ASSEMBLÉE
UNIVERSITAIRE
Adoption
du rapport du Groupe de suivi sur lévaluation de lenseignement
LAu cours
de sa séance du 5 mars dernier, lAssemblée universitaire
a terminé létude du rapport du Groupe de suivi
sur lévaluation de lenseignement et en a adopté
les recommandations moyennant quelques amendements.
Au début de la discussion, Claire McNicoll, vice-rectrice à
lenseignement de premier cycle et à la formation continue,
a tenu à apporter certaines précisions relatives à
ce rapport. Celui-ci ne touche pas lévaluation statutaire,
dont les modalités sont prévues par les conventions
collectives.
Le rapport ne porte que sur l«enseignement-cours»
(cours, séminaires, laboratoires, activités cliniques,
etc.), dont lévaluation se fait déjà dans
80% des unités. Il vise donc à faire en sorte que cette
pratique soit généralisée dans toutes les unités.
On veut également sassurer que lanonymat des étudiants
sera préservé en tout temps, y compris dans les activités
en petits groupes comme les séminaires et les stages. Enfin,
le document demande que toutes les unités rédigent un
rapport tous les deux ans comme le font déjà certaines
dentre elles pour des raisons daccréditation.
La saga des contrats
En début de séance, le recteur Robert Lacroix est revenu
sur ce quil a appelé la «saga des contrats de performance».
Bien que le ministre François Legault lait assuré
que les contrats de performance seraient respectés, M. Lacroix
est davis quune incertitude demeure pour les années
à venir étant donné les aléas des budgets
annuels et les fluctuations de la conjoncture économique.
Les paramètres de la formule de financement, dont plusieurs
ne sont pas encore fixés, notamment le financement des clientèles
additionnelles et celui des coûts du système, pourraient
également faire varier à la baisse la subvention que
lUniversité prévoit recevoir de Québec.
«Un financement à 70% des clientèles additionnelles
plutôt quà 100% signifie pour nous 2,5 M$ de moins
pour lannée qui se termine bientôt, a dit le recteur.
Nous travaillons à faire respecter les engagements. Il nous
faut donc conserver une très grande vigilance.»
Pour sa part, le vice-recteur exécutif Michel Trahan a indiqué
que le budget de cette année devrait permettre de dégager
un surplus de 1,5 M$ si la hausse de clientèle continue dêtre
financée à 100%. Pour lannée 1999-2000,
le budget est pour ainsi dire équilibré, puisque le
déficit sera de 800 000$.
«Mais pour 2001-2002, il faut sattendre à des surprises,
qui se font rarement à la hausse», a observé M.
Trahan. Les priorités demeureront le recrutement des professeurs,
le soutien financier aux étudiants, cest-à-dire
les bourses, les bibliothèques et le soutien technologique.
«Au-delà, a-t-il affirmé, on verra. Nous irons
prudemment pour éviter de prendre des engagements récurrents
qui iraient en augmentant.»
Françoise
Lachance