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Divers


25e anniversaire de la FES

La Faculté des études supérieures a profité de la tenue de son assemblée statutaire annuelle le 11 décembre dernier pour souligner ses 25 ans; en effet, l'assemblée a été suivie d'une cérémonie à laquelle ont participé plusieurs doyens, vice-doyens, secrétaires et membres du personnel qui ont été les artisants de la FES depuis sa création, en 1972.

"25 ans, c'est peu, très peu" dans l'histoire des universités, a constaté le doyen Louis Maheu; il a rappelé qu'au début des années 1970 le Conseil des universités avait déploré le faible développement des études supérieures dans le réseau universitaire du Québec.

"L'Université de Montréal, a poursuivi M. Maheu, décidait alors de contribuer fortement à relever ce défi avec une structure facultaire particulière, la FES, pour assurer la coordination et le développement des programmes des cycles supérieurs; pour élever nos standards de qualité; pour stimuler l'articulation de l'enseignement à la recherche; pour élaborer des programmes interdisciplinaires; pour soutenir le cheminement étudiant aux cycles supérieurs, de l'admission à la remise des diplômes; pour regrouper un corps professoral de qualité au moyen de l'affectation aux cycles supérieurs."

Le Québec a depuis rattrapé son retard puisqu'il forme désormais au moins autant de diplômés à la maîtrise et au doctorat par 100,000 habitants que l'Ontario; pendant ce temps, les diplômés de la FES passaient de 769 (1972) à 2536 (1996).

Le doyen Maheu, qui est à la barre de la FES depuis juin 1996, a ensuite rendu hommage à chacune des équipes qui se sont succédé à la Faculté depuis sa création: celles d'Henri Favre, de Jacques Brazeau, de Jacques Boucher, de Bernard Cléroux sans oublier l'intérim de Louis Lessard.


Les démographes de l'INRS s'allient à ceux de l'UdeM

Une entente leur donne le statut de professeurs associés

De gauche à droite, Annick Germain, directrice de l'INRS-Urbanisation, Irène Cinq-Mars, vice-rectrice à l'enseignement à l'UdeM, Michel Lespérance, secrétaire général de l'Université, et Pierre Lapointe, directeur scientifique de l'INRS.

L'Université de Montréal et l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) ont signé une entente créant le Centre interuniversitaire d'études démographiques. Ce centre permettra aux chercheurs de l'INRS-Urbanisation de diriger des travaux de maîtrise et de doctorat, ce qui ne leur était pas permis, sauf en codirection avec des professeurs d'université. Ils obtiennent dès lors le statut de professeurs associés. Pour l'Université de Montréal, cette association permet de diminuer l'impact du départ de plusieurs professeurs du Département de démographie au cours des derniers mois.

"C'est un bel exemple de concertation interuniversitaire, a dit la doyenne de la Faculté des arts et des sciences, Mireille Mathieu. En créant une masse critique de chercheurs et de professeurs, nous assurons l'avenir de la démographie malgré les difficultés financières que les universités connaissent par les temps qui courent."

Le recteur René Simard, qui est à l'origine de ce projet avec le directeur scientifique de l'INRS, Pierre Lapointe, a aussi fait mention de la Commission universitaire sur les programmes (CUP). "Cette entente démontre que nous n'avons pas besoin de la CUP pour nous parler."

Bien qu'il ne faille pas parler de premiers pas vers la fusion des deux unités, le Centre interuniversitaire constitue toutefois un rapprochement. On ne s'en cache pas. "Cette participation se concrétisera à travers diverses étapes dont l'objectif est de rendre conjoints, au cours de cette entente, les programmes d'études supérieures entre l'Université de Montréal et l'INRS", peut-on lire dans le document signé par les deux parties.

Pour Pierre Lapointe, il ne s'agit de rien de moins qu'un mariage d'amour et de raison. "Je crois que la démographie contemporaine va prendre un envol, a-t-il dit en rendant hommage aux initiateurs de ce projet. Ce regroupement de chercheurs dans la région montréalaise ne peut qu'aider la discipline. La collaboration en recherche va s'accroître sensiblement."

Les nouveaux professeurs associés de l'Université de Montréal qui acquièrent ce statut grâce à l'entente signée avec l'INRS sont Benoît Laplante, Céline Le Bourdais, Jacques Ledent, Joël Mongeau et Marc Termote. La Faculté des arts et des sciences compte déjà 82 de ces professeurs qui ne reçoivent pas de rémunération.

M.-R.S.


Nomination du prochain recteur

Choisir le moins pire!

Le "débat" qui fait partie de la "course" au rectorat ressemble à nos campagnes politiques. Comme c'est le cas pour de nombreux choix et nominations dans notre université, il n'est pas question, dans la liste qui nous est proposée pour le rectorat, de choisir ou d'élire la meilleure personne mais la moins pire, car les meilleures ne sont pas intéressées! De ce point de vue, la recommandation de Gilles Brassard, malgré la liste de ses réussites, si modestement presentée, qui suivent sa signature, sans tenir compte de sa photo ainsi que de la grande de son idole (Forum no 15, p. 6), n'est pas la moins pire. Rappelons que le choix de G. Brassard se fixe sur le candidat R. Lacroix. Le principal atout de son candidat préféré est sa tendance, depuis plusieurs années, à vouloir devenir recteur.

Il y a aussi un autre problème récurrent dans le cas de la plupart des nominations et des choix dans notre université. Ce sont les comités de nomination: dans la plupart des cas, les membres de ces comités se sont déjà prononcés de façon non équivoque pour l'une des personnes soumises au choix, quand ils n'ont pas fait campagne active pour soutenir leur candidature préférée. Et, trop souvent par le passé, n'a-t-on pas vu tel membre ou tel membre d'un comité "récompensé" à la suite de la nomination de "son candidat" par une promotion ou nomination (p. ex. vice-doyen). En résumé, j'estime que la meilleure chose à faire pour l'avenir de notre université est de sélectionner la candidature la moins pire d'une part et d'autre part de souhaiter et d'espérer qu'aucun membre des comités de sélection ne soit promu, par la suite, à un poste administratif ou honorifique.

M. Ather Ali, professeur au Département de sciences biologiques (trop modeste pour lister toutes mes réussites, pas assez beau pour une photo)


N.D.L.R.: La décision de faire paraître les photographies de Louis Maheu, Patrick Molinari, Mireille Mathieu et Robert Lacroix (Forum du 24 novembre et du 8 décembre) ainsi que celle relative à leur format - le même pour tous, il va sans dire - ont été prises par la rédaction du journal et répond à de stricts impératifs d'information. En effet, Forum est un journal grand public et non une revue scientifique; or, pour la majorité des personnes, un visage en dit beaucoup plus qu'un nom. N'est-ce pas à la vue de leur visage qu'on reconnaît les gens en public?

Quant à la photo de M. Brassard, que nous avions également dans nos archives, nous l'avons publiée comme il nous arrive parfois de le faire pour les auteurs des lettres ouvertes que nous recevons; c'est ce que font d'ailleurs d'autres journaux.

Françoise Lachance, rédactrice en chef


Création d'un centre de ressources de l'espagnol

La doyenne de la FAS, Mireille Mathieu, le représentant du gouvernement espagnol, Gonzalo Gomez Dacal, et le recteur René Simard ont signé l'entente créant le Centre de ressources de l'espagnol.

L'Université de Montréal vient de s'enrichir d'une nouvelle ressource dans le domaine de l'enseignement des langues étrangères. Le Centre de ressources de l'espagnol a en effet été officiellement créé le 12 décembre dernier par la signature d'une entente entre l'Université et le ministère de l'Éducation et de la Culture d'Espagne.

L'objectif du Centre est de mettre à la disposition des étudiants, des professeurs et des chercheurs une importante collection de documents didactiques écrits et audiovisuels destinés à promouvoir la langue et la culture espagnoles. Cette documentation doit également être accessible aux responsables de l'apprentissage de l'espagnol des autres établissements d'enseignement du Québec.

"Le Centre est en fait destiné à la promotion de l'enseignement de l'espagnol dans tout le Québec, mais l'Université de Montréal en retirera aussi des avantages immédiats, souligne Marcel Lajeunesse, vice-doyen à la Faculté des arts et des sciences. La lettre d'entente a d'ailleurs été signée dans le contexte de l'instauration possible de l'enseignement d'une troisième langue dans les écoles secondaires et les cégeps." Selon M. Lajeunesse, 67% des établissements consultés ont dit souhaiter que cette troisième langue soit l'espagnol.

Le Centre de ressources de l'espagnol organisera également des séminaires et des ateliers portant sur des problèmes liés à l'enseignement de l'espagnol et sur la recherche en linguistique et en didactique de cette langue.

Le matériel de la bibliothèque du Centre sera fourni par le ministère de l'Éducation et de la Culture d'Espagne. En échange, l'Université de Montréal s'engage à fournir les locaux nécessaires à la bonne marche des activités du Centre. Elle fournira également le matériel informatique et audiovisuel nécessaire.

Le ministère de l'Éducation et de la Culture d'Espagne a nommé comme premier directeur du Centre Heliodoro Fontecha, reconnu pour son expertise dans l'enseignement de l'espagnol; il jouira également du titre de professeur invité au Département de littératures et de langues modernes à la Faculté des arts et des sciences.

M. Fontecha a déjà commencé, depuis quelques mois, à mettre en place l'infrastructure du Centre. Cet été, le Centre sera logé au 3744, rue Jean-Brillant, où l'on trouve déjà plusieurs ressources en enseignement des langues et en expertise internationale, soit le Centre d'études de l'Asie de l'Est (CETASE), le Centre canadien d'études allemandes et européennes, la chaire Jean-Monnet, le Bureau de la coopération internationale et, prochainement, le Collège des Amériques.

Le Centre de ressources de l'espagnol ajoutera son expertise à celle du CETASE et du Centre d'études allemandes au sein de la Direction de l'enseignement des langues, créée l'automne dernier par la Faculté des arts et des sciences.

Daniel Baril


Première conférence Albert-Mayrand

 

 

 

 

Albert Mayrand, professeur émérite de la Faculté de droit, a reçu des mains du juge en chef du Canada, Antonio Lamer, la distinction d'officier de l'Ordre du Canada. Cet événement a marqué la première conférence Albert-Mayrand, qui s'est déroulée à la Faculté le 27 novembre. Les conférences Albert-Mayrand se tiendront annuellement grâce à un don fait par les diplômés de la Promotion 1962 de la Faculté de droit.

Au cours de cette première conférence, la juge Claire L'Heureux-Dubé, de la Cour suprême du Canada, a rendu hommage à M. Mayrand, qui, après une brillante carrière à l'Université de Montréal, a été nommé juge à la Cour supérieure, puis à la Cour d'appel du Québec. Ensuite, à titre de jurisconsulte auprès de l'Assemblée nationale, il a rédigé plusieurs avis publiés dans le livre Incompatibilités de fonctions et conflits d'intérêts en droit parlementaire québécois (Éditions Thémis, 1997), qui a été lancé à cette occasion. Il a également participé à la préparation du Code civil du Québec, en vigueur depuis 1994.


L'aide d'urgence ne suffit pas, selon Jean Panet-Raymond

 

 

 

En permettant la création d'une pléthore d'organismes de charité, l'État masque le fait qu'il coupe dans les mesures sociales. C'est l'un des effets pervers de la mise en place des réseaux d'entraide, estime le directeur de l'École de service social, Jean Panet-Raymond.

"Je ne dénonce pas les gens qui se montrent généreux dans des campagnes comme la Guignolée ou celle des paniers de Noël; je dénonce les organismes qui ne font que de l'aide d'urgence. Donner des paniers ne suffit pas. Certains organismes disent: 'Vous voulez manger? Rendez-vous telle date, à telle heure. Il y aura un achat collectif, cuisine en groupe.' Ainsi, les gens se créent des contacts, s'intègrent dans un réseau."

Ce n'est pas par hasard, estime M. Panet-Raymond, que des politiciens en vue font leur apparition à Jeunesse au Soleil ou dans une grande banque alimentaire, ou que des grandes entreprises s'associent aux différentes collectes. "C'est du gros marketing", signale le professeur qui a été interviewé à plusieurs reprises sur cette question au cours des semaines précédant Noël. "Et cela sanctionne le désengagement de l'État. Je suis surpris de voir des gens comme Lorraine Pagé [présidente de la Centrale de l'enseignement du Québec] ou Françoise David [présidente de la Fédération des femmes] embarquer là-dedans."

Ironiquement, le directeur de l'École de service social a développé son point de vue critique à la suite d'une recherche effectuée pour le compte de la fédération des banques alimentaires, qui voulait mieux connaître l'impact des actions des organismes communautaires sur les politiques sociales.

M.-R.S.


Cinq boursiers en communication

 

Le Département de communication remettait, le 4 décembre dernier, cinq bourses à ses étudiants. Il s'agissait d'abord de la bourse Jacqueline-Blouin, créée à la mémoire de celle qui fut pendant plusieurs années rédactrice en chef de Forum; cette bourse a été remise à Yasmine El Jamaï (au centre) par la journaliste Claire Harting, du Journal de Montréal. Par la suite, Luc Giroux, du Groupe Cogeco, a remis les bourses Henri-Audet/FES à quatre étudiants; ce sont, de gauche à droite, Christiane Lynch, Sandrine Prom Tep, Bram Dov Abramson et Chloé Gaudet.


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