[page U de M][Accueil Forum][En bref][Calendrier][Vient de paraitre][Etudiants][Opinions]


Restructuration: phase 3

L'Université poursuit sa transformation.

Après les opérations Balises et GRÉPI, qui constituaient les étapes un et deux du processus de transformation des activités académiques de l'Université de Montréal, voici la phase trois dont la désignation - «un projet d'université pour l'avenir» - mise résolument sur la pensée positive.

Rappelons que le GRÉPI, dans son rapport remis l'automne dernier, recommandait une prolongation de son mandat parce qu'il n'avait pu aborder la question desstructures académiques de l'Université. Toutefois, devant le Conseil de l'Université, les représentants du GRÉPI ont fait valoir «qu'il appartient à la direction de l'Université de s'engager résolument dans la définition d'un projet d'université d'avenir et de prendre les moyens les plus appropriés pour faire face aux défis que lui impose la réalité budgétaire».

Le GRÉPI s'est ainsi rangé sur la voie d'évitement jusqu'à ce que la direction actualise la mission de l'Université à la suite des mesures de résorption du personnel découlant de la phase deux. Tout en prolongeant le mandat du GRÉPI jusqu'en janvier 1998, le Conseil a donc résolu de créer un nouveau groupe de travail ayant la responsabilité d'élaborer ce projet d'université de l'avenir.

Mission et profil maintenus

Le document d'orientation, préparé par le vice-recteur à la recherche et à la planification, Maurice St-Jacques, précise que l'élaboration du projet devra se faire en respectant les orientations déjà retenues dans les opérations Balises et GRÉPI. Il mentionne également que «l'essentiel de la mission institutionnelle n'est pas remis en question». Le profil de carrière professoral devrait maintenir les fonctions de base que sont l'enseignement disciplinaire, la recherche, la contribution aux cycles supérieurs et le service aux collectivités.

Une différenciation dans les tâches d'enseignement et de recherche pourra être envisagée selon les caractéristiques propres à chaque unité, mais cela exclut le désengagement en recherche et aux cycles supérieurs. «Les professeurs moins impliqués en enseignement et en recherche devraient être plus impliqués que la moyenne dans les autres activités de formation, indique le document. Par contre, cette modulation exclut l'institutionnalisation de deux profils de carrière distincts, l'un axé sur l'enseignement de 1er cycle et l'autre sur l'enseignement supérieur et la recherche.»

Le vice-rectorat à la recherche a d'abord voulu confier ce mandat à un groupe de travail formé du recteur, des quatre vice-recteurs, de huit doyens et de un professeur. À l'Assemblée universitaire, cette proposition s'est heurtée à un butoir; les membres, notamment les professeurs, ne comprenaient pas pourquoi cette mission ne relèverait pas plutôt du Comité de la planification.

Le message a été entendu et, le temps d'un ajournement aidant, le vice-recteur a modifié sa proposition afin de confier le mandat de la phase trois à un comité de la planification élargi. Aux 12 membres du comité - incluant cinq professeurs - viendront s'ajouter deux étudiants, un chargé de cours et un membre provenant des personnels non enseignants.

Les travaux de ce comité doivent «prendre appui sur la consolidation des forces de l'Université en matière d'enseignement et de recherche dans le réseau universitaire montréalais ou québécois de langue française».

Son mandat principal est de «préparer un projet de reconfiguration académique et structurelle de l'Université (partage des enseignements de base, masses critiques, regroupement d'unités, retrait graduel de secteurs d'activité, concertation interuniversitaire, etc.)». Le comité devra également «analyser des scénarios relatifs aux impacts académiques et financiers des changements proposés ainsi que leurs effets sur les chargés de cours».

Aux fins de son travail, le comité pourra constituer des groupes d'études et procéder aux consultations appropriées.

La proposition initiale prévoyait que le comité s'adjoigne quatre doyens à titre d'observateurs, soit ceux de la FES, de la FEP, de la FAS et de Médecine. Après un long débat sur la pertinence de la présence de ces observateurs, cet élément a été retiré à la suite d'une proposition du président du SGPUM.

Le comité devra remettre son rapport final pour le 30 septembre prochain, à la suite de quoi le GRÉPI devrait reprendre du service.

Daniel Baril


[page U de M][Accueil Forum][En bref][Calendrier][Vient de paraitre][Etudiants][Opinions]