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Divers


Avez-vous des préjugés contre la théologie?

Comme toutes les autres facultés, celle de théologie a son site Internet, où l'on peut prendre connaissance de ce qui se fait dans ce domaine (http://mistral.ERE.UMontreal.CA/~davidrob/theo/). La page d'accueil s'ouvre sur un message on ne peut plus clair: "À lire si vous avez des préjugés concernant la théologie." Cette page veut démystifier ce qu'est cette discipline et situer le travail du théologien dans la société d'aujourd'hui.

Le bouton "Faculté" vous en dira un peu plus en vous conduisant à l'historique et à l'énoncé de mission de la Faculté, qui se définit comme étant à la fois confessionnelle et critique. Au bouton "Études", la description des programmes de premier cycle vous permettra de connaître les distinctions à établir entre théologie, sciences religieuses et sciences de la religion.

D'autres textes sur l'histoire de la Faculté, notamment ceux de Laval Létourneau, Jacques Grand'Maison et Michel Campbell commentant l'ouvrage de Madeleine Sauvé (L'Institut supérieur de sciences religieuses), peuvent être consultés à la page "Bulletin", accessible uniquement à partir du bouton "Index des rubriques" tout au bas de la page d'accueil.

Finalement, le lien "Recherche" donne un aperçu des domaines de recherche des professeurs, dont l'éventail va des sciences de la gestion à la bioéthique en passant par l'accompagnement des sidéens, l'avenir du catholicisme, les conflits de générations, la pastorale en milieu de santé ou encore les textes de Qumran.

Daniel Baril


 

NOMINATIONS

Au cours d'une récente réunion, le Conseil de l'Université a nommé Jean-François Hardy directeur du Département d'anesthésie-réanimation ainsi que plusieurs nouveaux membres au Comité des promotions. Il s'agit des professeurs Luc Proteau (Kinésiologie), Denise Angers (Histoire), Louis Dallaire (Pédiatrie), Marie-France Bich (Droit), Pierre Legendre (Sciences biologiques) ainsi que du chancelier André Bisson.

Pour sa part, le Comité exécutif a nommé Michel Boisvert vice-doyen à la Faculté de l'aménagement et Sylvain Palardy directeur intérimaire du Département de psychiatrie jusqu'au 31mars 1999.

Au Comité d'attribution des bourses de deuxième et troisième cycles, l'exécutf a nommé Johanne Tremblay (Médecine), Pierre Richard (Géographie), Robert Melançon (Études françaises) ainsi que Philippe Crine (Biochimie) et au Comité de discipline, Philippe Perrault (étudiant), Hélène Dumont (Droit) et Marie-France Bich (Droit).


COMMUNIQUÉ

Débat des chefs

Des recteurs très inquiets pour l'avenir!

Les recteurs Robert Lacroix (Université de Montréal), Bernard Shapiro (Université McGill) et François Tavenas (Université Laval) sont extrêmement inquiets de l'absence, révélée durant le débat des chefs, de toute préoccupation concernant la préparation des nouvelles générations aux défis du prochain siècle. Le sous-financement des universités québécoises par rapport aux autres universités nord-américaines s'est aggravé au cours des dernières années. Cette situation menace de plus en plus notre capacité collective à prendre la place qui devrait nous revenir dans la nouvelle économie du savoir, source principale de progrès, de création d'emplois et de richesse. Les recteurs tiennent à rappeler que les succès actuels du Québec dans le monde du savoir, de la nouvelle économie et de l'innovation sont le fruit direct des efforts de la société québécoise au cours des années 1970 et 1980 dans la formation et la recherche universitaire. MM.Lacroix, Shapiro et Tavenas demandent à nos gouvernements et aux prochains élus de prendre conscience de l'urgence de la situation et de la nécessité d'agir.


Sept siècles de pensée allemande sur une étagère

Les oeuvres complètes de Leibniz, Goethe, Kant, Hegel, Marx, Nietzsche et 2500 autres penseurs et écrivains allemands toutes sur une même étagère? Ce tour de force appartient à K.G. Saur, spécialiste de l'édition électronique, qui a publié la Microfiche-Gesamtausgabe der Bibliothek der deutschen Literatur (Édition intégrale de la Bibliothèque de la littérature allemande sur microfiches). En effet, une seule étagère du Centre canadien d'études allemandes et européennes suffit à contenir sept siècles de littérature et de pensée allemandes.

Pendant plus de quatre ans, une équipe de rédacteurs a rassemblé au sein d'une douzaine des plus importantes bibliothèques germanophones 15000 oeuvres en 27000 volumes, disponibles aujourd'hui sur 20000 fiches. Hans Wollschläger, contributeur à ce gigantesque travail d'édition, estime qu'il s'agit là de la "plus grosse compilation de textes dans toute l'histoire de l'édition allemande".

Bien que le support paraisse désuet, la collection de microfiches n'en demeure pas moins un véritable trésor pour les chercheurs voulant consulter l'édition originale de Faust ou du Gai Savoir.

La Bibliothek der deutschen Literatur peut être consultée dans les bureaux du Centre.

Information: 343-6763.


TÉMOIGNAGE

Charles Murin, 1913-1998

Décédé à Montréal le vendredi 17 juillet 1998 à l'âge de 85 ans, le professeur Murin nous laisse un legs des plus précieux, celui d'un homme généreux de son temps et d'un humaniste.

Natif de Slovaquie, Charles Murin y fit ses études jusqu'à l'obtention d'un doctorat en droit à l'Université de Bratislava. Il renonça très tôt à l'exercice du droit dans son pays en raison de certaines exigences qui heurtaient sa grande sensibilité morale.

Au cours du service funèbre dans la petite église slovaque de Montréal, Saint-Cyrille et Méthode, de nombreuses personnalités slovaques, venues parfois de loin, tinrent à lui rendre de vibrants hommages. Il avait en effet occupé la fonction de secrétaire personnel auprès du président de la Slovaquie, Mgr Jozef Tiso, à une époque de grandes perturbations. Petit État coincé au coeur d'une Europe ébranlée par de multiples conflits, la Slovaquie comptait une forte minorité hongroise et une frontière commune avec cette puissance. Mais le plus grand péril lui venait sans doute de la proximité de l'Allemagne nazie et de l'hégémonie que fit peser sur le régime slovaque l'expansionnisme hitlérien. S'ajoutaient à ces deux contraintes les velléités tchèques qui faisaient obstacle à la souveraineté slovaque et la menace soviétique.

Charles Murin remplit consciencieusement son rôle de secrétaire personnel du président Tiso de 1939 à 1944. Il s'insurgea contre le sort que réserva le régime tchèque au président Tiso après la Seconde Guerre mondiale et qui aboutit à son exécution par pendaison. Dans un livre écrit en langue slovaque et traduit en 1992, Remembrance and Testimony. Dr. Jozef Tiso and the Slovak Republik (Mémoire et témoignage. Le Dr Jozef Tiso et la République slovaque), il fit l'histoire de ces années troubles et s'efforça de réhabiliter la mémoire du président Tiso face aux nombreux ennemis de la Slovaquie, et plus particulièrement le nouveau régime socialiste tchèque. Il trace de Tiso le portrait d'un saint prêtre et d'un grand patriote slovaque.

Son livre fait état de nombreux problèmes auxquels il eut à faire face en Amérique, où il cherchait comme tant d'autres après la guerre à refaire sa vie avec son épouse Isabelle et sa fille Janina. Il rencontra alors le doyen de la Faculté de philosophie de l'Université de Montréal, le père Louis-Marie Régis, O.P. Après avoir terminé des études philosophiques commencées à Bratislava, il obtint son doctorat en philosophie avec une thèse sur la nature de l'être moral selon saint Thomas d'Aquin (mention Maxima cum laude) et devint professeur de morale à la Faculté de philosophie de notre université. Il fut chargé depuis lors, et jusqu'à sa retraite, de cours de morale et de cours sur la philosophie de Nietzsche.

Il publia un livre sur les fondements de la morale, L'être moral selon Thomas d'Aquin, ainsi que Nietzsche problème (Montréal, PUM et Paris, Vrin, 1979). Son intérêt pour Nietzsche pouvait sembler, au premier abord, s'opposer à cette préoccupation pour la vie morale. Il faut se rappeler cependant que la contestation des normes sociales et culturelles, qui caractérisait une bonne partie de la population du Québec pendant les premières décennies de la Révolution tranquille et qui coïncidait avec les débuts de l'enseignement du professeur Murin à la Faculté et au Département de philosophie de l'Université de Montréal, s'appuyait en partie tout au moins sur l'oeuvre nietzschéenne. Il me semble donc que le professeur Murin avait jaugé avec beaucoup de lucidité deux aspects de l'enseignement philosophique propres à restaurer une vision mieux équilibrée à la fois de la conduite humaine et des doctrines invoquées communément pour la vouer au chaos... Nietzsche problème (son livre principal) et ses recherches sur les fondements de la morale me semblent donc représenter, après coup, deux volets complémentaires capables d'instaurer dans les programmes offerts à ses étudiants de la Faculté un peu de cette rationalité que la philosophie a pour mission de défendre dans un monde laissé trop souvent sans amarres...

Il collabora volontiers à la revue Dialogue et aux travaux de la Société de philosophie de Montréal. Dans la conclusion de son article sur la pauvreté ("Un point de vue moral sur le problème de la pauvreté", Dialogue, juin 1967, p. 73), il écrit que, dans le combat contre la pauvreté, il faut insister sur "l'éducation de l'homme en vue d'une fraternité et d'une amitié humaines toujours prêtes, non seulement à la justice et à la générosité, mais aussi à la charité". Sa longue fréquentation de Nietzsche l'amena à transmettre à ses étudiants une vive conscience des ruptures culturelles et philosophiques qui marquent notre époque, ruptures particulièrement présentes dans l'oeuvre du philosophe de la mort de Dieu. "Ce qui attire et fascine l'homme de la mutation contemporaine, ce n'est pas l'aspect poétique, esthétique ou critique des thèmes nietzschéens, c'est sa problématique philosophique dans ce qu'elle a de plus radical, celle qui substitue le devenir à l'être comme point de départ d'une réflexion philosophique, celle qui refuse l'homme métaphysique traditionnel, l'homme-nature pour le remplacer par l'homme-projet, cet être-en-situation tout entier ouverture sur un avenir inconnu mais qu'il doit fabriquer dans et par sa liberté" ("Nietzsche aujourd'hui", Dialogue, vol. 10, no 1, p. 549).

De nombreux étudiants de la Faculté et du Département ont été marqués par l'actualité de son enseignement de même que par sa rigueur comme directeur de recherche. Ils se souviennent surtout de son humanité, de sa disponibilité et de sa compassion. Puisse-t-il reposer en paix!

Venant Cauchy
Professeur émérite
Université de Montréal


Activités de développement

Don de la fondation Jean-Louis-Lévesque

La fondation Jean-Louis-Lévesque, par l'intermédiaire de sa présidente, Suzanne Lévesque, a fait un geste exceptionnel pour la recherche en ophtalmologie à l'Université de Montréal. En mai dernier, la fondation signait un protocole pour l'ouverture du Fonds de recherche en ophtalmologie de l'Université de Montréal (FROUM), qui sera un fonds capitalisé. Par la même occasion, elle s'engageait à verser un montant de un million et demi de dollars sur cinq ans.

Du même souffle, Mme Lévesque lançait un défi à l'Université. La fondation versera, de plus, une somme identique à celle que le Département d'ophtalmologie aura ramassée, et ce, avec l'aide du Fonds de développement. L'argent ainsi recueilli auprès des entreprises et des individus devra être capitalisé au FROUM entre le 23 juin 1998 et le 23 juin 1999. Mme Lévesque indiquait ainsi clairement le grand intérêt que la fondation porte à la recherche en ophtalmologie et l'importance qu'elle accorde à l'aide financière à y consacrer.

"Nul doute que ce don défi est des plus stimulants et que nous entendons y faire honneur", ont affirmé unanimement le recteur Robert Lacroix, le vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Patrick Robert, le Dr Patrick Vinay, doyen de la Faculté de médecine, et le Dr Pierre Labelle, directeur du Département d'ophtalmologie.

Suzanne Lévesque, présidente de la fondation Jean-Louis-Lévesque, apparaît ici entourée des ancien et nouveau recteurs René Simard et Robert Lacroix au cours d'un déjeuné privé tenu le 23 juin en l'honneur de la fondation.


Don de 35 000$ en musique

La création du fonds Paul-Marcel et Verna-Marie Gélinas témoigne de la générosité et du profond attachement à la musique de ce couple.

Grâce à un don de 35 000$, une bourse d'excellence sera remise annuellement à un jeune pianiste reconnu pour sa performance exceptionnelle. M. Gélinas félicite ici le premier lauréat, Paul Wyse, au cours d'un récital à la salle Claude-Champagne.


Hommage au Dr Pierre Labelle

Le Dr Pierre Labelle recevait, dans le cadre de la réunion annuelle du Bureau de développement de la Faculté de médecine le 19 octobre dernier, un hommage pour sa contribution au développement de la Faculté.

"Pierre Labelle est un homme de vision, un homme de principe et de défi, doté d'une détermination et d'une volonté exceptionnelles." Tels étaient les mots d'introduction qui ont précédé cet hommage. Rappelons que le Département d'ophtalmologie a connu une année exceptionnelle avec, outre le don de la fondation Jean-Louis Lévesque de 1,5M$ suivi d'un don défi, la réalisation d'un legs testamentaire de 1,2M$ de la fondation Robert Besner et Annette Valois.

De gauche à droite, le Dr Serge Montplaisir, le vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Patrick Robert, le Dr Labelle et le doyen Patrick Vinay.


L'UdeM choisie pour perpétuer l'oeuvre de la fondation Abbé Charles-Émile Gadbois

La fondation Abbé Charles-Émile Gadbois s'est tournée vers l'Université de Montréal pour assurer la perpétuité de son oeuvre. Par le biais de son président, Raoul D. Gadbois, la fondation effectuait, le 29 septembre dernier, un don de 100 000$ pour instituer le fonds Abbé Charles-Émile Gadbois de l'Université de Montréal.

La fondation Abbé Charles-Émile Gadbois a été créée en 1986 par Raoul D. Gadbois, frère de l'abbé, dans le but de continuer l'oeuvre de La Bonne Chanson et afin de perpétuer la mémoire de son fondateur, l'abbé Charles-Émile Gadbois. La fondation s'est donné comme mission de soutenir les chanteurs dans leur interprétation des oeuvres de langue française, créant ainsi un tremplin de solidarité dans la sauvegarde et le rayonnement de la culture française au Canada.

Le fonds Abbé Charles-Émile Gadbois de l'Université de Montréal nouvellement créé poursuivra ses activités dans le même sens. Les chanteurs et chanteuses de la Faculté de musique pourront obtenir annuellement une bourse de 5000$, la première bourse étant prévue pour l'an 2000.

Réjean Poirier, le doyen de la Faculté de musique, s'est dit très fier d'accueillir ce nouveau fonds de bourses et a exprimé à la fondation sa plus vive reconnaissance.


 


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