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COMMUNIQUÉ

Rapport de la CUP sur le paramédical

Des programmes variés, marqués par une forte présence féminine

Le neuvième rapport de la Commission des universités sur les programmes (CUP), rendu public récemment, porte sur 125 programmes en sciences infirmières, santé communautaire, épidémiologie, hygiène du milieu, travail social, gérontologie, gestion des services de santé et animation sociale et culturelle offerts dans les universités québécoises. La moitié sont des certificats, le quart des programmes de deuxième cycle.

Les sciences infirmières, la santé communautaire, l'épidémiologie, l'hygiène du milieu et le travail social comptent pour les trois quarts des programmes examinés. À l'exception de la santé communautaire, de l'épidémiologie et de l'hygiène du milieu, qui ne proposent pas de baccalauréat, ces champs disciplinaires offrent la gamme complète des programmes, à savoir le certificat, le baccalauréat, le diplôme de deuxième cycle, la maîtrise et le doctorat.

En animation sociale et en animation culturelle, les certificats forment le gros de l'offre de programmes. On compte néanmoins deux baccalauréats (Concordia et UQAM) mais aucun programme d'études au cycles supérieurs.

En ce qui concerne la gestion des services de santé, qui ne comprend aucun programme de baccalauréat, l'Université McGill et l'Université de Montréal proposent l'une et l'autre un certificat et un diplôme de deuxième cycle. L'Université de Montréal complète l'offre avec une maîtrise en administration des services de santé. En gérontologie, enfin, l'offre se limite à quelques programmes de certificat et à un programme de maîtrise.

L'ensemble des quelque 125 programmes regroupent autour de 16 000 étudiantes, dont près de 14 000 étaient inscrites dans un programme de premier cycle à l'automne 1996. La présence massive des femmes est à souligner dans tous les champs disciplinaires que ce rapport a examinés.

Les sciences infirmières
Trente-cinq programmes ont été dénombrés aux trois cycles d'études, offerts dans neuf établissements. Les données sur les effectifs étudiants montrent un fléchissement des inscriptions de 1992 à 1996. Par contre, aux deuxième et troisième cycles, on constate une hausse significative de la population étudiante. Il y a un besoin manifeste de formation à la maîtrise en région, plusieurs étudiantes poursuivant leurs études dans d'autres disciplines à défaut de le faire dans des programmes de sciences infirmières.

Les exigences accrues de la profession d'infirmière laissent supposer que la formation supérieure gagnera en importance dans les années à venir. Toutefois, les difficultés liées à la planification concertée de la main-d'oeuvre dans le réseau de la santé au Québec nuisent à une juste répartition d'un personnel qualifié par niveau d'études. Une recommandation a été rédigée à cet effet.

Santé communautaire, épidémiologie et hygiène du milieu
Huit établissements universitaires offraient 34 programmes en santé communautaire, épidémiologie et hygiène du milieu à l'automne 1996, dont 8 de deuxième cycle, 7 de maîtrise et 5 de troisième cycle. La formation au premier cycle est assurée par des programmes de certificat qui répondent à des besoins d'enrichissement des compétences et de consolidation des acquis pour des professionnelles en exercice.

Si les effectifs étudiants sont en hausse au premier et au troisième cycle, ils sont en décroissance au deuxième cycle entre 1992 et 1996. La raison de cette baisse réside principalement dans les transformations du système de santé, qui laissent peu d'occasions à l'employé de parfaire ses connaissances.

Le travail social
Huit universités offrent un baccalauréat, six un programme de deuxième cycle et trois un doctorat, dont deux de manière commune.

En raison de la nature pratique de la formation en travail social, les programmes de premier cycle sont contingentés. Les effectifs étudiants sont donc restés stables tandis qu'ils augmentaient aux cycles supérieurs.

La gérontologie
À l'automne 1996, six universités se partageaient cinq certificats et une maîtrise. Les professionnelles en exercice ont cédé le pas à de jeunes diplômées auxquelles il faut assurer un cheminement professionnel dans la formation par une insistance sur l'aspect pratique.

Au début des années 1990, certaines universités ont choisi de suspendre les admissions dans leurs programmes de gérontologie. Pourtant, la gérontologie est un domaine appelé à se développer avec le vieillissement de la population. En contrepartie, quelques centres poursuivent des recherches dans le domaine.

La gestion des services de santé
Trois universités, dont la Téluq, offrent sept programmes: quatre certificats, deux diplômes de deuxième cycle et une maîtrise. Malgré les besoins de personnel qualifié dans ce domaine, les effectifs étudiants sont en baisse dans les certificats. Les coupures de postes dans les établissements et la surcharge de travail du personnel en place ne favoriseraient pas le perfectionnement.

L'animation sociale et l'animation culturelle
Les 19 programmes en animation sociale et en animation culturelle, dont on cherche le lien avec les autres programmes visés par ce rapport, sont concentrés au premier cycle et offerts par six universités. Les études aux cycles supérieurs sont poursuivies dans des programmes connexes. Ce champ d'études attire de plus en plus d'étudiants bien que la situation de l'emploi soit plutôt difficile.

Ce neuvième rapport est le premier sur le secteur de la santé. Il sera suivi du rapport sur les spécialités médicales et de deux sous-commissions sur les spécialités paramédicales et sur la médecine dentaire et la pharmacie qui entameront leurs travaux au cours du mois de mai.

(Source: Commission des universités sur les programmes.)


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