FORUM - 14 FÉVRIER 2000ASSEMBLÉE UNIVERSITAIRE La technopole progressePetit à petit, sans faire de bruit, les fondations du pôle scientifique et technologique, aussi appelé technopole, qui constitue le projet majeur de l'actuelle direction de l'Université, se mettent en place. Mais il s'agit d'un projet structurant de grande envergure et à multiples facettes, a expliqué celui qui en est en quelque sorte l'architecte, le vice-recteur à la recherche Alain Caillé, dans un bref exposé au cours de la séance de l'Assemblée universitaire du 7 février dernier. M. Caillé a en effet rappelé les paramètres du projet:
Les moyens utilisés jusqu'à maintenant ont été la sélection de sept thématiques de recherche déjà bien implantées dans les trois établissements, la mise en place de consortiums de discussion et, conjointement, la préparation de demandes de financement, la création de chaires, la conception de nouveaux laboratoires thématiques qui pourraient se matérialiser en 2001 et l'instauration de partenariats majeurs. Laboratoires thématiques et incubation
d'entreprises Enfin, a poursuivi le vice-recteur, quatre consortiums ont déjà commencé à fonctionner. Ils portent sur les thématiques suivantes: gestion intégrée du risque, commerce électronique, forage de données (data mining) et technologie des apprentissages. En plus des résultats attendus quant aux démarches mentionnées précédemment, M. Caillé a ajouté que sept "groupes d'action thématique" devaient être créés, certains donnant lieux à des laboratoires également thématiques. "Parce qu'il nous faut regrouper des intervenants dans des lieux physiques", a dit le vice-recteur. Il ajoute que ce projet est "l'occasion de prévoir des lieux d'incubation et de démarrage d'entreprises à partir de la recherche universitaire, ce qui passe nécessairement par le développement de nouveaux espaces". Enfin M. Caillé est d'avis que l'arrivée sur le campus du nouveau laboratoire du CNRC créerait un point d'ancrage et donnerait un coup d'accélérateur au projet de technopole. CHUM et financement universitaire En ce qui concerne la rencontre qu'il a eue avec le ministre de l'Éducation, François Legault, à l'occasion de la venue de ce dernier sur le campus à l'invitation de la FAECUM, M. Lacroix a déclaré être sorti "un peu perturbé" de cette discussion sur le financement universitaire. "Pas tellement en ce qui concerne le quantum, l'ordre de grandeur, mais surtout pour ce qui est des modalités", a signalé le recteur. En réponse à une question relative au rapport des auditeurs externes sur la DITER, le vice-recteur exécutif Michel Trahan a déclaré que la direction attendait la réaction des premiers concernés avant de rendre public le contenu du rapport. Il a toutefois précisé que le rapport établissait une distinction très nette entre la DITER telle qu'elle existe actuellement et l'informatique de gestion financière et académique. "La régie discute présentement du plan d'action qui en découlera et fera ensuite un rapport au Comité de vérification et au Conseil", a ajouté M. Trahan. Répondant à une question sur l'avenir de la section des arts plastiques en l'absence de la doyenne Mireille Mathieu, de la Faculté des arts et des sciences, M. Trahan a reconnu qu'il y avait suspension des admissions au programme de majeur, mais que celles-ci étaient maintenues pour le mineur et que de telles décisions pouvaient être prises sans qu'il soit question de fermeture d'unités. Rappelant le contexte de rationalisation des programmes universitaires dans le cadre de la Commission des universités sur les programmes, le vice-recteur a ajouté que, de toute façon, l'Université de Montréal respecterait ses engagements envers les employés et les professeurs concernés. Enfin, l'Assemblée a continué avec l'adoption de modifications à la procédure de nomination du recteur ou de la rectrice, opération qui se poursuivra au cours d'une séance extraordinaire qui aura lieu le 20 mars. Françoise Lachance |