ASSEMBLÉE
UNIVERSITAIRE
Léquilibre
budgétaire est maintenu pour 2001-2002
Les revenus
ont augmenté de plus de 80 M$ depuis lannée fatidique
1998-1999.
Le budget de fonctionnement
pour lannée 2001-2002, présenté à
lAssemblée universitaire le 30 avril dernier, fait état
de dépenses de lordre de 349 M$ pour des revenus de 350
M$. Léquilibre budgétaire, atteint au cours de
lexercice financier 1999-2000, est donc maintenu et paraît
pouvoir lêtre aussi loin que portent les prévisions,
cest-à-dire jusquen 2003-2004.
La principale source de revenus, soit la subvention du ministère
de lÉducation (MEQ), se situe à 279 M$, ce qui
représente une augmentation de 20 M$ par rapport à lexercice
précédent. Cette hausse inclut la bonification prévue
au contrat de performance signé entre lUniversité
de Montréal et le MEQ et qui sétablit à
9,3 M$ pour lexercice qui débute. Au terme de lexercice
2002-2003, cette bonification aura atteint un total de 58 M$.
Étant donné que les revenus engendrés par les
droits de scolarité passent de 74 M$ à 70 M$, laugmentation
totale des revenus de toute provenance se chiffre à 16 M$ par
rapport à 2000-2001, ce qui constitue 80,5 M$ de plus que pour
lexercice 1998-1999, alors que laugmentation des revenus
avait atteint le point zéro.
Quant aux dépenses, elles représentent une hausse de
17 M$ par rapport à lexercice précédent
et de 74,4 M$ par rapport à celui de 1998-1999.
Les prévisions budgétaires pour lexercice qui
commence se soldent par un surplus de près de 900 000 $ qui
sera versé au paiement de la dette, laquelle se situera, au
31 mai 2002, à 42,6 M$.
Le Comité du budget a par ailleurs fait du recrutement de professeurs
sa «plus haute priorité»: 11,7 M$ seront consacrés
à lengagement de professeurs réguliers, 1,5 M$
aux professeurs à temps partiel et un peu plus de 1 M$ aux
auxiliaires denseignement.
Selon les calculs effectués par le Comité sur le budget
de lAssemblée universitaire, les priorités du
réinvestissement sont, dans lordre, laugmentation
du corps professoral (38 % daugmentation), le soutien à
la recherche (11 %), les bibliothèques (9 %), les NTIC (8 %)
et les bourses détudes (7 %). Par ailleurs, il ny
a plus de contributions de lUniversité au Fonds de relance,
mais ceci est pratiquement annulé par la reprise des cotisations
au Régime de retraite.