Les perspectives d’emploi dans les secteurs électrique et électronique
Le Centre e-Poly effectuera une étude entièrement informatisée sur cette industrie.

De gauche à droite, Louis-A. Lefebvre, directeur du Centre d’expertise en commerce électronique e-Poly; Diane Lemieux, ministre d’État au Travail et à l’Emploi et ministre responsable de l’Emploi; et Laurence Zert, présidente du Comité sectoriel de la main-d’oeuvre de l’industrie électrique et électronique.

Le Centre d’expertise en commerce électronique e-Poly, de l’École Polytechnique, collaborera, au cours des prochains mois, à la réalisation d’une étude auprès de 250 entreprises du secteur des produits électriques et électroniques afin de définir le profil de la main-d’oeuvre de ce domaine et de dégager les perspectives d’avenir la concernant.

La particularité de l’étude, conduite par le Comité sectoriel de la main-d’oeuvre de l’industrie électrique et électronique, est d’être entièrement conçue sur support électronique. Les répondants auront accès au questionnaire par l’entremise d’Internet et l’analyse des données se fera de façon instantanée à l’aide d’un logiciel de traitement de l’information.

Le coup d’envoi de cette étude a été donné par la ministre d’État au Travail et à l’Emploi, Diane Lemieux, le 20 novembre dernier, alors qu’elle était de passage à l’École Polytechnique. Emploi-Québec a investi 265,000$ dans le laboratoire e-Poly, dont 75,000 serviront à la réalisation de l’étude sur l’industrie électronique.

Le Centre d’expertise en commerce électronique e-Poly a pour objectif de stimuler l’acquisition de compétences et de savoir-faire en matière de commerce électronique par la recherche, le développement, la formation et la veille concurrentielle. Pour sa part, le Comité sectoriel de la main-d’oeuvre de l’industrie électrique et électronique, qui pilote le projet d’étude, rassemble des représentants des employeurs et des travailleurs et des partenaires publics et privés de ce secteur.

L’idée de mener une étude sur support électronique vise plusieurs fins: rendre plus efficace la collecte de données et le traitement de l’information recueillie; diminuer les coûts relatifs à la collecte de l’information; créer une banque de données propre au secteur concernant la main-d’oeuvre; pouvoir effectuer des études longitudinales sur la main-d’oeuvre du secteur; pouvoir effectuer des analyses comparatives sectorielles.

Les résultats de l’étude seront connus en mars 2001.