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Optométrie

Création du laboratoire et du fonds Victor-Cohen

Accompagné de sa petite-fille et du directeur de l'École d'optométrie, Pierre Simonet, le donateur Victor Cohen coupe le ruban à l'inauguration du laboratoire qui porte son nom.

Appliquant au financement de la recherche universitaire une recette qui l'a très bien servi en affaires, Victor Cohen vient de contribuer à la création d'un laboratoire et à la mise en place d'un fonds personnalisé capitalisé à l'École d'optométrie. L'inauguration officielle du laboratoire Victor-Cohen a eu lieu le 3 octobre en présence du recteur René Simard.

M. Cohen a joué un rôle de pionnier et d'innovateur dans le domaine des produits ophtalmiques. Le don de 200,000$ permet de mettre sur pied le Centre de recherche évaluative sur les produits ophtalmiques à l'École d'optométrie. Le laboratoire Victor-Cohen travaillera à l'évaluation de la performance et de la qualité des lentilles et montures ophtalmiques et à l'étude de leurs propriétés optiques, mécaniques et physico-chimiques.

Le fonds Victor-Cohen contribuera au financement des activités d'évaluation menées au laboratoire, qui constitue le module initial du Centre de recherche évaluative sur les produits ophtalmiques. Ce centre sera, à l'échelle internationale, le premier centre d'expertise sur les produits ophtalmiques implanté en milieu universitaire.

Quand le ministre donne le cours...

Le ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration, André Boisclair.

Ce n'est pas tous les jours qu'un ministre laisse ses fonctions officielles pour devenir professeur d'université. C'est le jeu auquel s'est prêté le ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration, André Boisclair.

Il répondait ainsi à une invitation adressée à son ministère par Claude Lessard, professeur au Département d'études et d'administration de l'éducation, afin qu'un représentant vienne parler de l'"approche civique" dans le cadre de son cours sur l'école et l'environnement social.

Le ministre a tenu à répondre personnellement à cette invitation et a montré par la même occasion qu'il avait des talents de professeur, parlant non pas comme un politicien mais comme un vrai prof; il a pris la parole pendant une heure et demie sans arrêt en définissant les habiletés à acquérir, en résumant ses propos, en rappelant les objectifs de son "plan de cours" et sans jamais recourir à aucune note.

André Boisclair a parlé - "à coeur ouvert" selon lui - de statistiques sur l'immigration, des différences de statuts, des bases minimales de l'intégration, soit le respect de nos règles démocratiques et du français comme langue commune, ainsi que des obstacles à l'inclusion.

Mais en "apprenant" la présence du journaliste de Forum, le professeur est subitement redevenu ministre. Confondant le journal de l'Université de Montréal avec les tabloïds des paparazzis, M. Boisclair a affirmé qu'il craignait d'être piégé même s'il s'adressait à plus d'une centaine de personnes. Il a alors cessé de répondre aux questions. Le journaliste répondait pour sa part à une invitation du professeur et avait informé de sa présence le bureau du ministre quelques jours auparavant.

Daniel Baril

25e anniversaire de la FAS

La doyenne de la Faculté des arts et des sciences, Mireille Mathieu, avait choisi de célébrer le 25e anniversaire de sa superfaculté à travers les lanternes du Jardin botanique. Quatre des anciens doyens avaient repondu à son invitation; ce sont, dans l'ordre habituel, Robert Lacroix, René J.A. Lévesque, Roland Rivest et Louis-Marie Tremblay.

Créée en 1972, la FAS allait réunir dans une même unité cinq facultés: lettres, philosophie, sciences, sciences sociales et arts. Elle compte aujourd'hui 28 départements et 13 500 étudiants.

Visite des recteurs d'Europe de l'Est

Dans l'ordre habituel, Gheorghe Rusnac, recteur de l'Université d'État de Moldavie, Dimitar Dimitrov, recteur de l'Université technique de Sofia, le recteur René Simard, Gheorghe Zgura, recteur de l'Université "politehnica" de Bucarest, et Karoly Ivanyl, président de l'École supérieure de commerce extérieur de Hongrie.

Une délégation composée de 21 recteurs et vice-recteurs d'universités d'Europe centrale et orientale, membres de l'Agence francophone pour l'enseignement supérieur et la recherche (AUPELF-UREF), ont effectué début octobre une visite d'une semaine dans les universités francophones du Canada.

L'Université de Montréal de même que les écoles affiliées Polytechnique et les HEC figuraient parmi la dizaine d'établissements universitaires qui faisaient l'objet du périple des recteurs et vice-recteurs bulgares, hongrois, moldaves et roumains.

Durant leur séjour à Ottawa, ils ont notamment rencontré des représentants de l'Agence canadienne de développement international et des différents conseils de recherche.

Organisée sous les auspices de l'AUPELF-UREF, cette visite devrait favoriser l'établissement de liens de coopération entre les universités d'Europe centrale et orientale et leurs homologues francophones du Canada.