FORUM - 6 MARS 2000
Divers
COMMISSION DES ÉTUDES
Les sciences biomédicales seront offertes
aux trois cycles
Dès septembre prochain, une centaine
d'étudiants pourront s'inscrire à un baccalauréat
spécialisé en sciences biomédicales qui
sera géré par la Faculté de médecine.
Ce chiffre pourrait atteindre 150 au cours des années
suivantes, et ce ne sera pas excessif pour un secteur qui a le
vent dans les voiles. Au Canada, on compte plus de 70 000 emplois
dans cette industrie, et Montréal est la grande métropole
biomédicale du pays.
En donnant son approbation à ce projet,
à la séance du 15 février dernier, la Commission
des études permettait à la Faculté de médecine
d'assurer la formation universitaire aux trois cycles puisqu'elle
offrait déjà des programmes de maîtrise et
de doctorat en sciences biomédicales.
Le baccalauréat spécialisé
en sciences biomédicales n'est pas un précédent
à l'Université de Montréal puisqu'il existait
une option "sciences biomédicales" au baccalauréat
en sciences biologiques, de la Faculté des arts et des
sciences. Mais le projet approuvé présente une
dimension nettement plus axée sur la biologie humaine.
D'ailleurs, il s'agira officiellement d'un programme d'études
mixte, offert par les deux facultés mais géré
par la Faculté de médecine.
Cette dernière croit être en
mesure d'attirer 150 étudiants, soit plus de deux fois
les 65 qui se sont inscrits à l'option du Département
de sciences biologiques. "La nature même de ce baccalauréat,
l'évolution du marché du travail, les nombreuses
ouvertures à la Faculté de médecine elle-même
et dans ses centres de recherche rattachés aux hôpitaux
d'enseignement, les nombreux contacts des membres de la Faculté
avec l'industrie et la notoriété de la Faculté
de médecine couplée à une publicité
appropriée pour ce B. Sc. nous permettent d'avancer ce
chiffre", a estimé un comité formé
de six professeurs de la Faculté de médecine.
Ce comité, présidé par
le professeur Michel Bergeron, du Département de physiologie,
rappelle qu'au cours des deux dernières années
(1998-1998 et 1998-1999) près de 6000 étudiants
ont été refusés en médecine dentaire,
pharmacie, optométrie, biochimie, médecine dentaire
et plusieurs programmes de la Faculté de médecine.
"Nul doute que parmi ces nombreux étudiants plusieurs
avaient un dossier académique suffisant et auraient pu
avoir l'intérêt nécessaire pour entreprendre
un B. Sc. spécialisé en sciences biomédicales
si celui-ci avait été disponible", peut-on
lire.
Le comité rappelle en outre que plusieurs
représentants des milieux hospitalier, industriel et gouvernemental
ont offert leur collaboration si le projet de la Faculté
de médecine voyait le jour.
M.-R.S.
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NOMINATION
Pierre Bordeleau devient vice-recteur adjoint
aux technologies de l'information et de la communication
Pierre Bordeleau, professeur à la Faculté
des sciences de l'éducation, vient d'être nommé
vice-recteur adjoint aux technologies de l'information et de
la communication ainsi que directeur général de
la Direction générale des technologies de l'information
et de la communication (DGTIC), qui remplacera la DITER.
Cette nomination et la transformation de la
DITER en DGTIC, annoncées récemment par le vice-recteur
à la planification François Duchesneau, témoignent
de l'importance des technologies de l'information et de la communication
pour l'Université de Montréal et font suite à
un audit externe qui a été effectué au cours
des derniers mois.
M. Bordeleau est professeur de technologie
éducationnelle et était, jusqu'à tout récemment,
secrétaire de la Faculté des sciences de l'éducation
et membre du Conseil de l'Université. Il possède
une longue expérience dans le secteur des technologies
de l'information et des télécommunications, particulièrement
appliquées à l'éducation, expérience
acquise aussi bien à l'Université de Montréal
qu'à titre de président-directeur général
du Centre québécois de recherche sur les applications
pédagogiques de l'ordinateur. En plus d'avoir été
étroitement associé à l'audit qui vient
d'être effectué, Pierre Bordeleau a siégé
à de nombreux comités touchant les orientations
en matière de technologies de l'information, que ce soit
à l'Université de Montréal ou dans le monde
de l'éducation.
À titre de vice-recteur adjoint, M.
Bordeleau aura l'autorité nécessaire pour désigner
et déployer toutes les ressources des technologies de
l'information et de la communication requises pour permettre
à l'Université d'accomplir sa mission tant en enseignement
qu'en recherche. La Direction générale des technologies
de l'information et de la communication comportera quatre divisions:
les Services informatiques et de télécommunications
(SIT), le Soutien aux usagers des technologies (SAUT), le Soutien
à l'enseignement, à la recherche et au traitement
de l'information (SERTI) et le Projet d'informatique de gestion
efficace (PIGE).
L'implantation de la nouvelle structure devrait être
terminée d'ici l'été.
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TÉMOIGNAGE
Hommage à Janina Klara Szpakowska
Le 20 janvier 2000 disparaissait, à
l'âge de 79 ans, Janina Klara Szpakowska, professeure agrégée
à la retraite de l'École de bibliothéconomie
et des sciences de l'information. Née à Varsovie
dans une famille de militaires, elle fut membre de la résistance
polonaise pendant la Deuxième Guerre mondiale et participa
au soulèvement de Varsovie en 1944; elle fut faite prisonnière
de guerre et internée au camp de Niderlangen, en Allemagne.
Avant d'émigrer au Canada en 1950, elle étudia
le journalisme et les sciences politiques à l'Université
de Bruxelles. À l'Université de Montréal,
elle obtint une maîtrise en études slaves et un
baccalauréat en bibliothéconomie. Par la suite,
elle obtint une maîtrise en bibliothéconomie de
l'Université McGill.
Elle a consacré près de 20 ans
à l'enseignement universitaire, soit de 1968 à
1985, d'abord comme chargée de cours, puis comme professeure
adjointe et, enfin, comme professeure agrégée.
Très active en recherche, ses travaux sur les bibliothèques
scolaires et, plus particulièrement, sur les habitudes
de lecture des adolescents ont fait date. Janina Klara Szpakowska
laisse le souvenir d'une collègue engagée qui a
totalement investi son énergie dans son enseignement et
ses recherches.
Que son mari et sa famille reçoivent
ici les sincères condoléances de l'École
de bibliothéconomie et des sciences de l'information et
de toute la communauté universitaire.
Paule Rolland-Thomas
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