Nesrine Bessaïh
et Luong Quang (à gauche), étudiants au Centre d'études
de l'Asie de l'Est (CETASE), ont gagné, respectivement,
les 1er et 2e prix dans la catégorie débutant du
8e concours d'élocution japonaise du Québec. Quant
à Mihio Yamamoto, étudiant à l'École
d'architecture, il a gagné le premier prix dans la catégorie
libre.
Ce concours, qui était organisé par le CETASE avec
le soutien du consulat du Japon, avait lieu le 2 mars dernier
à la maison de la culture Côte-des-Neiges.
Ajoutons que M. Quang figure parmi les gagnants du Concours national
d'élocution japonaise, qui se tenait à Toronto le
23 mars.
Sur les 53 mouvements du Messie de Händel, un seul (For
unto us a child is born) parle explicitement de la nativité.
Pourtant, cet oratorio est presque toujours chanté à
Noël et il ne reste plus rien à Pâques, où
les magnifiques choeurs du compositeur baroque ont un sens. Nicole
Paiement, directrice de l'ensemble Parallèle de l'Université
de Montréal, a choisi de rompre avec la tradition et de
présenter l'oeuvre aux premiers jours du printemps à
la belle cathédrale Christ Church.
L'ensemble Parallèle, qui réunit 24 des plus belles
voix de la Faculté et un peu moins d'instrumentistes, a
permis à quelques aspirants solistes d'acquérir
une expérience de concert. Le baryton Dion Mazerolle, les
soprani Geneviève Charest, Raphaëlle Paquette et Louise
Deslongchamps ont brillamment relevé le défi. Quant
à la jeune Eleonore Altman, soprano invitée, on
aurait tout simplement cru entendre un ange descendu du ciel pour
chanter ses trois courts morceaux.
Les choeurs ont été bien rendus, particulièrement
And He Shall Purify et His Yoke is Easy, de même que la
suite de mouvements en deuxième partie. À noter
également le bon travail de l'orchestre, qui compte plusieurs
étudiants. Mme Paiement prévoit effectuer une tournée
californienne avec cet ensemble l'année prochaine.
Comme l'indique Stéphanie Moreau dans les notes du programme,
Händel a écrit cette oeuvre magistrale en trois semaines
à peine, en 1741. C'est un des rares oratorios écrits
en anglais et Händel l'a pensé en fonction d'un petit
ensemble.
M.-R.S.
À l'occasion
du 75e anniversaire du Département de sciences biologiques,
le recteur René Simard (à gauche) a remis, le 21
mars dernier, un doctorat honoris causa à Lynn Margulis,
professeure au Département de biologie de l'Université
du Massachusetts. Mme Margulis a fait plusieurs contributions
originales à la biologie cellulaire, à l'écologie
et à l'évolution microbienne, mais surtout elle
a montré l'importance de la symbiose comme moteur de l'évolution
des espèces. À droite sur la photo, le doyen de
la Faculté des études supérieures, Louis
Maheu.