Les
docteurs sur les bancs de lécole
Quelque
646 inscriptions aux 9es Journées annuelles du Département
de médecine
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Le
Dr Jean L. Perreault est pneumologue à lhôpital
Notre-Dame du CHUM et préside depuis cinq ans les
Journées annuelles du Département de médecine.
«On commence en janvier, on termine en décembre!» |
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Les 30 novembre
et 1er décembre derniers, la salle à manger du Palais
des congrès de Montréal était pleine à
craquer domnipraticiens venus de partout au Québec pour
assister aux 9es Journées annuelles du Département de
médecine. Au total, 646 personnes, dont 125 résidents,
sy étaient inscrites; quand on pense que le Québec
compte 7760 omnipraticiens, cela représente près de
7% de la profession réunie dans un même lieu.
«Cest certainement le congrès de formation continue
le plus complet offert aux généralistes», souligne
un médecin venu de la région des Bois-Francs pour ces
deux journées organisées par lunité de
formation professionnelle continue de la Faculté de médecine.
Il avait assisté en avant-midi à un atelier sur les
problèmes lombaires et comptait suivre, en après-midi,
une présentation sur le traitement des infections des voies
urinaires. «On a lembarras du choix», a dit-il déclaré
en rassemblant ses documents avant de disparaître dans un corridor
du Palais des congrès.
«Cest un gros travail, mais nous sommes très satisfaits
des résultats, a expliqué le président du comité
organisateur, le Dr Jean L. Perreault. Il sagit de notre meilleure
année pour ce qui est de la participation. Mais cest
surtout du côté qualitatif que nous pouvons nous réjouir.
Dans les fiches que nous avons distribuées lan passé,
98% des répondants disaient avoir lintention de revenir
et autant se proposaient de recommander cette rencontre à leurs
confrères. Ils semblent être passés de la parole
aux actes puisque les deux tiers des personnes inscrites cette année
ont déjà assisté à notre congrès.»
Durant cette rencontre de deux jours, 80 ateliers donnés par
40 conférenciers ont été présentés.
Tous sont de lUniversité de Montréal «à
une ou deux exceptions près», a signalé le Dr
Perreault. De plus, les organisateurs ont innové en organisant
un jeu-questionnaire sur les problèmes digestifs courants,
une parodie du jeu télévisé Les détecteurs
de mensonges. «Ça sest bien passé, a
dit le Dr Perreault. Il y avait un climat de bonne humeur semblable
à celui qui caractérise lensemble du congrès.»
Le jeu-questionnaire sintégrait dans un symposium sur
les problèmes digestifs souvent traités par les omnipraticiens:
syndrome du côlon irritable, dyspepsie, reflux gastro-
oesophagien, etc. Des thèmes comme la vaccination contre linfluenza
et les nouveaux hypoglycémiants étaient également
abordés en marge des ateliers.
Les médecins, a déclaré le Dr Perreault, ne sont
pas tenus de participer à ce type de rencontre. Mais ils y
sont fortement encouragés par la Fédération des
médecins omnipraticiens du Québec. De plus, leur conscience
professionnelle leur dicte de se mettre à jour. Comme la
expliqué ce médecin de Plessisville: «La profession
évolue si vite que ce genre dactivité est essentiel.
Si lon ne se tient pas au fait des dernières découvertes,
on est vite dépassé.»
En outre, le congrès financé par plusieurs sociétés
pharmaceutiques engendre des profits réinvestis dans la formation
professionnelle continue. Lan dernier, la rencontre a permis
de récolter 50,000$.
M.-R.S.