Douze juges chinois de la Cour suprême populaire de Chine viennent de terminer un stage offert par la Faculté de droit, en partenariat avec l'Université McGill et l'Institut canadien d'administration de la justice. Pendant leur séjour de 10 mois, ils ont reçu une formation leur permettant de participer pleinement à la réforme du système judiciaire chinois, qui doit s'adapter à l'économie de marché et à la mondialisation. "Les trois établissements montréalais ainsi que le milieu judiciaire ont su offrir, grâce à une combinaison unique d'expertises, un programme de formation inédit destiné à la future élite de la magistrature chinoise. Il s'agit d'un projet novateur et d'une contribution significative à l'instauration de l'État de droit en Chine", a déclaré Jacques Frémont, directeur du projet de formation de la magistrature. Ce projet de formation, auquel l'ACDI consacre quatre millions de dollars sur trois ans, résulte d'une rencontre entre le premier ministre Jean Chrétien et le premier ministre chinois Li Peng lors de la tournée d'Équipe Canada en Asie en 1994. Un deuxième groupe de 18 juges chinois, arrivés en septembre, suit présentement un stage d'une durée similaire, mais en droit pénal.
COMMISSION DES ÉTUDES
Voici les programmes qui ont été adoptés à la dernière séance de la Commission des études, tenue le 19 octobre.
La prochaine réunion aura lieu le 14 décembre.
Larry Gagnon, président du Syndicat des employés
d'entretien de l'Université de Montréal (section
locale 1186 du SCFP), et le recteur Robert Lacroix ont signé
le 19 octobre dernier une entente qui prolonge la durée
de la présente convention collective du Syndicat jusqu'au
30 novembre 2002. Cette entente comporte une clause dite "remorque"
qui fera en sorte que les salaires des employés d'entretien
seront éventuellement rajuster en fonction de la politique
salariale que le gouvernement appliquera à la fonction
publique. Cette clause
s'appliquera rétroactivement au 1er décembre 1998.
FLASH RECHERCHE
À l'échelle de l'atome, la surface
d'un matériau ressemble à un carton pour l'entreposage
des oeufs. Un atome qui y est posé a tout naturellement
tendance à se nicher dans les dépressions appelées
"sites d'équilibre". Si la température
est suffisamment élevée, l'atome s'agite à
un point tel qu'il lui devient possible de sauter vers les sites
voisins et, éventuellement, de s'éloigner considérablement
de son point de départ, un phénomène appelé
"diffusion". Si deux atomes en balade se rencontrent,
ils auront tendance à former une paire difficilement dissociable,
mais aussi moins mobile. Un petit îlot sera formé
lorsque quelques atomes se seront ainsi associés; cet îlot
constitue le germe de la croissance d'une couche mince.
Malgré la simplicité des mécanismes responsables
des phénomènes de croissance des matériaux,
il est très difficile de prévoir de manière
précise leur évolution morphologique dans des conditions
expérimentales données. En effet, d'une part les
outils mathématiques pour ce faire sont loin d'être
au point et d'autre part plusieurs mécanismes se font concurrence.
Ces questions ont été discutées par une trentaine
de spécialistes dans le cadre d'un atelier organisé
à la fin mai par le Centre de calcul atomique et moléculaire
à Lyon (France). Laurent J. Lewis, professeur au Département
de physique et membre du Groupe de recherche en physique et technologie
des couches minces, était l'un des conférenciers
invités à prendre la parole à cet atelier.
Les travaux ont été menés en collaboration avec Ghyslain Boisvert, alors étudiant au doctorat et maintenant analyste chez Hutchison Avenue Software Corporation, et Normand Mousseau, professeur à l'Université d'Ohio.