DES NOUVELLES... du Département de physique
Des subventions d'un total de 4 700 000$ vont permettre la restauration et la modernisation des installations de l'Observatoire astronomique du mont Mégantic. Ces contributions proviennent de la Fondation canadienne pour l'innovation (1 880 000$, soit 40%), du ministère de l'Éducation du Québec (également 1 880 000$, c'est-à-dire 40%), du Conseil régional de développement de l'Estrie (300 000$), du ministère des Régions du Québec (100 000$), de Développement économique Canada (300 000$) et de l'Université Laval, l'Université de Montréal et leurs chercheurs (240 000$).
Ces subventions permettront d'effectuer des réparations importantes à la coupole et de l'équiper d'un système de ventilation. Le télescope sera complètement démonté pour une mise au point majeure. De nouveaux instruments performants et à la fine pointe de la technologie seront construits. L'ajout d'un lien par fibre optique entre l'Observatoire et l'AstroLab matérialisera les retombées touristiques et renforcera leur rôle de vulgarisateur scientifique. Ces travaux devraient s'échelonner sur trois ans et auront de nombreuses répercussions dans la région de l'Estrie.
L'Observatoire astronomique du mont Mégantic appartient à l'Université de Montréal et est géré conjointement par celle-ci et l'Université Laval.
Un article intitulé "The cavity and pore helices in the KcsA potassium channel: Electrostatic stabilization of monovalent cations" et rédigé par Benoît Roux, professeur aux départements de Physique et de Chimie, et par Roderick MacKinnon, professeur au Département de biophysique de l'Université Rockefeller, a paru le 4 juin dans la très prestigieuse revue Science.
Le KcsA est un canal biologique qu'on retrouve dans la membrane de la bactérie Streptomyces lividans et dont la fonction est de ne laisser passer que les ions de potassium. La structure du canal a été mise au jour récemment dans les laboratoires du professeur MacKinnon grâce à des techniques de cristallographie et de diffraction des rayons X. Pour la première fois, des facteurs microscopiques associés au fonctionnement d'un canal biologique ont pu être étudiés à l'aide d'un modèle atomique détaillé.
Le logiciel informatique utilisé a été
conçu par Dmitrii Beglov et Wonpil Im, et la paramétrisation
a été réalisée par Mafalda Nina; tous
trois étaient chercheurs dans l'équipe de Benoît
Roux. Ce dernier est actuellement en congé sabbatique dans
le laboratoire du professeur MacKinnon à New York.