Volume 35 numéro 23
12 mars
2001




ASSEMBLÉE UNIVERSITAIRE

Adoption du rapport du Groupe de suivi sur l’évaluation de l’enseignement
LAu cours de sa séance du 5 mars dernier, l’Assemblée universitaire a terminé l’étude du rapport du Groupe de suivi sur l’évaluation de l’enseignement et en a adopté les recommandations moyennant quelques amendements.

Au début de la discussion, Claire McNicoll, vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue, a tenu à apporter certaines précisions relatives à ce rapport. Celui-ci ne touche pas l’évaluation statutaire, dont les modalités sont prévues par les conventions collectives.

Le rapport ne porte que sur l’«enseignement-cours» (cours, séminaires, laboratoires, activités cliniques, etc.), dont l’évaluation se fait déjà dans 80% des unités. Il vise donc à faire en sorte que cette pratique soit généralisée dans toutes les unités.

On veut également s’assurer que l’anonymat des étudiants sera préservé en tout temps, y compris dans les activités en petits groupes comme les séminaires et les stages. Enfin, le document demande que toutes les unités rédigent un rapport tous les deux ans comme le font déjà certaines d’entre elles pour des raisons d’accréditation.


La saga des contrats

En début de séance, le recteur Robert Lacroix est revenu sur ce qu’il a appelé la «saga des contrats de performance». Bien que le ministre François Legault l’ait assuré que les contrats de performance seraient respectés, M. Lacroix est d’avis qu’une incertitude demeure pour les années à venir étant donné les aléas des budgets annuels et les fluctuations de la conjoncture économique.

Les paramètres de la formule de financement, dont plusieurs ne sont pas encore fixés, notamment le financement des clientèles additionnelles et celui des coûts du système, pourraient également faire varier à la baisse la subvention que l’Université prévoit recevoir de Québec. «Un financement à 70% des clientèles additionnelles plutôt qu’à 100% signifie pour nous 2,5 M$ de moins pour l’année qui se termine bientôt, a dit le recteur. Nous travaillons à faire respecter les engagements. Il nous faut donc conserver une très grande vigilance.»

Pour sa part, le vice-recteur exécutif Michel Trahan a indiqué que le budget de cette année devrait permettre de dégager un surplus de 1,5 M$ si la hausse de clientèle continue d’être financée à 100%. Pour l’année 1999-2000, le budget est pour ainsi dire équilibré, puisque le déficit sera de 800 000$.

«Mais pour 2001-2002, il faut s’attendre à des surprises, qui se font rarement à la hausse», a observé M. Trahan. Les priorités demeureront le recrutement des professeurs, le soutien financier aux étudiants, c’est-à-dire les bourses, les bibliothèques et le soutien technologique. «Au-delà, a-t-il affirmé, on verra. Nous irons prudemment pour éviter de prendre des engagements récurrents qui iraient en augmentant.»

Françoise Lachance