Courrier

De la proposition du SGPUM concernant la procédure de désignation du recteur

Dans l'édition de Forum du 8 novembre dernier, Françoise Lachance présente un compte rendu de la séance de l'Assemblée universitaire (AU) du 1er novembre. Dans cette lettre, je désire corriger quelques inexactitudes concernant la proposition du SGPUM (Syndicat général des professeurs de l'UdeM) sur la procédure de désignation du recteur. Cette proposition a reçu l'appui de la CASUM (Coalition des associations et syndicats de l'UdeM).

D'abord, j'aimerais souligner que la proposition du SGPUM respecte en tout point l'article 25 de la charte de l'Université: "Le recteur est nommé par le Conseil avec la participation de l'Assemblée universitaire." L'ampleur de cette participation n'est pas définie dans la charte. Ce que le SGPUM demande (de même que le comité de consultation), c'est une modification aux statuts de l'Université pour mieux assurer la participation de l'Assemblée.

Selon la proposition du SGPUM, le comité de consultation, qui est nommé par l'AU, a un rôle d'organisateur pour tout le processus. Il est aussi responsable de la consultation auprès de la communauté universitaire. Il fait un rapport de ses consultations à l'AU et au Conseil de l'Université. L'AU procède à deux types de vote. Le premier détermine une liste courte de candidats. Le second désigne un candidat unique. Dans le cas où ce candidat n'est pas retenu par le Conseil, l'AU en désigne un second. Il s'agit d'une simple reprise du vote et non d'une reprise de toute la procédure depuis le début.

Contrairement à ce qui est écrit dans l'article, il n'est pas question d'une élection. L'AU ne se transforme pas en collège électoral. Elle désigne de façon claire et sans ambiguïté, successivement, deux candidats. Le Conseil garde toujours sa prérogative de nommer par la suite le candidat de son choix.

Yves Lépine, président
Syndicat général des professeurs
de l'Université de Montréal