Volume 35 numéro 19
5 février 2001




COURRIER

SVP, un peu de service à la librairie
Avant le début des cours en janvier, j’avise la librairie centrale que le nombre d’étudiants dans mon cours a augmenté et je m’assure que le nombre de livres et de recueils de textes sera suffisant pour eux. «Aucun problème, me répond-on, on imprime et on commande toujours à la baisse parce que les étudiants ne se procurent pas les manuels.» Ah bon!

Or, après une semaine et une heure et demie d’attente, plus de livres. Je téléphone de nouveau pour m’informer de la prochaine livraison. «Ne vous inquiétez pas, cette fois il y en aura pour tout le monde.»

Deuxième semaine, une autre heure et demie d’attente. Plus de livres. Encore? Cette fois, j’ose écrire. On doit sûrement avoir des problèmes de communication puisque, à la troisième semaine, on manquait toujours de recueils de textes. Peut-on m’expliquer? Non, ce n’est pas nécessaire. J’ai tout compris. Les années antérieures, j’apportais les livres et les recueils dans la classe et les vendais aux étudiants. Pour ce faire, je prenais un taxi pour me rendre à l’immeuble où se donnait le cours et je devais chercher un chariot ou faire deux voyages pour monter les livres à la salle de classe. Ridicule, me direz-vous, puisqu’il y a la librairie qui offre ce service. C’est bien ce que je croyais.

Huguette Bernard
Faculté des sciences de l’éducation