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En bref
La bourse postdoctorale CRM-ACMP a été décernée cette année à Guylaine Bouchard, étudiante au doctorat au Département de pharmacologie. Cette bourse, financée par la compagnie Axcan, leader en gastro-entérologie et en hépatologie, permettra à l'étudiante de poursuivre ses recherches sur la génétique du métabolisme du cholestérol à l'école de médecine de l'Université Harvard, à Boston, sous la supervision du Dr Carey. Mentionnons que Mme Bouchard est titulaire d'un baccalauréat en nutrition (1990) et d'une maîtrise en pharmacologie de l'Université de Montréal (1992).
Hee Kyung Choi, étudiante en langue japonaise au Centre d'études de l'Asie de l'Est (première année), a remporté le premier prix (catégorie des débutants) au neuvième concours national d'élocution japonaise, qui a eu lieu le 5 avril à l'Université Laval. C'est la première fois que l'Université de Montréal remporte le premier prix à ce concours pancanadien. Rappelons également qu'au concours régional du 15 mars dernier Alexandra Rutherford (intermédiaire) et Paul Guertin (débutant) ont gagné le troisième prix.
Jean-Jacques Nattiez, professeur à la Faculté de musique, vient de se voir décerner le Prix littéraire Québec-Paris pour son roman Opéra, édité chez Leméac. Musicologue réputé, M. Nattiez a publié de nombreux essais, dont Proust musicien et Wagner androgyne, tous deux chez Christian Bourgeois, où il codirige avec Pierre Boulez la collection Musique, passé, présent. Opéra est son premier roman.
Le Prix littéraire Québec-Paris est géré par la Délégation du Québec à Paris; il récompense l'ouvrage d'un écrivain québécois. Il est accompagné d'une bourse offerte par le gouvernement du Québec et la Ville de Paris.
Le 21 mars dernier avait lieu le cinquième concours oratoire de langue chinoise des universités de Montréal, parrainé par l'ambassade de la République populaire de Chine et organisé cette année par l'Université McGill. Les participants du Centre d'études de l'Asie de l'Est de l'Université de Montréal ont décroché plusieurs prix: en première année, le premier prix est allé à Marie-Claude Pelchat et le deuxième prix, à Geneviève Roy-Proulx; en troisième année, le premier prix a été remporté par Manon Garceau et le troisième prix, par Patrick Boutin; en quatrième année, le deuxième prix a été remis à Simon-Pierre Turcotte.
Le professeur Michel Moisan, du Groupe de physique des plasmas, a été invité à présenter ses travaux à l'occasion du 15e Symposium japonais sur les procédés plasmas, qui s'est tenu en janvier à Hamamatsu. Ce sont les résultats des travaux poursuivis par le Groupe de physique des plasmas sur les décharges (gaz ionisés) entretenues par des ondes de surface électromagnétiques qui sont à l'origine de cette invitation spéciale des organisateurs du symposium, qui faisaient pour la première fois appel à un conférencier étranger.
Les plasmas - composés d'électrons, d'ions et d'espèces chimiquement actives - constituent un milieu particulièrement utile pour la fabrication des microcircuits, notamment des "puces" de la micro-électronique. Le défi actuel dans ce domaine consiste à réduire la taille des "transistors" élémentaires pour pouvoir en loger toujours davantage sur une même puce afin d'accroître la vitesse et la puissance de calcul des ordinateurs.
En s'inspirant des travaux du professeur Moisan et de ses collaborateurs, la société Sumitomo Metal Industries a mis au point un système faisant appel à un plasma d'ondes de surface permettant d'inscrire (on dit "graver") sur des oxydes des motifs dont la taille caractéristique est de 0,12 um. Cet étage de gravure est l'une des nombreuses opérations nécessaires à la réalisation des puces. Sumitomo, qui a vendu de tels systèmes entre autres à NEC et à Samsung, affirme avoir résolu le passage de la dimension caractéristique de 0,25 à 0,1 um que ses concurrents américains utilisant des techniques plasmas différentes n'ont pas, selon elle, su réaliser.