À l'occasion
de la Semaine internationale de la francophonie, l'Agence francophone
pour l'enseignement supérieur et la recherche (AUPELF-UREF)
a procédé au lancement de sa nouvelle série
Savoir plus universités au sein de sa collection Universités
francophones. Les cinq premiers ouvrages de la collection ont
été lancés: Démographies africaines,
de Francis Gendreau; Droit de l'environnement, de J. Morand-Deviller;
Droit de l'urbanisme, de J. Morand-Deviller; Économétrie
appliquée, de Bernard Haudeville; et Maladies parasitaires
et tropicales, de J.-P. Nozais, M. Danis et M. Gentilini.
Savoir plus universités s'adresse à un lectorat
plus jeune, désireux d'aller à l'essentiel. La série
se concentre sur les priorités de la francophonie scientifique
et se propose de réagir rapidement aux besoins exprimés
par les étudiants. Chaque titre propose une synthèse
de l'état des connaissances dans la discipline et ouvre
la voie de la recherche sur cette discipline. L'auteur, choisi
parmi les spécialistes universitaires, est lui-même
une référence en la matière. L'accent est
mis sur des situations et exemples francophones, du Nord et du
Sud: références géographiques, épidémiologiques,
institutionnelles... Les thématiques toucheront la médecine,
l'agronomie, le droit, l'économie, l'environnement, la
démographie, la télédétection, l'ingénierie,
la linguistique ainsi que les biotechnologies animales et végétales.
On peut visiter le catalogue virtuel de l'AUPELF-UREF sur le site
REFER, à l'adresse suivante: http://www.refer.qc.ca/CATALOGUE
Le cadre comptable macro-économique et les pays en développement
est conçu à la fois comme un manuel d'enseignement
universitaire et comme un outil de révision à l'usage
des praticiens du développement; il donne, une fois n'est
pas coutume, une présentation vivante et opérationnelle
de la comptabilité macroéconomique, réelle
et financière, dans le contexte des pays en développement.
Certains défis comptables font l'objet de chapitres particuliers.
Ils portent sur l'estimation de la production ménagère
et des fuites de capitaux, la comptabilisation de l'aide en nature
vendue sur le marché des pays récipiendaires et
la construction des comptes environnementaux et des matrices de
comptabilité sociale. Chaque chapitre est suvi de problèmes
et d'exercices.
André Martens est professeur au Département de sciences
économiques et chercheur au CRDE; Bernard Decaluwé
est professeur à l'Université Laval.
André Martens et Bernard Decaluwé, Le cadre comptable
macro-économique et les pays en développement, Montréal,
Éditions Hurtubise HMH, 1996, 22,95 $.
Quelque 50 ans après
la mort de Jean Giraudoux et après la récente publication,
dans la Bibliothèque de la Pléiade, du Théâtre
complet et des OEuvres romanesques complètes, il apparaît
important de réévaluer l'ensemble de l'oeuvre de
celui que l'on a trop rapidement qualifié de «léger»
et de «précieux».
Le colloque qui s'est tenu du 26 au 29 septembre 1995 au Département
d'études françaises de l'Université de Montréal
a réuni, pour la première fois en Amérique
du Nord, les membres de la Société internationale
des études giralduciennes (SIEG).
Des spécialistes venus de plusieurs pays, parmi lesquels
la France, la Suisse, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande
et le Japon, se sont penchés sur les modalités de
l'écriture et sur ses enjeux dans l'oeuvre de Giraudoux,
qui n'a pas craint d'afficher ouvertement ses modèles,
qui a pratiqué toutes les formes de réécriture
- de la simple référence à l'emprunt, du
pastiche à la «parodie sérieuse» et
à l'adaptation -, entretenant ainsi un dialogue explicite
avec les grands textes antérieurs de la littérature.
Toute littérature n'est-elle pas «au second degré»
se demandent, après Giraudoux, les collaborateurs de cet
ouvrage?
Actes du colloque de la Société internationale
des études giralduciennes réunis par Lise Gauvin,
collection Paragraphes, Département d'études françaises,
Université de Montréal et Centre de recherches sur
les littératures modernes et contemporaines de Université
Blaise-Pascal (France).
«Ces apprentis
compositeurs vivaient les grands bouleversements sociaux de leur
époque: libération sexuelle, rejet des hiérarchies,
contestation de l'autorité, méfiance à l'égard
du pouvoir, explosion des cultures populaires. Aux modèles
universels de pureté proposés par l'avant-garde
s'opposait un monde sonore bigarré, métissé,
où se côtoyaient sans distinction hiérarchique
Webern, Frank Zappa, la musique balinaise, Bach interprété
par Glenn Gould, Stockhausen, Jacques Brel, Ligeti, Pink Floyd,
Pérotin le Grand, Miles Davis, la musique des Pygmées,
Steve Reich, Pierre Henry et les Beatles, Mahler, Keith Jarrett,
Xenakis, etc. Ainsi une génération se développait
avec l'étrange mais combien enivrant sentiment de détenir
les clefs de l'ensemble de la culture musicale planétaire.
Ils ont nourri de grands rêves, se sont abreuvés
d'utopie [...]» Jean Lesage
Au sommaire de ce numéro: «La génération
des baby-boomers»; «Compositeurs québécois
d'après l'Expo 67»; «Utopies, raclures et postmodernité»;
Gonneville, Daoust, Panneton, Boudreau, Provos, Arsenault, Rea»;
et des oeuvres de Pierre Chénier.
Circuit, revue nord-américaine de musique du XXe siècle,
volume 8, numéro 1, Autoportraits. Montréal, l'après
1967, printemps 1997, 92 pages, 18 $.
Conçu pour l'étudiant
en médecine, ce guide lui servira d'introduction à
la médecine clinique et lui sera utile dans ses stages
en médecine ambulatoire et en milieu hospitalier.
Pour le médecin en exercice dans un bureau, à l'urgence
ou en clinique externe, il pourra servir également d'aide-mémoire.
Il sera aussi utile aux étudiantes infirmières et
aux infirmières travaillant en milieu clinique et en pratique
ambulatoire.
L'auteur, Jean-F. Letendre, est professeur à la Faculté
de médecine et interniste à l'Hôtel-Dieu.
Jean-F. Letendre, Guide pratique de médecine clinique,
Mont-Royal, Décarie éditeur, 1997, 433 pages, 39,50
$.
Un an avant sa mort,
survenue en 1995, Paul Zumthor, professeur à l'Université
de Montréal et médiéviste de réputation
internationale, reprend son vieux projet de Babel, mythe sur lequel
il accumule plans, textes et manuscrits depuis des décennies.
«En sorte que Babel ou l'inachèvement peut être
considéré comme la quatrième version, ou
le quatrième "étage", d'un texte commencé
il y a près de 50 ans», écrit l'éditeur
Thierry Marchaise en préface.
Cet ouvrage posthume, entièrement rédigé
de la main de l'auteur qui le parachevait au moment de son décès,
est un livre testament, mais aussi un livre bilan: celui de notre
temps.
Paul Zumthor, Babel ou l'inachèvement, coll. La couleur
des idées, Paris, Éditions du Seuil, 1997, 225 pages.
La revue Théologiques, qui est éditée par la Faculté de théologie, consacre son dernier numéro à Satan. Au sommaire:
Théologiques, volume 5/1, Satan, mars 1997, 124 pages.