Les technologies de l'information dans l'enseignement

Une consultation révèle que la préférence va encore aux présentations vidéo!

Afin de mesurer l'utilisation de l'informatique et des technologies de l'information dans l'enseignement, la Direction des infrastructures technologiques d'enseignement et de recherche (DITER) et la Direction des ressources humaines (DRH) ont procédé à une opération de consultation en mars dernier par le biais d'un questionnaire envoyé aux professeurs et aux chargés de cours. Trente-cinq pour cent des professeurs réguliers et 23% des chargés de cours ont retourné leur questionnaire. On trouve ci-dessous, brièvement résumés, les résultats de cette consultation.

Les membres du corps professoral de l'Université de Montréal ne sont pas, dans la majorité, de grands consommateurs de technologies de l'information. Les raisons qu'évoquent les répondants à cet égard sont essentiellement le manque de temps, de ressources humaines et matérielles, et la non-pertinence d'une telle utilisation.

Neuf professeurs réguliers et 7 chargés de cours sur 10 travaillent avec un ordinateur, en utilisant surtout le traitement de texte, et la même proportion navigue dans Internet. Cependant, les opérations qui requièrent des interventions plus novatrices, comme la conception de pages personnelles ou de cours pouvant être donnés sur le web, demandent à être apprivoisées. Il ressort en outre que l'activité pédagogique la plus populaire auprès des répondants, en matière de technologies de l'information, demeure la présentation de vidéos, activité en soi traditionnelle au sein de cette catégorie.

Les familles d'ordinateurs Macintosh-compatibles et PC-compatibles occupent une place à peu près égale chez les professeurs réguliers, avec cependant une tendance d'acquisition vers le PC ces dernières années. Le PC est également un peu plus populaire parmi les chargés de cours. Les systèmes d'exploitation Windows 95 et Mac-OS 7 ou 8 se taillent, on le devine, des places équivalentes. L'ordinateur portatif est quant à lui utilisé par un peu plus de la moitié des professeurs réguliers et par un peu plus du quart des chargés de cours. Le PC est privilégié parmi les répondants qui aimeraient disposer d'un appareil portatif.

En ce qui concerne les sources d'aide en informatique, les répondants se fient à leur débrouillardise et à leurs lectures. Ceux qui ont participé à des ateliers de formation en sont satisfaits, mais ils auraient aimé bénéficier d'un suivi. En ce qui concerne les sources d'aide en technologies de l'information, les répondants comptent sur les échanges avec les collègues et sur leurs lectures. Les ateliers de formation sont dans ce cas peu populaires. De façon générale, la forme d'aide qui rallie la majorité des répondants a figure humaine au sein du milieu de travail. Plusieurs professeurs aimeraient pouvoir s'adresser directement à un technicien, par exemple un coadministrateur ou un responsable d'informatique, et ne pas avoir à passer par une boîte vocale.

En ce qui a trait aux deux services directement touchés par l'intégration des technologies de l'information à l'Université, soit la DITER parce qu'elle participe à la mise en place des infrastructures et la DRH pour ce qui est de la formation, ils semblent peu connus au sein de la communauté universitaire. La DITER et la DRH constituent en effet des services importants, et pourtant des membres du corps professoral ont découvert leur existence ou leur offre de service à travers cette enquête.

Cela étant, quand on demande aux professeurs et chargés de cours, à la fin du questionnaire, de soumettre des projets d'enseignement intégrant les technologies de l'information, les propositions se font nombreuses. De plus, si l'on se fie aux résultats de la question 31 portant sur les salles d'ordinateurs - et sur les ressources technologiques auxquelles elles donnent accès -, on peut avancer que la moitié des professeurs réguliers seraient plus enclins à faire usage des technologies de l'information dans deux ans.

La dernière question posée voulait faire ressortir les aspects entourant les technologies de l'information qui n'auraient pas été mis en lumière par la consultation. Des répondants ont profité de cette dernière plage de commentaires pour mentionner que la consultation aurait dû avoir lieu plus tôt. D'autres ont déploré ne pas connaître les lignes directrices provenant de la direction de l'Université. Plusieurs répondants, en revanche, ont perçu positivement l'opération de consultation et espèrent l'application de mesures concrètes à cet égard.

La DITER et la DRH remercient les membres de la communauté, et les membres de la FAS notamment, qui ont participé, de près ou de loin, à la mise sur pied de cette consultation. Des remerciements vont également aux quelque 20 enseignants qui ont participé au test préalable, ainsi qu'à tous les professeurs et chargés de cours qui ont manifesté leur intérêt en répondant au questionnaire. Les interventions à venir quant à l'intégration des technologies de l'information s'appuieront notamment sur les renseignements qui ont été transmis dans le cadre de cette étude.

L'information complète est accessible sur les sites www de la DITER et de la DRH aux adresses suivantes: http://www.diter.umontreal.ca, aux rubriques "Banques d'information" ou "Nouveautés"; et http://brise.ere.umontreal.ca/drh/, à la rubrique "Nouveautés".

L'équipe de consultation sur les technologies de l'information