À la Faculté de l'aménagement, l'augmentation
des étudiants est de 22 %.
Après trois baisses
consécutives, les admissions au trimestre d'automne à
l'Université viennent de se stabiliser.
Le nombre de candidats autorisés à s'inscrire dans
les programmes de premier cycle connaît une hausse de trois
pour cent par rapport à la même période, l'an
dernier, alors que la Faculté de l'éducation permanente
(FEP) enregistre une baisse de sept pour cent des étudiants
admis.
Les données fournies par le Service des admissions en date
du 20 septembre montrent que 58 étudiants de plus, soit
11 925 par rapport à 11 867 en 1995, sont autorisés
à s'inscrire dans des programmes de premier cycle et de
l'éducation permanente.
Au cours de la dernière séance de l'Assemblée
universitaire, le 23 septembre, le recteur René Simard
s'est d'ailleurs montré satisfait en indiquant que le nombre
d'inscriptions (à ne pas confondre avec les admissions)
pour le trimestre d'automne 1996 s'était maintenu par rapport
à l'an dernier.
Il a ajouté que, selon les plus récents chiffres
émanant de la Conférence des recteurs et des principaux
des universités du Québec (CREPUQ), il y aurait
une diminution d'environ cinq pour cent des inscrits dans l'ensemble
des universités québécoises, une proportion
qui, ajoute-t-il, reste cependant à confirmer.
«Nous avions prévu le maintien et nous l'avons. Il
faut être réaliste; il y a une baisse démographique
et un engouement pour le secteur technique. Je suis donc heureux
des résultats, d'autant plus que, pour les admissions,
nous avons maintenu le nombre de candidats sans changer les critères
de sélection», a-t-il confié plus tard à
Forum.
Le fait de permettre aux finissants du cégep de s'inscrire
dans quatre programmes au lieu de trois n'a certes pas nuit à
amortir la baisse des dernières années. On note
d'ailleurs que cette mesure a eu un impact important, faisant
passer le nombre de demandes d'inscriptions de 35 445 en 1995
à 44 237 cet automne.
C'est à la Faculté des sciences infirmières
que l'on enregistre la baisse la plus importante, soit 25 %. Le
vice-doyen aux études de premier cycle, André Duquette,
a déjà expliqué dans un article précédent
que cette diminution était largement imputable à
la baisse des inscriptions au certificat en milieu clinique au
profit du baccalauréat en sciences infirmières et
à une migration des étudiants vers certains programmes
de certificats offerts à la FEP.
Des baisses d'autorisations d'inscriptions sont également
enregistrées dans les facultés suivantes: Droit
(- 1 %), Médecine (-2 %), Médecine dentaire (- 2
%), Pharmacie (- 4 %), Sciences de l'éducation (- 2 %)
et Théologie (- 5 %).
À l'opposé, la palme de la hausse va à la
Faculté de l'aménagement, qui compte 22 % d'étudiants
de plus, soit 278 par rapport à 228 à l'automne
1995. Des hausses sont enregistrées dans les six programmes
de cette faculté.
Notons également la hausse potentielle de la clientèle
à la Faculté des arts et des sciences (8 %), au
Département d'éducation physique (17 %), à
la Faculté de médecine vétérinaire
(10 %) et à l'École d'optométrie (7 %).
La Faculté de musique, avec ses 184 étudiants admis,
a exactement le même nombre d'inscrits qu'à l'automne
1995. Enfin, le nombre d'étudiants dits visiteurs est en
baisse de 17 %.
Tous ces chiffres concernent les autorisations d'inscriptions
et sont très sûrs. Par contre, ils peuvent encore
légèrement varier, rappelle Fernand Boucher, directeur
du Service des admissions, certaines offres d'admissions n'ayant
pas encore été acceptées.
M. Boucher a également indiqué que la baisse des
autorisations d'inscriptions à la FEP était en partie
imputable au fait que plus d'étudiants s'y sont inscrits
l'été dernier. Par conséquent, ils n'ont
pas fait de demandes cet automne.
Enfin, il souligne qu'un plus grand nombre d'étudiants
à temps complet et d'étudiants à «gros»
temps partiel sont inscrits cet automne, ce qui est très
important, car les subventions du gouvernement sont calculées
en fonction du nombre de crédits-étudiants.
André Duchesne