Divers
- COMMUNIQUÉS
- Médecine vétérinaire: le
manque de financement entraîne une décote de la Faculté
- Il est minuit moins cinq pour un véritable CHUM
- L'AEGSFM s'oppose à la syndicalisation des étudiants
à la maîtrise et au doctorat
- ACTIVITÉS DE DÉVELOPPEMENT
- Création d'une bourse d'études
en communications et société
- Création du Fonds de recherche en mycologie médicale
COMMUNIQUÉ
Médecine vétérinaire:
le manque de financement entraîne une décote de
la Faculté
Le statut de la Faculté de médecine
vétérinaire vient d'être modifié par
l'American Veterinary Medical Association (AVMA), qui lui a accordé
un agrément limité. Cette décote, qui ne
remet pas en question la qualité de l'enseignement, repose
principalement sur des critères concernant le financement
des activités, l'état des infrastructures et de
l'équipement. Cette situation découle directement
de la réduction du financement universitaire au cours
des dernières années.
Selon le doyen Raymond Roy, ce nouveau statut
n'influera pas sur la situation des diplômés tant
que la Faculté maintiendra cette classification, mais
il constitue un signal sans équivoque quant aux améliorations
qui doivent être apportées afin de maintenir la
qualité de la formation. L'agrément limité
est accordé pour deux ans et peut être révoqué
à la fin de cette période s'il n'a pas été
possible de répondre à toutes les normes de l'AVMA.
L'agrément limité indique que
la Faculté répond à la majorité des
conditions essentielles à l'obtention d'un agrément
complet. La Faculté satisfait à 7 des 10 exigences,
soit celles qui se rapportent à l'organisation de la Faculté,
aux ressources documentaires, à l'admission des étudiants,
à la qualité du corps professoral, aux programmes
d'enseignement, à l'éducation continue et à
la recherche. Cependant, trois exigences ne sont pas satisfaites,
soit le financement des activités, l'état des infrastructures
et de l'équipement, de même que certaines caractéristiques
des ressources cliniques disponibles pour l'enseignement. Par
conséquent, des mesures correctives devront être
apportées au mode de financement des activités
de formation ainsi qu'aux infrastructures et équipements
jugés inadéquats. Un plan de refinancement et de
rénovation est en voie d'élaboration.
La faculté de Saint-Hyacinthe est la
seule à pouvoir rendre accessible, en français,
la technologie vétérinaire nord-américaine
et constitue le seul centre de recherche en médecine vétérinaire
du Québec. Elle dispose d'un budget annuel de plus de
20 millions de dollars. Elle accueille chaque année plus
de 300 étudiants au doctorat et 118 aux cycles supérieurs
(internat, résidence, maîtrise et doctorat). Environ
230 personnes y travaillent sur une base régulière,
dont 80 professeurs et chercheurs.
Son hôpital traite annuellement en médecine
et chirurgie 6000 cas d'animaux de compagnie et 2000 cas d'animaux
de la ferme. Prés de 5000 visites sont effectuées
dans les fermes par le personnel de la clinique ambulatoire.
Source: Faculté de médecine
vétérinaire.
COMMUNIQUÉ
Il est minuit moins cinq pour un véritable
CHUM
Pour le recteur Robert Lacroix, la situation
de conflit larvée entre les partenaires actuels du CHUM
(Centre hospitalier de l'Université de Montréal)
menace à court terme le leadership de Montréal
dans la recherche et la formation en santé. La concentration
des activités de pointe dans un seul lieu situé
au centre-ville de Montréal est, pour l'Université,
une condition essentielle à la mise sur pied d'un véritable
hôpital universitaire francophone. Pour le recteur, qui
rencontrait la presse en compagnie du doyen Patrick Vinay, de
la Faculté de médecine, le 8 décembre dernier,
"renoncer à ce projet serait renier les efforts considérables
qui ont hissé le secteur des sciences de la santé
de l'Université de Montréal au deuxième
rang au Canada et qui font de Montréal un des centres
les plus avancés dans la recherche médicale".
Selon le Dr Vinay, les nombreux blocages qui
empêchent l'élaboration du projet d'un emplacement
unique ont déjà un impact direct sur les activités
de soins, de formation et de recherche du CHUM. Après
de nombreux efforts pour tenter de trouver un terrain d'entente
entre les trois hôpitaux qui constituent actuellement le
CHUM (Notre-Dame, Saint-Luc et l'Hôtel-Dieu), le Dr Vinay
a constaté que l'impossibilité d'en arriver à
des accords clairs amène la réalité du CHUM
au bord du désastre. Dans une ultime tentative d'organiser
un CHUM fonctionnant comme un hôpital unique et dans l'attente
d'une réunion physique des forces sur un seul site, la
Faculté de médecine appuie le plan de réorganisation
des chefs de service et de département ainsi que du directeur
général, le Dr Raymond Carignan. Elle demande à
ses professeurs d'y adhérer. La Faculté est consciente
des sacrifices que ceci implique pour les différents acteurs
mais ne voit pas d'autre moyen d'assurer la réalisation
du CHUM selon ses dimensions actuelles. La Faculté demande
au ministère d'appuyer concrètement le projet de
réorganisation hospitalière et d'annoncer rapidement
les résultats de ses études concernant l'emplacement
unique ainsi que l'échéancier de réalisation
de ce projet.
En collaboration avec les autres unités
des sciences de la santé de l'Université de Montréal
comme les facultés de Pharmacie, des Sciences infirmières
et de Médecine dentaire et l'École d'optométrie,
la Faculté de médecine joue un rôle moteur
à la fois pour former les professionnels de la santé,
développer la santé publique et favoriser la croissance
d'une industrie de pointe en santé au Québec. La
Faculté de médecine de l'Université de Montréal,
avec 1800 professeurs, forme plus de 3000 étudiants dans
les disciplines de la santé. Elle organise 5000 stages
au CHUM par année. Elle reçoit à elle seule
près de 100 millions de dollars en fonds de recherche
annuellement et une partie importante de sa recherche est réalisée
au CHUM.
COMMUNIQUÉ
L'AEGSFM s'oppose à la syndicalisation
des étudiants à la maîtrise et au doctorat
L'Association des étudiants aux grades
supérieurs de la Faculté de médecine (AEGSFM)
s'oppose au processus de syndicalisation des personnes rémunérées
par des fonds de recherche que mène actuellement un syndicat
membre de la Fédération des travailleurs et travailleuses
du Québec (FTQ). L'opération pourrait impliquer
une syndicalisation des étudiants des cycles supérieurs
qui sont payés par leur directeur de recherche.
En rapport avec la circulation d'un tract
invitant "les personnes payées par les fonds de recherche
subventionnée" à se syndiquer, l'AEGSFM a
consulté ses membres, qui ont été unanimes
à critiquer le processus, déclare Joël Monzée,
président de l'Association.
"Le tract montre que la FTQ ne comprend
pas le contexte de travail au sein des unités de recherche
universitaire. Par exemple, le tract affirme que, si un chercheur
perdait ses fonds de recherche, la personne syndiquée
pourrait figurer sur une liste de rappel. Ceci est concevable
pour un employé traditionnel mais irréaliste pour
un étudiant chercheur puisqu'il ne peut quitter son laboratoire
de formation avant l'obtention de son diplôme de maîtrise
ou de doctorat."
Consciente que les étudiants à
la maîtrise et au doctorat et les stagiaires postdoctoraux
ont besoin d'une reconnaissance de leur double statut d'étudiants
et de professionnels de la recherche, l'AEGSFM travaille depuis
deux ans sur un tel projet en collaboration avec Force jeunesse
Montréal et l'Association des médecins résidents
de Montréal.
"Nous avons récemment proposé
à l'Université et au gouvernement québécois
de s'inspirer du double statut étudiant-professionnel
des résidents de médecine afin que les étudiants
chercheurs puissent bénéficier d'un lien professionnel
qui leur permettra d'avoir une protection sociale plus adaptée
à leur réalité que l'unique statut d'étudiant,
affirme M. Monzée. Nous pensons, par exemple, à
la possibilité d'être un interlocuteur reconnu auprès
des organismes subventionnaires et, surtout, d'obtenir le droit
de cotiser à une assurance-maladie collective plus appropriée
aux besoins des étudiants des 2e et 3e cycles."
Source: conseil d'administration de l'Association des
étudiants aux grades supérieurs de la Faculté de
médecine.
ACTIVITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Création d'une bourse d'études
en communications et société
Le directeur général de Communications
et société, Bertrand Ouellet, et le doyen de la
Faculté de théologie, Jean-Marc Charron, ont créé
récemment la bourse d'études Communications et
société.
Il s'agit d'une bourse annuelle d'une valeur de 2500$ qui vise
à stimuler l'intérêt pour les communications
chez les étudiants en théologie et le développement
d'un journalisme spécialisé dans les questions
religieuses.
Communications et société est
une association sans but lucratif vouée à la promotion
des valeurs éthiques et spirituelles dans le monde des
médias, connue auparavant sous le nom d'Office des communications
sociales.
Pour obtenir des renseignements sur la bourse:
(514) 343-7164.
Création du Fonds de recherche en
mycologie médicale
L'Université a créé en octobre dernier le
Fonds de recherche en mycologie médicale grâce à
un don initial de 40 000$ de la société pharmaceutique
Liposome, de Princeton, au New Jersey.
L'objectif du Fonds est de promouvoir et de
financer les activités de recherche et de formation des
étudiants du Département de microbiologie et immunologie
qui se spécialisent dans le domaine de la recherche en
mycologie médicale. Il permettra d'offrir des bourses
de recherche clinique et fondamentale dans cette spécialité.
Il s'agit d'un fonds de dotation qui accueillera les dons de
toutes les personnes intéressées par l'avancement
de la mycologie.
Depuis plus de 30 ans, le Département
de microbiologie et immunologie a acquis une notoriété
nationale et internationale grâce à l'excellence
de ses travaux dans le domaine de la recherche clinique et fondamentale
en mycologie médicale. Il s'agit d'un endroit unique au
Canada où les professeurs chercheurs consacrent l'essentiel
de leurs activités de recherche à l'étude
de la génétique fongique, de la pathogenèse
et de l'épidémiologie moléculaires, et des
traitements novateurs des infections fongiques, ce dernier volet
étant réalisé en collaboration étroite
avec l'industrie. Ces travaux impliquent des collaborations multiples
entre les chercheurs fondamentalistes et les chercheurs cliniciens
du Département de microbiologie et immunologie. Au fil
des ans, plus de 25 étudiants ont acquis une solide formation
en recherche dans le domaine de la mycologie fondamentale ou
clinique.
De gauche à droite: le Dr Serge Montplaisir, directeur
du Bureau de développement de la Faculté de médecine;
le Dr Louis de Repentigny, professeur au Département de microbiologie
et immunologie; le doyen Patrick Vinay; Elizabeth N. Harris, directrice
du marketing chez Liposome; le vice-recteur aux affaires publiques et
au développement Patrick Robert; Denis Couture, responsable régional
chez Liposome Canada; et Chantal Thomas, conseillère en développement.
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