 Volume 35 numéro 9 30 octobre 2000 |
COMMUNIQUÉS
Activités
maintenues le 27 novembre
Alors que la loi
québécoise oblige les établissements d’enseignement
à donner congé aux étudiants le jour d’un
scrutin, la loi fédérale ne fixe aucune contrainte à
ce sujet.
Comme elle l’avait fait à la dernière élection
fédérale, l’Université de Montréal
maintiendra ses activités d’enseignement courantes le
27 novembre, jour du scrutin fédéral.
La direction de l’Université estime qu’elle doit
donner priorité à son devoir d’assurer la prestation
des cours d’autant plus qu’elle ne pouvait prévoir
la date de l’élection au moment de la préparation
du calendrier universitaire et que les professeurs ont déjà
planifié les cours, les laboratoires et les activités
cliniques.
Par ailleurs, l’Université accorde une grande importance
au libre exercice du droit de vote et a tenu à s’assurer
que sa décision n’empêcherait personne de s’en
prévaloir. Ainsi elle présume que la grande majorité
de ses professeurs et de ses étudiants pourront voter puisqu’ils
ne sont pas tenus à une présence continuelle à
l’Université durant les heures d’ouverture des bureaux
de vote. De plus, Élections Canada prévoit des jours
de vote par anticipation les 17, 18 et 20 novembre (entre 12 h et
20 h) de même que la possibilité de voter par la poste
à compter du 22 octobre en demandant un bulletin de vote spécial
avant le 21 novembre 18 h (voir le site Web d’Élections
Canada).
Enfin, l’étudiant a le choix de s’inscrire à
son domicile ou à une résidence temporaire.
Source: vice-rectorat à l’enseignement de premier cycle
et à la formation continue.
Faculté
de médecine vétérinaire
Consultation
pour le renouvellement de mandat du doyen
Toute personne
(ou tout groupe de personnes) qui voudrait se faire entendre au sujet
du renouvellement de mandat du doyen de la Faculté de médecine
vétérinaire est invitée à rencontrer le
Comité de consultation.
À cette fin, le Comité tiendra des audiences le jeudi
2 novembre de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h.
Afin que soit établi l’horaire, on voudra bien prendre
rendez-vous le plus tôt possible au 343-7531.
Lancement
de la campagne Campus 2000
Octobre: mois
de la participation et de l’engagement
Le 25 octobre dernier,
les membres de la communauté universitaire ont assisté
au lancement de la campagne Campus 2000. C’est sur le thème
de la musique d’hier et d’aujourd’hui que s’est
déroulée cette activité. Animé par Patrick
C. Robert, vice-recteur aux affaires publiques et au développement,
l’événement a été l’occasion
pour le recteur Robert Lacroix de remercier l’ensemble des donateurs
et de dresser le bilan de la campagne Un monde de projets. Il a ainsi
pu annoncer que l’objectif de 125 M$ devrait être dépassé
d’ici la fin de la campagne. Guy Bisaillon, membre du cabinet
de campagne, a souligné l’importance pour la communauté
d’affaires de l’appui donné à cette campagne
par le personnel de l’Université.
La professeure Évelyne Lapierre-Adamcyk, qui a accepté
encore cette année de présider la campagne annuelle,
s’est dite touchée par l’engagement des membres du
personnel dans la campagne de 1999 et souhaite que la participation
soit aussi grande cette année. Elle a également tenu
à remercier Yves Joannette et Émile Sayegh d’avoir
accepté de coprésider pour une deuxième année
cette campagne.
Martin Carpentier et Jean-François Normand, deux clarinettistes
diplômés de la Faculté de musique, ont ensuite
interprété 3 duos, de Bernard-Heinrik Crusell,
et Views of the Blues, de Gordon Lewin.
C’est avec un air de fête qu’a démarré
la campagne Campus 2000.
DES NOUVELLES
DE... Pharmacie et Médecine dentaire
Nouvelle
subvention FCI
La Faculté
de pharmacie a reçu, conjointement avec la Faculté de
médecine dentaire, une subvention de la Fondation canadienne
pour l’innovation (FCI) totalisant 780,000$ pour l’achat
de deux microscopes à la fine pointe des plus récentes
technologies.
La FCI est une société fédérale autonome
créée en 1997 afin d’accroître la capacité
des universités, collèges et hôpitaux du Canada,
et d’effectuer de la recherche et du développement technologique
de calibre international. Elle finance 40% des montants proposés,
le manque à gagner étant assuré par des partenaires
industriels et, pour les universités québécoises,
par le gouvernement provincial.
Cette subvention de la FCI est la quatrième que la Faculté
de pharmacie reçoit de cet organisme depuis sa création.
Parrainée par le professeur Patrice Hildgen pour le secteur
des technologies pharmaceutiques et par le professeur Antonio Nanci
pour la médecine dentaire, cette subvention commune est la
première consécration d’une collaboration entre
les deux facultés portant sur des travaux de recherche qui
auront comme objectif l’élaboration de nouvelles formes
pharmaceutiques pour l’administration buccale des médicaments.
Par exemple, un polymère offrant un support physique à
la gencive atrophiée dans la maladie parodontale, tout en permettant
la libération locale de médicaments et de facteurs de
croissance afin de régénérer le tissu disparu,
serait une approche thérapeutique nouvelle de cette maladie.
Les subventions précédentes de la FCI avaient été
attribuées à Jean-Louis Brazier et Jean-Christophe Leroux
ainsi qu’à Céline Fiset, pour un total dépassant
le million de dollars.
Inauguration du siège de l’AUF
 |
Boutros Boutros Ghali |
Le secrétaire
général de l’Organisation internationale de la
Francophonie, Boutros Boutros Ghali, a inauguré le nouveau
siège de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF)
et son bureau Amérique du Nord à Montréal le
17 octobre dernier.
«Une inauguration est toujours un moment solennel. Mais c’est
surtout le symbole d’un commencement, un nouveau départ.
Je veux donc voir dans ces nouveaux locaux le signe que l’Agence
universitaire est, elle aussi, en pleine expansion», a déclaré
M. Boutros Ghali à la cérémonie d’inauguration.
Cette cérémonie se déroulait en présence
de plusieurs personnalités, dont le ministre de l’Éducation
François Legault, le fondateur de l’AUPELF maintenant
devenue l’Agence universitaire de la Francophonie, Jean-Marc
Léger, et le recteur Robert Lacroix.
Rappelant qu’il est d’abord un universitaire, M. Boutros
Ghali a indiqué qu’il place «l’indépendance
au plus haut rang des valeurs de l’université».
Il a salué le climat de confiance qui préside à
la réforme de l’Agence universitaire sous la direction
de la rectrice Michèle Gendreau-Massaloux pour affronter les
nouveaux défis qui se présentent à l’université
du 21e siècle et répondre aux attentes des universités
du Sud.
Pour sa part, le ministre François Legault a précisé
que l’internationalisation des activités universitaires
constitue un des axes prioritaires de son ministère. «L’Agence
universitaire de la Francophonie est un des moyens privilégiés
pour permettre aux universités québécoises de
s’ouvrir sur le monde francophone. Et ses activités s’inscrivent,
selon nous, dans les orientations politiques claires que nous avons
prises comme gouvernement à l’égard de nos universités.
L’Agence est un relais pour mettre en oeuvre ces orientations»,
a déclaré M. Legault.
Le recteur Robert Lacroix a indiqué que «l’Université
de Montréal est fière de loger en ses murs, depuis maintenant
près de 40 ans, une association aussi importante que l’Agence
universitaire de la Francophonie».
L’Agence universitaire de la Francophonie est une association
d’universités fondée en 1961 à l’Université
de Montréal, où elle a établi son siège
et son bureau Amérique du Nord. Elle regroupe quelque 400 universités
et établissements d’enseignement supérieur et de
recherche membres, principalement dans les pays francophones, et près
de 350 départements d’études françaises
dans le monde.
Soutien
au gardiennage
Bourses pour étudiants à temps partiel
Ce nouveau programme offre aux étudiants des trois cycles ayant
des enfants à charge un remboursement des frais de garde pour
leur permettre de suivre des cours à temps partiel, le soir
ou la fin de semaine, à l’Université de Montréal.
Dans le cas où la personne vivrait avec un conjoint, ce dernier
doit également être aux études. La bourse varie
de 150$ à 400$ selon le nombre de cours suivis et est renouvelable
au trimestre d’hiver. Renseignements et formulaires au Bureau
de l’aide financière, Pavillon J.-A.-DeSève, 4e
étage; téléphone: 343-6145; Internet: <www.baf.umontreal.ca>
(cliquer sur «Répertoire»).
Banale
la violence? C’est pas normal
«Banale la violence? C’est pas normal» est la réflexion
que proposent les étudiants du stand Écoute-référence
pour souligner la Semaine de la violence dans les relations hommes-femmes,
organisée par le Service d’action humanitaire et communautaire.
La violence hommes-femmes peut prendre plusieurs formes. Selon Statistique
Canada, 27% des femmes victimes de violence sont âgées
de 18 à 24 ans. De récentes études indépendantes
montrent que les hommes sont de plus en plus victimes de violence
de la part des femmes. Qu’il s’agisse de violence psychologique,
verbale, physique ou sexuelle, la violence hommes-femmes ne fait pas
de discrimination: elle frappe tous les groupes à différents
degrés.
Au cours de la Semaine de la violence dans les relations hommes-femmes,
tous sont conviés à venir rencontrer l’équipe
bénévole du stand Écoute-référence,
composée d’étudiants à l’écoute
de leurs pairs éprouvant le besoin de se confier ou voulant
aider un proche en difficulté. Pour en savoir plus sur les
causes de la violence hommes-femmes ainsi que sur les ressources disponibles,
vous êtes invité à visiter le stand de 10 h à
14 h au Pavillon André-Aisenstadt les 31 octobre, 1er et 2
novembre et au Pavillon Marie-Victorin les 7, 8 et 9 novembre. Renseignements:
Sylvie Corbeil ou Sophie Chartrand, responsables du stand. Téléphone:
343-7896.
Avis aux étudiants étrangers
Les étudiants étrangers doivent s’assurer, d’ici le 31 octobre, que leur dossier auprès du Bureau des étudiants internationaux contient les documents suivants: une preuve de la couverture médicale et une copie du Certificat d’acceptation du Québec ou, s’ils en sont exemptés, du permis de séjour d’études. Ces documents doivent être valides pour tout le trimestre d’automne 2000.
Il est important de compléter son dossier afin de répondre aux directives du ministère de l’Éducation du Québec. Sinon, après le 31 octobre, le Registrariat annulera l’inscription pour le trimestre d’automne. Cette mesure ne dégage pas l’étudiant de son obligation de payer ses droits de scolarité.
On peut se présenter au Bureau des étudiants internationaux, Pavillon J.-A.-DeSève, du lundi au vendredi, entre 9 h et 12 h et entre 13 h 30 et 17 h. Renseignements: (514) 343-6935.
Journée
de la recherche en éducation
Une journée
de la recherche à l’intention des étudiants de
1er cycle en éducation se tiendra le mercredi 1er novembre
au Pavillon Marie-Victorin (salle B-328) sur le thème «La
formation par la recherche et pour la recherche».
Au programme:
• 14 h: champs d’intérêt des professeurs et
des départements dans la recherche; laboratoires et groupes
de recherche; programmes d’études aux cycles supérieurs;
bourses d’études; association étudiante aux 2e
et 3e cycles.
• 15 h: accueil par la vice-doyenne Manon Théorêt
et allocution d’ouverture de Georges Michaud, vice-doyen à
la Faculté des études supérieures.
• 15 h 30: table ronde «Qui est un chercheur, qui est une
chercheuse potentielle?» avec les professeurs Françoise
Armand, Luc Brunet et Louise Marchand et les étudiantes Karine
Busilacchi, Catherine Hébert et Josefina Rossell.
• 17 h: allocution de clôture de la doyenne Gisèle
Painchaud.
Des stands d’information pourront être visités à
compter de 14 h.
Jouer
pour enseigner
Sept maîtres
musiciens seront au service de deux oeuvres maîtresses du répertoire
de la musique de chambre à un concert tout en mélodies
offert dans le cadre du 50e anniversaire de la Faculté de musique.
L’incontournable Septuor opus 20, de Ludwig van Beethoven,
et le Grand septuor en Sib, de Franz Berwald, seront interprétés
par les professeurs de la Faculté de musique le vendredi 3
novembre à 20 h à la salle Claude-Champagne, 220, avenue
Vincent-d’Indy. On pourra se procurer les billets (15$, 12$ et
8$) le soir même à la billetterie de la salle Claude-Champagne
ou en composant le 842-2112.
La finesse, la rigueur et l’émotion seront assurément
au rendez-vous, où les sept musiciens, tous des passionnés,
contribuent en outre à la vie musicale montréalaise
par leur talent de pédagogue et par leurs divers engagements
en tant qu’interprètes. La formation sera composée
d’André Moisan à la clarinette, de Stéphane
Lévesque au basson, d’Anne Robert au violon, de Jutta
Puchhammer à l’alto, de Thérèse Motard au
violoncelle, de Jacques Beaudoin à la contrebasse et enfin
de Jean Gaudreault au cor.
Les septuors de Beethoven et de Berwald utilisent non seulement les
mêmes instruments, mais ils ont tous deux été
entrepris par des hommes qui n’avaient pas atteint la trentaine.
Ceci explique peut-être la fraîcheur qui émane
de ces deux oeuvres colorées, truffées de mélodies
mémorables, et qui exploitent pleinement les diverses ressources
instrumentales, sollicitées avec science et virtuosité.
Une effervescence et une imagination toutes classiques se dégagent
du Septuor de Beethoven (créé en 1800), rappellant
Haydn et Mozart. Le Grand septuor de Berwald (dont la composition
s’est étirée sur une dizaine d’années
et qui a finalement été créé en 1828),
quant à lui, est davantage tourné vers le romantisme,
avec ses audaces harmoniques qui évoquent Schubert. Contrairement
à Beethoven qui, grâce à son pétillant
Septuor, a acquis une considérable popularité
auprès de l’aristocratie et des amateurs de musique de
Vienne, Berwald, toutefois, ne connaîtra qu’un succès
critique sans lendemain. Il luttera d’ailleurs toute sa vie contre
l’indifférence du public de sa Suède natale et
abandonnera plus d’une fois la musique, pour travailler, entre
autres, dans une fabrique de verre et comme écrivain dans divers
périodiques de Stockholm. Ce n’est qu’au 20e siècle,
bien après sa mort (1868), qu’on admirera ses symphonies,
ses opéras et ses pièces de musique de chambre, au langage
riche si original.
Pour plus de détails sur la programmation du 50e anniversaire
de la Faculté: <www.umontreal.ca>.
