Campagne de financement
Des résultats qui démontrent qu'on a tourné
le dos à la morosité.
C'est en ces termes que le recteur Robert
Lacroix a commenté les résultats de la campagne
Campus au cours d'une rencontre qui se déroulait le 16
décembre dernier.
"Il y a deux mois, au moment du lancement
de la campagne, a dit le recteur, certains se demandaient comment,
avec l'expérience difficile des cinq dernières
années et la concurrence de projets personnels comme le
programme de rachat d'années de service antérieures,
les membres de la communauté universitaire allaient répondre
à l'appel qui leur était fait d'investir dans l'avenir
de notre université. Plusieurs étaient sceptiques.
Eh bien, les sceptiques sont aujourd'hui confondus puisque les
résultats témoignent que la majorité a tourné
la page de la morosité et veut remettre l'Université
sur ses rails."
En deux mois, la campagne a permis d'amasser
1,8M$ auprès du personnel enseignant, des employés
et des cadres. Ces chiffres excluent cependant les médecins
enseignants cliniciens, les retraités ainsi que les chargés
de cours auprès de qui la sollicitation ne devait débuter
qu'en janvier. De plus, a rappelé le recteur, la campagne
doit durer cinq ans. "Avec 1,8 million sur un objectif de
3,5 millions, nous sommes donc, après deux mois seulement,
à 72% de l'objectif, mais c'est extraordinaire",
a lancé M. Lacroix. Il s'est dit confiant que, sur
une période de cinq ans, l'objectif soit dépassé.
Le recteur a également annoncé
que grâce aux 45 000$ recueillis pour le projet d'amélioration
des conditions d'accès aux lieux de travail (rénovation
des entrées d'immeubles, du réseau souterrain de
circulation, de la rampe mobile, etc.) des travaux commenceraient
dès janvier. L'Université y mettra une somme équivalente,
ce qui portera le total à 90 000$.
En terminant, M. Lacroix a remercié
les responsables de la campagne, soit Yves Joannette, Émile
Sayeg et surtout la présidente, Évelyne Lapierre-Adamcyk.
Cette dernière a également remercié les
bénévoles, qui ont fait preuve d'enthousiasme et
ne se sont pas laissé désarmer. "Ce n'est
pas la fin de la guerre, ni le commencement de la fin mais plutôt
la fin du commencement", a déclaré Mme Lapierre-Adamcyk
en citant Winston Churchill. Elle a salué la mise en place
d'un réseau de bénévoles, ce qui permettra,
selon elle, d'assurer une continuité.
"C'est le début de la suite, une
suite qui n'a pas de fin, a enchaîné le vice-recteur
aux affaires publiques et au développement Patrick Robert.
Cette campagne démontre notre volonté collective
de renouveau. Et vous nous avez tous donné un sacré
coup de main pour la campagne que nous mènerons auprès
de nos partenaires extérieurs avec les HEC et Polytechnique."
En terminant, l'auditoire a eu droit à
quelques histoires de bûcherons racontées par Alexis
le Conteur, un Jarret noir de Saint-Louis de Gonzague, petit
bled perdu aux confins de la Beauce, d'Etchemin et de Dorchester,
bref là où les fleurs de macadam comme notre inénarrable
Sol se font rares...
Françoise Lachance
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