Une tête bien pleine et un coeur débordant de tendresse, tel est Constantin Fotinas qui se raconte, alternant anecdotes, contes et explications des sciences les plus avancées comme la physique quantique et la psychologie transpersonnelle. Tout cela pour tenter de nous transmettre sa douloureuse passion pour l'éducation.
Ce vieux prof amoureux des êtres et de la vie nous dit que nous avons besoin d'une révolution non violente en éducation, sans quoi nous sommes perdus. Notre avenir même en dépend. L'éducation ne doit pas servir à produire des êtres dociles que les autorités peuvent facilement contrôler, mais des êtres épanouis, libres, résistants, non violents, capables de penser par et pour eux-mêmes.
Au centre de cette révolution, son projet chéri: le café-école de quartier, qu'il appartient aux citoyens de définir et de créer à leur image et à leur ressemblance. Un endroit de la rue où tous, hommes et femmes, pourraient entreprendre et poursuivre... leur éducation. Une idée qui peut paraître utopique, mais qui se développe à Athènes, en Grèce, depuis 20 ans.
Constantin Fotinas nous entretient, de manière très personnelle, d'éducation mais aussi de la vie, du monde d'aujourd'hui face à la grande crise que l'humanité affronte en cette fin du deuxième millénaire; à travers des bavardages empreints d'humour et de vérité avec son petit-fils et à travers son propre cheminement intérieur, miroir du nôtre.
L'auteur a été professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal pendant près de 30 ans. Auparavant, il a fait du droit, de la criminologie, de l'ethnologie, du cinéma, de la pédagogie audiovisuelle et des sciences religieuses.
Constantin Fotinas, Bavardages d'un vieux prof avec son petit-fils, Une révolution non violente en éducation, Montréal, Éditions Écosociété, 1998, 277 pages.
L'organe d'information et de recherche dans les domaines de la traduction, de la teminologie et de l'interprétation a fait paraître un tout nouveau numéro. Au sommaire:
Méta, Le journal des traducteurs, volume 43, numéro 3, septembre 1998, 139 pages, 15$.
Trois mille cinq cents femmes à la Havane en avril 1998 pour lutter contre la pauvreté, la violence, la discrimination, l'iniquité de la moitié de la planète ne valent pas une ligne dans nos journaux. La visite du pape deux mois auparavant aura par contre attiré une meute de 1000 journalistes. Est-ce à dire que les médias n'informent pas, qu'ils décrivent une certaine réalité et en occultent une autre?
Pourquoi les femmes, et les féministes en particulier, si elles prennent parfois la parole, ne peuvent-elles pas la garder? Pendant 20 ans, les presses féministes françaises et québécoises ont essayé de transmettre de l'information avec la communication, en refusant de rapporter les trois S: sang, sexe, sport. Leurs discours irrévérencieux face au pouvoir, leur manque de ressources financières, leurs images provocatrices ont eu raison de leur survie. Ce livre leur redonne une parole, si longtemps omise.
Il souligne comment les journalistes ont beau jeu de dire qu'ils nous présentent la réalité de manière "objective" ou "professionnelle". La moitié du ciel n'appartient pas encore à cette réalité, même lorsqu'un événement comme la tragédie de l'École Polytechnique de Montréal les touche de près. Une nouvelle fois, les médias récupèrent, en la neutralisant ou en la discréditant, la parole autonome des femmes et, plus généralement, celle des minoritaires. À l'aube du 21e siècle, une information qui ne nie pas les rapports de sexe fait encore cruellement défaut.
Journaliste indépendante depuis 15 ans et critique de cinéma, Myriame El Yamani a enseigné le journalisme et la sociologie des femmes à l'Université de Montréal. Elle poursuit des recherches sur les rapports ethniques et les rapports de sexe dans les médias et le cinéma au Centre d'études ethniques.
Myriame El Yamani, Médias et féminismes, Minoritaires sans paroles, Montréal, Éditions Harmattan, 1998.
La criminologie est la science qui étudie les caractéristiques et les causes du phénomène criminel. Elle propose un tableau d'ensemble et un savoir rigoureux sur le crime et tout ce qui s'y rapporte. À la fois initiation et invitation à la criminologie, ce livre expose les notions principales et dresse le bilan des connaissances les plus actuelles de cette discipline.
Après une brève histoire de la pensée sur le crime depuis l'Ancien Régime, l'ouvrage aborde sept questions fondamentales:
À ces questions, l'auteur donne des réponses claires, cohérentes et documentées.
Maurice Cusson est professeur à l'École de criminologie de l'Université de Montréal et chercheur au Centre international de criminologie comparée.
Maurice Cusson, La criminologie, Paris, Les Éditions Hachette, 1998, 160 pages.
Auteur d'au-delà de 100 publications scientifiques, conférencier invité dans plusieurs pays, Léo G. Mathieu est docteur en médecine vétérinaire et titulaire d'un doctorat en biochimie-nutrition de l'Université Cornell. Il a fait carrière en enseignement et recherche à l'Université de Montréal durant 37 ans.
Léo G. Mathieu aime à "faire des rimes", comme il dit, comme passe-temps, l'inspiration venant au hasard de la vie... Retraité depuis juin 1997, il a maintenant plus de temps à consacrer à ses poèmes.
Ce recueil est dédié à celles et à ceux qui de l'archet, de la plume ou du pinceau apportent des moments de bonheur.
Léo G. Mathieu, L'archet, la plume ou le pinceau, Outremont, Les Éditions Carte blanche, 1988, 126 pages.
Loin de prétendre fournir une vue exhaustive des indicateurs des changements climatiques, ce numéro regroupe 11 articles visant à souligner l'intérêt de l'utilisation des indicateurs forestiers dans ces milieux limitrophes. Ce numéro spécial a été préparé à la suite d'une rencontre franco-québécoise tenue à Aussois, dans les Alpes françaises, grâce à l'initiative du Centre de coopération interuniversitaire franco-québécois.
Géographie physique et Quaternaire, volume 52, numéro 2 (numéro spécial),
1998, 135 pages, 20$.