Le
nombre d'inscriptions continue d'augmenter
Près
de 10 500 nouveaux étudiants devraient franchir les portes
de lUdeM cette année.
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Le
doyen de la Faculté des études supérieures,
Louis Maheu, et la vice-rectrice àlenseignement
de premier cycle et à la formation continue, Claire
McNicoll, ont été initiés à
lart culinaire du hot dog et du hamburger au cours
des activités de la rentrée, sous le regard
amusé du secrétaire général
de la FAECUM, Patrick Lebel. Malgré la pluie, la
plupart des associations étudiantes sétaient
donné rendez-vous sur la place La Laurentienne mercredi
dernier pour la traditionnelle épluchette de blé
dInde et le bizutage des nouveaux. |
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Pour la deuxième
année daffilée, le nombre de nouveaux étudiants
inscrits à lUniversité de Montréal est
en hausse.
Alors que les données ne sont pas encore complètes,
on comptait, à la mi-août, 8650 nouveaux étudiants
inscrits. Il sagit dune hausse de 6 % par rapport à
la même date lannée dernière alors quon
dénombrait 8166 nouveaux inscrits; en octobre, le nombre était
passé à 10 096. Si la tendance se maintient, lUniversité
devrait donc accueillir cette année autour de 10 500 nouveaux
étudiants.
Laugmentation se fait sentir presque partout, soit aux premier
et deuxième cycles ainsi quà léducation
permanente; il ny a quau troisième cycle quune
diminution est observée.
Ces données sont très encourageantes puisque lUniversité
connaissait déjà, lan passé, une hausse
de 15 % du nombre détudiants autorisés à
sinscrire. «Dans ces circonstances, se maintenir au même
niveau que lannée dernière serait déjà
extraordinaire», estime le registraire Fernand Boucher.
Les chiffres du Registrariat montrent que lUniversité
de Montréal ne fait pas quouvrir ses portes plus grandes
puisque le nombre de demandes dadmission a lui aussi augmenté
de 5 % par rapport à lan passé, phénomène
qui ne serait pas lié à la démographie. Il est
trop tôt pour comparer la situation avec celle des autres universités,
mais cest lUdeM qui, lan dernier, a enregistré
la plus forte hausse dinscriptions.
Des mesures qui portent leurs fruits
Fernand Boucher demeure toutefois prudent devant ces chiffres. «Il
se peut que linstauration du guichet étudiant ait eu
pour effet daccélérer les inscriptions, auquel
cas la hausse serait moins importante que prévu.»
Malgré cette prudence, le registraire nhésite
pas à attribuer la hausse à diverses mesures de redressement
prises lan dernier et qui commencent à porter leurs fruits.
Trois facteurs en particulier expliqueraient laugmentation:
le recrutement effectué auprès des francophones du Nouveau-Brunswick
et de lOntario, laugmentation de la capacité daccueil
de certains programmes et louverture de nouveaux programmes
qui attirent de nouvelles clientèles.
«Les nouveaux programmes sont plus en lien avec les besoins
du marché du travail, où lon observe un grand
intérêt pour les programmes bidisciplinaires offrant
une formation spécialisée dans plus dun champ»,
souligne Fernand Boucher.
Le programme bidisciplinaire en études cinématographiques
et littérature comparée, par exemple, ouvert lan
passé avec 52 étudiants, a déjà reçu
cette année 126 demandes dadmission. Le baccalauréat
en lettres et sciences humaines est passé de 35 admissions
à 123 demandes; celui de sécurité et police de
236 à 522; et celui détudes internationales de
121 à 642!
«Il faut consolider ces bases et cibler encore plus précisément
nos clientèles», ajoute le registraire en soulignant
que de telles opérations doivent aller de pair avec des mesures
de rétention de la clientèle comme lamélioration
de la qualité de lenseignement et la lutte au décrochage.
Du côté de la FAECUM
Ces chiffres ont également réjoui le secrétaire
général de la Fédération des associations
étudiantes du campus de lUniversité de Montréal
(FAECUM), Patrick Lebel, rencontré entre deux épis de
blé dInde le jour de la rentrée. Parmi les grands
dossiers que la FAECUM entend mener cette année figurent au
premier plan la question de la politique linguistique à lUdeM
et celle de lévaluation de lenseignement.
«Nous voulons une politique linguistique qui renforce la place
du français tout en demeurant ouverte à linternationalisation,
indique Patrick Lebel. Quant à lévaluation de
lenseignement par les étudiants, il faudrait quelle
serve doutil à lamélioration de la qualité
de lenseignement.»
La FAECUM améliorera également les services offerts
à ses membres, notamment en ouvrant un comptoir de photocopie,
de télécopie et dinformation sur les assurances.
Côté communications, la fédération étudiante
éditera cette année son propre journal, Mise au point,
et inaugurera un tout nouveau site Web où les étudiants
pourront trouver les divers dossiers et mémoires préparés
par leurs élus ainsi quun service de livres usagés.
Daniel
Baril