Divers

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Nominations

Réjean Poirier, doyen de la Faculté de musique

Réjean Poirier, professeur à la Faculté de musique, vient d'en être nommé doyen par le Conseil de l'Université. M. Poirier est professeur d'orgue et de clavecin; il est responsable du programme de musique baroque et des grands ensembles. Il est également directeur artistique des productions Ummus. De 1986 à 1992, il a été vice-doyen aux études supérieures et à la recherche.

M. Poirier, qui est en poste depuis le 1er janvier, succède à Robert Leroux, qui a été récemment nommé doyen de la Faculté de l'éducation permanente.

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Le Conseil a également nommé récemment quatre nouveaux directeurs de département: il s'agit de Richard Patry au Département de linguistique et de traduction, de Amaryll Chanady au Département de littérature comparée, de Gérard Gaudet au Département de sciences économiques et de Michel Bouvier au Département de biochimie.

Pour sa part, le Comité exécutif a nommé Louise-Hélène Richard vice-doyenne de la Faculté de l'éducation permanente ainsi que quatre directeurs intérimaires: Bernard Mamet (Géologie), Jean-Gilles Latour (Pathologie et biologie cellulaire), Jean-Pierre Gagné (Orthophonie et audiologie) et Gilles Bélanger (Linguistique et traduction).

Léa Brakier-Gingras

Découvertes de l'année de Québec Science

Deux résultats de recherches effectuées à l'Université de Montréal figurent parmi les 10 découvertes de l'année 1997 sélectionnées par l'équipe du magazine Québec Science.

D'abord celle de la Dre Léa Brakier-Gingras, professeure au Département de biochimie, qui a élaboré une nouvelle approche dans la lutte contre le sida en agissant sur l'ARN des ribosomes des cellules infestées. Ses travaux, auxquels Forum a déjà fait écho, ont permis la mise au point d'un antisens pouvant éventuellement bloquer la réplication du VIH. La molécule et le procédé s'avèrent prometteurs pour l'élaboration d'un vaccin contre le sida.

L'autre recherche sélectionnée est celle de l'équipe du Dr Nabil Seidah, de l'Institut de recherches cliniques de Montréal. Les chercheurs ont découvert une enzyme qui ne s'exprime que dans les testicules et qui pourrait servir à la fois à diagnostiquer l'infertilité masculine et à produire un vaccin contraceptif pour hommes.

Des menus faciles à préparer

Délicieux et économiques

Pourquoi les étudiants pressés et sans le sou devraient-ils se passer de côtelettes de porc aux pommes, de soupe minestrone, de casserole olé olé ou de pain de veau aux pêches? C'est ce qu'on se dit au Service de santé, qui publie annuellement les signets Menu express. Tirés à 10 000 exemplaires, ces fiches très populaires présentent des menus simples, économiques et... nutritivement corrects.

"Cette année, nous avons privilégié les outils rapides et efficaces pour bien s'alimenter plutôt qu'un thème particulier. Ainsi, on s'adresse directement à notre population", explique Carole Chatelois, responsable de la campagne nutrition. Avec sa collègue Catherine Gosselin, également nutritionniste, elle a conçu les menus présentés sur les signets, soit trois repas par jour pendant six jours.

Ces signets colorés et de jolie facture (produit de la jeune boîte de graphisme Smarties) seront distribués sur les présentoirs des Services aux étudiants. Leur publication correspond au lancement des activités du Mois de la nutrition sur le campus. En mars, la saine alimentation sera à l'honneur et les nutritionnistes viendront à la rencontre des gens qui n'osent pas aller à elles. Elles offriront des consultations aux stands d'information dans la plupart des pavillons.

Parmi les activités prévues, on pourra assister, le 19 mars, à une conférence de Louise Thibault, de l'Université McGill, intitulée "Les aliments peuvent-ils influencer notre intellect et notre humeur?". Par ailleurs, on couronnera encore une fois le meilleur "chef étudiant" au terme de la cinquième édition du Concours de recettes. Plus de 500 personnes y ont participé l'an dernier. On reçoit des recettes par télécopieur, téléphone, courrier et courriel...

Ennemi no 1: la minceur

Le problème de nutrition numéro un à l'Université est l'obsession de la minceur, estime Mme Chatelois. C'est en tout cas le problème qui amène le plus de clients dans le cabinet des nutritionnistes. "Les étudiantes qui nous consultent frisent parfois la boulimie. Elles ne se nourrissent pas convenablement."

On ne conseille pas à ces personnes de manger au moins 2000 calories comme d'autres prescrivent 100 mg de médicaments. "Tout est question de comportement et du regard qu'on pose sur soi. C'est très délicat", remarque la nutritionniste.

M.-R.S.