Exposition
terminale en arts plastiques
Quelque
200 personnes ont assisté au vernissage de la dernière
exposition du Département.
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Luvre
de Justyna Latek, diplômée en histoire de lart
et étudiante au programme darts plastiques,
part dune volonté de confronter la photographie
à un support tridimensionnel. |
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Le soir du vernissage
de Exposition terminale, quelque 200 visiteurs se sont présentés
à lancien gymnase situé face au parc Jeanne-Mance.
On se serait cru à une fête familiale tellement lambiance
était chaleureuse. Pourtant, le titre donné à
lexposition de fin dannée des étudiants
en arts plastiques nest pas une figure de style
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Les
visiteurs qui se sont présentés au Pavillon Mont-Royal,
du 4 au 10 mai derniers, ont été accueillis
par une étrange sculpture représentant une femme-robot.
Cette création dÉric Nadeau a été
conçue à partir de pièces récupérées
dans des usines désaffectées de Lachine. |
«Cest
la dernière exposition avant la fermeture définitive
du programme darts plastiques», commente Justyna Latek,
étudiante et lune des bénévoles de lévénement.
La décision de fermer le programme, qui fait suite au plan
de reconfiguration exigé par le gouvernement, semble avoir
inspiré plusieurs jeunes artistes. Le noir et les allégories
sur la mort étaient prédominants dans les uvres
présentées, du 4 au 10 mai derniers, au Pavillon Mont-Royal.
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Par
le subterfuge de la lumière, les images projetées
à travers un filtre détoffes translucides
sapparentent à celles dun songe. Nuits fragiles
est luvre de lartiste Julie Faubert. |
Bien que vétuste,
le bâtiment plaisait beaucoup depuis 25 ans à ceux qui
loccupaient. Avant dêtre consacré aux arts,
le Pavillon a abrité le Département déducation
physique de 1964 à 1976. «Nous sommes très attachés
à ce lieu, a confié à Forum Julie Faubert,
qui termine son programme de majeur. La lumière y est belle
et les locaux créent une atmosphère favorable à
la création multidisciplinaire et à léchange.
Je me considère comme chanceuse davoir étudié
dans un tel environnement», dit-elle avec un serrement au cur.
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Les
robots ont un sexe, selon Éric Nadeau. Humanonyme est manifestement
masculin. |
«La disparition
du programme aura vraisemblablement des effets sur le milieu culturel
québécois, soutient Mme Faubert, puisque lUQAM
sera la seule université francophone à offrir une formation
en arts plastiques. Plusieurs artistes reconnus sont passés
par ici. Par exemple, la vidéaste Manon Labreque, le sculpteur
Michel Saulnier et le spécialiste dinstallations photographiques
Emmanuel Galland. Leur renommée rejaillit sur lUniversité.»
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Ce
corset de métal, de Hélène Coulombe, rappelle
linconfort de la gaine, qui a longtemps opprimé le
ventre des femmes. |
Malgré
ces récriminations, la jeune femme de 26 ans navait pas
envie de broyer du noir. Même si le bâtiment du 265, avenue
du Mont-Royal a accueilli, pour une dernière fois, des amateurs
darts qui ont pu assister à des performances musicales,
des créations en direct et des présentations duvres
vidéographiques.
Dominique
Nancy