne.
La solution définitive au bogue n'a pas encore été trouvée, mais les techniciens de Bell sont parvenus à des solutions temporaires permettant, en attendant, de contourner le problème. La DITER poursuit son analyse de concert avec Bell afin que ce fournisseur puisse remédier à ce problème.
Les personnes qui éprouveraient encore des difficultés avec leur messagerie vocale peuvent communiquer avec le service de téléphonie de la DITER au poste 7514.
ACTIVITÉS DE DÉVELOPPEMENT
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Zeneca Pharma verse 100 000$ au CHUM pour la recherche sur le cancer du sein |
Par ce don, Zeneca Pharma confirme ainsi son intérêt pour la recherche sur le cancer et manifeste sa confiance envers les chercheurs du Centre hospitalier de l'Université de Montréal.
"Nous espérons amasser une somme suffisante pour mettre sur pied une chaire universitaire de recherche consacrée au cancer du sein et ce don est un premier pas dans cette direction", observe le Dr André Robidoux, directeur du Département de chirurgie du CHUM.
Pour sa part, le doyen Patrick Vinay a affirmé que les chaires de recherche constituaient une priorité pour la Faculté de médecine et pour l'Université de Montréal.
Depuis 1995, le laboratoire du Dr Robidoux a reçu plus de 2,3M$ pour des recherches sur le cancer du sein. Des aménagements sont également prévus pour l'intégration des activités de prévention, de traitement et de recherche en carcinologie mammaire.
Dans l'ordre habituel, le doyen Patrick Vinay, le Dr Louis-R. Dufresne, directeur des services professionnels au CHUM, Raymond Carignan, directeur général intérimaire au CHUM, Antoine Abugaber, directeur de la recherche clinique en oncologie chez Zeneca Pharma Canada, et le Dr André Robidoux, directeur du Département de chirurgie du CHUM.