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Divers


VIENT DE PARAÎTRE

Mesurer les impacts de nos interventions sur l'environnement

Pierre André comble un besoin dans la formation des étudiants francophones.

La préoccupation croissante pour les questions environnementales donne lieu à de nouvelles pratiques visant à prévenir ou à corriger les problèmes comme la pollution de l'eau ou de l'air, les pluies acides ou la destruction de la couche d'ozone. L'étude d'impact sur l'environnement (EIE), qui s'intéresse à ces nouvelles pratiques ainsi qu'à l'évaluation des risques inhérents à toute intervention pouvant entraîner des dommages environnementaux locaux ou planétaires, a connu une progression exceptionnelle au cours des dernières années.

Depuis 30 ans, de nombreux livres ont été publiés sur le sujet, mais très peu d'ouvrages de formation en français ont vu le jour. Pierre André, professeur au Département de géographie, vient de remédier à la situation en publiant récemment, aux Presses internationales Polytechnique, L'évaluation des impacts sur l'environnement. Processus, acteurs et pratique.

Pierre André s'est adjoint sept autres spécialistes des questions environnementales, provenant de cinq universités d'Amérique et d'Afrique, et qui enrichissent le volume de leurs connaissances particulières sur le sujet. Parmi eux, mentionnons Claude Delisle, de l'École Polytechnique, Jean-Pierre Revéret, de l'UQAM, ainsi que Pierre Dansereau et Francesco Castri, qui signent la préface.

L'ouvrage s'adresse non seulement aux étudiants en formation mais également aux autres acteurs de la scène internationale, dont les praticiens, les membres des ONG, les décideurs et les citoyens soucieux de mieux gérer leur environnement.

Les auteurs présentent d'abord l'historique et la problématique de l'EIE, puis tracent le portrait des différents intervenants, dont le maître d'oeuvre, le public, le décideur et les organisations internationales. Ils exposent ensuite les méthodes, les techniques et les outils propres à résoudre les différents problèmes pouvant survenir à l'une ou l'autre des étapes de l'étude d'impact. L'ouvrage traite finalement des modes de participation du public - médiation, table de concertation, audiences publiques - ainsi que de l'avenir et des tendances des EIE, notamment dans les pays francophones.

Le volume de Pierre André et de ses collaborateurs a reçu l'aval d'organismes tels l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie, l'Union mondiale pour la nature, le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec et l'Agence canadienne d'évaluation environnementale.

Pierre André et collaborateurs, L'évaluation des impacts sur l'environnement. Processus, acteurs et pratique, Montréal, Presses internationales Polytechnique, 1999, 416 pages.


TÉMOIGNAGE

Hommage à Raymond Bélair

La communauté universitaire déplore la disparition d'un des authentiques pionniers de l'établissement. Il s'agit de Raymond Bélair, du Département de physique, décédé le 16 janvier dernier à l'âge de 84 ans. Raymond Bélair a fait partie du groupe de ces "braves" qui, après avoir terminé leurs études dans les collèges classiques du temps, optaient pour une carrière en sciences de base. Il s'est conséquemment inscrit à la Faculté des sciences, où, à compter de 1936, il a suivi les cours des nombreux certificats de mathématiques, de physique et de chimie pour obtenir, successivement, une licence en chimie et une licence en physique. Par la suite, sous la direction du regretté Léon Lortie, Raymond Bélair a entrepris des travaux qui lui ont valu une maîtrise en chimie.

Il convient de rappeler ici quelques éléments de l'histoire de la Faculté des sciences. Toute balbutiante au début des années 1940, elle n'offrait qu'en chimie des programmes permettant d'atteindre le doctorat. Par ailleurs, elle assumait la responsabilité de donner, aux personnes désireuses d'entreprendre des études dans le domaine de la santé, les enseignements requis en sciences fondamentales (chimie, physique et biologie). C'est dans ce cadre que Raymond Bélair s'est associé à la minuscule équipe (ils étaient trois!) responsable de l'enseignement et des travaux pratiques en physique. Et tout naturellement, il s'est intégré au Département de physique à l'arrivée, en 1945, de son premier véritable directeur, le professeur Marcel Rouault, issu des laboratoires du renommé physicien français Francis Perrin.

Raymond Bélair a su mettre à profit la présence périodique et l'enseignement du physicien français Maréchal (grand spécialiste de l'optique) pour meubler à l'Université le créneau de l'optique physique et pour donner à son enseignement la consistance voulue. Et pendant des années, il a été "monsieur Optique" pour les générations de jeunes se préparant à des études en médecine, médecine dentaire, pharmacie, optométrie, sciences infirmières, etc.

Parallèlement, Raymond Bélair s'est rapidement rendu quasi indispensable au bon fonctionnement de son département en assumant la direction des laboratoires de première et de deuxième année, en procédant à l'acquisition et au maintien en bon état de l'instrumentation et en supervisant les activités du personnel technique. Il a de ce fait permis aux collègues subséquemment recrutés de consolider les programmes d'études et de développer les activités de recherche. De commerce agréable, affable, consciencieux, éminemment fiable et toujours de bonne humeur (ce qui ne gâte rien), Raymond Bélair a poursuivi une fructueuse carrière au Département de physique jusqu'à sa retraite en 1980. Qu'il soit chaleureusement remercié!

Jacques St-Pierre


Sécurisexe et astrologie chinoise

Que l'on croit ou non à l'astrologie, il est fort divertissant de vérifier la compatibilité des signes et les traits de personnalité de chacun: les nôtres et ceux du partenaire actuel ou éventuel. Mais combiner astrologie chinoise avec comportements sexuels, alors là, le jeu est particulièrement palpitant. Dans une toute nouvelle brochure intitulée C'est quoi ton signe chinois mon amour?, Louise Labonté, infirmière coordonnatrice au Service de santé de l'Université de Montréal, pose cette délicieuse question dans le but d'en aborder une autre: le sécurisexe.

Qu'est-ce que le sécurisexe et l'astrologie chinoise ont en commun? "En réalité, rien, répond Louise Labonté, qui traite de prévention MTS-sida depuis plus de 10 ans sur le campus de l'Université de Montréal. Ce n'est qu'une autre façon de présenter les choses. Le sécurisexe n'est pas uniquement une question de condom; c'est d'abord le respect de soi, de l'autre et surtout l'importance de la communication."

Dans la brochure savamment illustrée, on parle très peu du condom, de lubrifiant et encore moins de digue dentaire. En revanche, on y trouve une brève description du caractère et du comportement amoureux de chacun des signes et quelques petits trucs pour aborder le sécurisexe tout en s'affirmant et en se respectant l'un l'autre.

La brochure C'est quoi ton signe chinois mon amour? est distribuée gratuitement à la clinique médicale du Service de santé de l'UdeM, située au 2101, boulevard Édouard-Montpetit. On pourra aussi se la procurer lors du Festival de la santé, qui aura lieu les 22 et 23 mars au Pavillon 3200 Jean-Brillant.

Depuis plus de 10 ans, le Service de santé de l'Université de Montréal a publié plusieurs dépliants concernant la prévention MTS-sida, dont Moi, je suis sécurisexy, et toi?, Les condylomes acuminés ou verrues génitales. l'enfer! et d'autres toujours offerts à la clinique médicale. Les infirmières du Service de santé donnent également de l'information en matière de contraception et de prévention MTS-sida; on peut les joindre en composant le (514) 343-6505. Pour visiter le site Internet du Service de santé, tapez le www.sante.umontreal.ca.



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