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Les 25 ans de la FES

L'équipe de direction de la Faculté des études supérieures: Fernand Roberge, vice-doyen du secteur des sciences de la santé; Georges Michaud, vice-doyen du secteur des sciences fondamentales et appliquées; Richard Bodéüs, vice-doyen du secteur des lettres et des sciences humaines; Louis Maheu, doyen; et Josée Schepper, adjointe au doyen.

La Faculté des études supérieures (FES) soulignera cette année son 25e anniversaire en mettant l'accent sur les défis à relever pour assurer le développement de l'enseignement supérieur à l'Université de Montréal.

"On ne veut pas se péter les bretelles mais se relever les manches", déclarait le doyen de la FES, Louis Maheu. Pour faire le point sur ces défis, la FES organise un colloque sur le rôle joué par les facultés des études supérieures dans le développement, sur la scène internationale, des études de deuxième et de troisième cycle.

Ce colloque aura lieu au printemps et comprendra une table ronde sur la formation professionnelle aux cycles supérieurs, un atelier sur les débouchés ouverts par ces études et une conférence traitant des défis majeurs à relever au tournant du millénaire. Un autre événement aura lieu à l'automne prochain et portera plus particulièrement sur l'interdisciplinarité aux cycles supérieurs.

 

Étudiants étrangers et persévérance

D'ici là, Louis Maheu entend poursuivre la réalisation des priorités qu'il s'est fixées à son entrée en fonction comme doyen il y a un peu plus d'un an. Parmi ces priorités figurent le recrutement étudiant et la persévérance aux études.

Au chapitre du recrutement, la FES vise un accroissement de la clientèle non québécoise dans ses programmes. Les données du Bureau de recherche institutionnelle montrent que l'U de M accueille un bon contingent d'étudiants de l'Europe francophone et de l'Afrique du Nord, mais qu'il y aurait sûrement des gains à faire du côté de l'Asie et de l'Europe de l'Est. Les recoupements entre domaines d'études et provenance fourniront également de précieux renseignements pour bien cibler les clientèles potentielles.

"Le français ne devrait pas nous arrêter dans nos efforts pour recruter des étudiants étrangers, estime M. Maheu. La dualité culturelle et linguistique de Montréal, son niveau de vie et la qualité de notre formation universitaire sont des atouts."

Les données d'un sondage (à paraître bientôt) permettant de distinguer le profil des décrocheurs et celui des persévérants serviront par ailleurs à établir un plan d'action visant à contrer le décrochage et à diminuer la durée des études.

"Les premières données nous permettent de voir que la situation économique n'est pas le seul facteur de décrochage, précise le doyen. Les étudiants qui peuvent travailler à l'Université comme auxiliaires d'enseignement ou chargés de cours, ceux qui ont des contacts étroits avec d'autres étudiants et ceux qui ont une bonne qualité d'encadrement de la part de leur directeur sont plus persévérants."

De nouvelles bourses, parrainées par la grande et la moyenne entreprise, devraient être mises à la disposition de ces étudiants. Une opération en ce sens est en cours avec la collaboration du Fonds de développement.

 

Interdisciplinarité

Au chapitre des programmes d'enseignement, la FES entend miser sur l'interdisciplinarité. L'évaluation à laquelle la Faculté a été soumise il y a deux ans avait signalé des faiblesses de ce côté. "Nous disposons maintenant du financement adéquat pour instaurer de nouveaux programmes interdisciplinaires et pour renforcer ceux déjà existants", souligne le doyen. Les premiers domaines visés par l'établissement de nouveaux programmes interdisciplinaires sont la toxicomanie, la pharmacoéconomie et le génie biomédical.

Ces disciplines du secteur de la santé sont également celles qui feront l'objet de l'instauration de programmes de formation continue aux cycles supérieurs. Un programme-cadre a déjà été produit avec le concours de la FEP, qui participera également à une étude de marché afin de cerner les besoins dans ce domaine.

L'amélioration de l'arrimage entre l'enseignement et la recherche est un autre aspect sur lequel travaille la Faculté des études supérieures. "Les diverses formes d'activités de recherche peuvent toutes être liées à des activités d'enseignement tout en respectant la spécificité des programmes, estime Louis Maheu. Une réflexion doit être faite en ce sens."

Finalement, la FES a entrepris une opération visant à faciliter et à alléger la procédure technique d'évaluation des mémoires. "Nous avons établi un modèle plus convivial, plus près de l'étudiant et qui devrait améliorer le service. Nous procédons à des simulations pour voir ce que cela donnerait dans différents départements."

Bref, un 25e qui apporte du pain sur la planche pour un autre quart de siècle.

Daniel Baril


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