Divers

Comme en fait état la Société pour la promotion de la science et de la technologie depuis quelques années dans le cadre de ses quinzaines des sciences, concevoir des bactéries contre la pollution, mettre au point de nouveaux matériaux, élaborer des médicaments plus efficaces, rendre les ordinateurs plus performants, voilà autant de défis que pose le monde de la science en cette fin de 20e siècle. Qui sont ceux et celles qui participent à cette grande quête? Techniciens, scientifiques et ingénieurs, des hommes et des femmes qui vivent la science au quotidien et qui en sont fiers. Des gens qui pèsent, transvident, "pitonnent" et réfléchissent, bref qui cherchent de petites réponses à de grandes questions. Mais des gens qui sont encore trop peu visibles. Lorsqu'on pense aux femmes en sciences aujourd'hui, c'est le nom de Julie Payette, notre astronaute, qui revient toujours... Pourtant, il y en a bien d'autres, mais elles sont trop dans l'ombre. Les médias les ignorent quasiment, selon Claire Deschênes1 (titulaire de la Chaire des femmes en sciences et en technologie du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie), et quand ils ne le font pas elles sont présentées comme des marginales, parfois non féminines, ou comme des assistantes techniques! Même dans les milieux scientifiques, le phénomène est remarquable.

Le Mois de l'histoire des femmes, instauré en 1992 par Condition féminine Canada, veut justement sensibiliser davantage les citoyens aux contributions historiques des femmes de notre société et souligner leurs réalisations, élément déterminant de notre patrimoine. Le Comité permanent sur le statut de la femme à l'Université de Montréal veut rendre hommage à chacune des membres de notre communauté universitaire qui travaillent dans ces secteurs, où elles demeurent minoritaires et où elles sont encore confrontées à de multiples obstacles, tels la discrimination sur le plan de l'avancement professionnel et les pressions sociales qui rendent difficile la conciliation travail-famille, ainsi qu'aux stéréotypes entourant les carrières "non traditionnelles". Et comme le souligne Condition féminine Canada: "Pour que les femmes atteignent l'égalité économique, sociale et politique au 21e siècle, il est essentiel qu'elles aient accès à l'éducation, la formation et l'emploi dans les sciences et la technologie. L'histoire montre que les femmes ont apporté une contribution émérite et innovatrice à notre société par les sciences et la technologie. Il est important de continuer de découvrir, de reconnaître et de célébrer le point de vue des femmes et leurs réalisations créatives, qui font partie intégrante de notre identité."

Andrée Labrie, coordonnatrice
Comité permanent sur le statut de la femme

1. Interface, sept.-oct. 1997.

Lancement de la campagne campus

Centraide

Dans l'ordre habituel, Michèle Thibodeau-DeGuire, Pierre Dupras, Stéphanie Vidal, de l'organisme PROMIS, et le recteur René Simard.

La campagne Centraide de l'Université de Montréal a été officiellement lancée mercredi dernier au cours d'une réception destinée aux bénévoles dans le hall d'honneur du Pavillon principal. L'objectif de cette campagne sur le campus est de 200 000$.

Le recteur René Simard, la présidente et directrice générale de Centraide de la région de Montréal, Michèle Thibodeau-DeGuire, le président de la campagne campus, Pierre Dupras, et le secrétaire général de la FAECUM, Patrice Allard, étaient présents à ce lancement. Soulignons que, pour la première fois, la FAECUM s'associe à cette collecte de fonds.

Les bénévoles ont pu, par la même occasion, regarder un vidéo produit conjointement par l'U de M et par l'UQAM, vidéo qui fait la promotion de Centraide dans les universités et les collèges montréalais; une affiche produite par la Direction des communications et destinée au même public a également été présentée.

Enfin, des responsables d'un groupe subventionné par Centraide et travaillant dans le quartier Côte-des-Neiges, l'organisme PROMIS, ont souligné comment, depuis 1987, ils ont réussi à faciliter l'intégration des nouveaux immigrés dans cet arrondissement le plus multiethnique du Canada; c'est aussi un de ceux qui compte le plus de démunis avec une population de plus de 50% vivant sous le seuil de la pauvreté.

Au cours des prochaines semaines, plus d'une centaine de bénévoles solliciteront la communauté universitaire au nom de Centraide.