Volume 35 numéro 2
5 septembre 2000


 


Deux concerts pour la rentrée universitaire
Yelo Molo et Les frères à cheval font danser et chanter quelque1000 étudiants à la place de La Laurentienne.

La formation musicale Yelo Molo a offert, le 29 août dernier, une formidable prestation à la place de La Laurentienne. Deux de ses membres – Yanick Boivin (batterie) et Louis-Patrick Fréchette (guitare) – étudient en interprétation jazz à la Faculté de musique.

Près de 400 personnes se sont rassemblées dès 17 h le 29 août dans la cour intérieure située entre le Pavillon 3200 Jean-Brillant et la Bibliothèque des lettres et des sciences humaines. La foule a accueilli chaleureusement la jeune formation musicale Yelo Molo, un septuor aux accents pop-rock-ska et autres tendances rythmées. Un quart d’heure plus tard, le nombre de spectateurs avait doublé. Le party était pris.

«Vous êtes un public formidable», a lancé entre deux chansons le leader du groupe, Stéphane Yelle. Même si Yelo Molo n’existe que depuis un an dans sa forme actuelle, le «party band» a vite trouvé sa clientèle. En témoigne la participation des spectateurs: plusieurs fredonnaient les paroles de ses chansons. Il faut dire que Du tout et Gros zéro, les deux premiers extraits du compact intitulé Écoute, connaissent un franc succès à la radio.

«C’est la musique idéale pour faire le ménage!» a dit à la blague la choriste Karine Tessier. La formation n’hésite pas à interpréter des pièces comiques et des thèmes de dessins animés afin de mettre de l’ambiance. Le petit castor en est un bel exemple.

Une étape importante dans l’année universitaire
Avec leur musique rock à saveur made in Quebec, Les frères à ch’val ont pris la relève à 19 h 45. Yelo Molo s’est alors joint à la foule, composée d’anciens et de nouveaux étudiants de l’UdeM et d’autres universités, pour écouter le quintette le plus célèbre du Plateau.

«C’est weird d’être icitte. J’ai jamais mis les pieds à l’université, a déclaré le chanteur et guitariste Polo. L’avenir du Québec est entre vos mains. Vive la jeunesse et bonne rentrée!» L’atmosphère s’est élevée d’un cran lorsque Les frères ont entamé Cauchemar, un succès de Robert Charlebois des années 1970. Puis, la bande à Polo a poursuivi avec des chansons de son deuxième album, Amour, paix et foin. Sur l’air de Lé zaricos sautés, un grand nombre de spectateurs sautillaient les bras en l’air.

Dans cette ambiance survoltée, les musiciens n’ont pas eu trop de mal à virer la place à l’envers. Façon de parler, car le spectacle s’est déroulé sans aucun incident, signale Marcel Descart, surintendant depuis 22 ans à la Sûreté de l’Université. Son équipe était appuyée par une quinzaine d’autres agents de sécurité engagés pour l’occasion par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM).

Pour Benoît Riopel, coordonnateur aux affaires internes à la FAECUM, les objectifs des spectacles et des autres activités de la rentrée sont atteints. «Je crois que le programme mis sur pied a permis aux étudiants de prendre connaissance des services offerts tout en se divertissant, fait-il valoir. C’est dans ce but que la FAECUM organise une grande partie des activités socioculturelles sur le campus. Car les études universitaires devraient être une expérience agréable d’accomplissement.»

Dominique Nancy