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750 athlètes juniors en compétition

Cette 6e édition de la Classique d'athlétisme en a fait courir plusieurs du Département de kinésiologie.

Il fallait voir ça! Un gymnase plein à craquer de férus d'athlétisme, âgés de 11 à 18 ans, sautant, courant, tournoyant et s'élançant, qui se sont affrontés dans la Classique d'athlétisme Nike de l'Université de Montréal. Au total: 750 athlètes juniors. Un record, selon Daniel Mercier, initiateur et coordonnateur de l'événement qui s'est déroulé les 6 et 7 mars derniers au CEPSUM.

Au nombre des performances, notons d'abord celle de Nicolas Macrozonaris, du club des Vainqueurs de Montréal, qui a couru le 50 mètres en 5,83 secondes, ce qui lui a permis de remporter la course et d'égaler le record juvénile canadien établi le 17 février 1980 par le sprinteur Ben Johnson.

Trois autres athlètes ont battu des records québécois: chez les cadets, Frédéric Bouchard, des Vainqueurs de Montréal, a couru le 50 mètres haies en 7 s 12; Allen Chloe, de l'école Louis-Collin, a parcouru le 600 mètres benjamin féminin en 1 min 44 s 5; et Émilie Lefebvre Berthrand, du club St-Jean Olympique, a battu l'ancien record juvénile au saut à la perche, avec une hauteur de 2,72 mètres.

Tout au long de la fin de semaine, les organisateurs de la Classique ont assuré le bon déroulement des épreuves. Tellement qu'il régnait dans l'air une atmosphère de vacances beaucoup plus que de compétitions. L'ambiance a été à son meilleur samedi en soirée: les gradins se sont soudainement animés lors de la course "invitation juvénile" de 1500 mètres. Émilie Mondor, médaillée d'or aux Championnats canadiens de 1998, l'a emporté en 4 min 34 s. Elle a aussi obtenu la première position au 3000 mètres, qu'elle a parcouru en 9 min 58 s. Cette étudiante du collège Ahuntsic, qui s'entraîne en vue des Jeux panaméricains de juin 1999, a donc reçu deux médailles d'or en deux jours.

De l'endurance
"Encore une fois, nous pouvons dire que la Classique est un grand succès", lance Sylvain Lavallée, entraîneur d'Émilie Mondor et étudiant au Département de kinésiologie, dont la tâche était de veiller aux inscriptions et résultats. "Un travail qui n'est pas facile, car il n'y a pas de moment de répit, soutient M. Mercier. ça demande beaucoup d'endurance." Qu'importe! M. Lavallée croit que tout entraîneur devrait au moins une fois dans sa vie vivre cette expérience de travail.

Michel St-Pierre partage cet avis. "La meilleure façon d'apprendre ce qu'est la gestion d'un événement sportif, c'est par la pratique", dit ce finissant au baccalauréat en kinésiologie. Comme la plupart d'entre nous n'ont pas, ou du moins très peu, d'expérience en organisation d'événements, on profite de celle d'anciens étudiants qui ont déjà fait le même type de travail. Le rapport final qu'il faut remettre sert d'ailleurs à ça", explique-t-il.

Pour sa part, Alexandre Latourelle, responsable des relations médias, affirme avoir beaucoup appris de son expérience qui, espère-t-il, lui servira dans l'avenir. Il considère toutefois que ses fonctions étaient particulièrement stressantes et qu'elles exigent de s'y prendre longtemps d'avance. "Le sentiment de réalisation est superbe, mais on ne sait jamais à quoi s'attendre avec les médias", constate-t-il.

Environ 25 étudiants des cours Athlétisme II, Gestion, Marketing ainsi que Normes et évaluation ont participé à cette organisation d'envergure dont le partage des tâches est effectué dès le début du trimestre, mais dépend des champs d'intérêt de chacun. Des inscriptions et résultats à la sécurité et à la logistique de l'équipement en passant par les services techniques et la recherche de commandites, la mise sur pied d'un tel événement nécessite que tous assument leur rôle avec efficacité et leadership.

150 bénévoles
De l'avis général, sinon unanime, la Classique d'athlétisme a aussi l'effet de renforcer le sentiment d'appartenance qui, somme toute, semble plutôt fort compte tenu des nombreux bénévoles n'ayant pas hésité à retrousser leurs manches. "Il faut aimer ça, car c'est beaucoup de boulot et de pression, avoue Yannick Gravel, directeur de la Classique à titre bénévole et diplômé du baccalauréat en éducation physique (ancien nom du programme de kinésiologie).

"Quelque 150 personnes se sont engagées comme bénévoles, leur soutien a contribué à ce franc succès", souligne Manon Simard, responsable du programme de sport d'excellence à l'UdeM. à son avis, la Classique d'athlétisme de cette année devrait remporter le trophée Athlétas 1999 pour la meilleure organisation sur piste au Québec. Ce prix avait d'ailleurs été décerné en 1997 à l'événement.

Dominique Nancy
Collaboration spéciale


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