Les fonds de recherche ont augmenté de 14% en 1998-1999
Comparativement aux années de vaches
maigres qu'a connues le financement de la recherche universitaire
depuis le début de la décennie 1990, l'année
1998-1999 apparaît presque comme une année faste. Cette hausse est due pour plus de la moitié, plus exactement 55%, aux subventions obtenues dans le cadre du programme de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), a observé le vice-recteur, qui faisait une présentation sur le sujet à la période d'information. "Si l'on exclut les projets financés par la FCI, qui totalisent un peu plus de 13M$, l'Université de Montréal et ses composantes (écoles, hôpitaux et instituts affiliés) ont obtenu un accroissement de 6,21% de leurs fonds de recherche", a ajouté M. Caillé. Mais ce sont dans les hôpitaux et instituts affiliés que les fonds augmentent le plus (21,9%) et à l'Université même (13,9%); ils diminuent par contre de 2,6% à l'École des Hautes Études Commerciales et de 6,7% à l'École Polytechnique.
Perspectives réjouissantes Par ailleurs, les trois conseils fédéraux doivent créer 1200 chaires au cours des trois prochaines années. M. Caillé croit que l'Université de Montréal pourrait en obtenir au moins une vingtaine du CRSNG, 37 du CRM et 16 du CRSH, pour un total de 73. Il estime également que l'UdeM pourra obtenir 55 subventions d'installation de nouveaux chercheurs auprès du fédéral et 25 pour des postes de jeunes professeurs auprès du fonds FCAR. À cela devraient s'ajouter une vingtaine de chaires financées grâce à la présente campagne de financement. "On peut donc anticiper la possibilité de créer un nombre important de postes de professeurs grâce à une augmentation du financement de la recherche au cours des prochaines années", a indiqué le vice-recteur. En ce qui concerne la technopole sur laquelle il compte revenir au cours d'une prochaine assemblée, M. Caillé a précisé que le projet est sur la bonne voie puisque l'Université vient de déposer des demandes pour 200M$ à la FCI dont plus du quart conjointement avec Polytechnique et les HEC. Françoise Lachance |