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La FAECUM relance le militantisme vert

Une centaine d'étudiants nettoient le boisé situé sur le boulevard Édouard-Montpetit.

Par une belle journée d'automne, ils étaient plus d'une centaine à recueillir les détritus dans le boisé situé entre la station de métro Université-de-Montréal et le pavillon des résidences.


Des porte-monnaie, des souliers, une paire de draps, des cadenas de vélo et différentes pièces d'automobile figurent parmi les "trésors" mis au jour par les étudiants qui ont pris part à la corvée de nettoyage, le 7 octobre dernier, dans le boisé situé entre la station de métro Université-de-Montréal et le pavillon des résidences, boulevard Édouard-Montpetit. Près d'une centaine de bénévoles gantés ont sillonné le terrain, munis de grands sacs de plastique, afin de nettoyer cet espace "vert" de la multitude de détritus poussés là par le vent et la négligence.

Organisé par le groupe environnementaliste Uni-vert-cité et parrainé par l'organisme communautaire Éco-quartier de Côte-des-Neiges, l'événement a permis de déposer sur le bord du chemin une trentaine de sacs d'ordures. Après la corvée, la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAECUM) invitait les bénévoles à un dîner aux hot dogs et la radio CISM assurait l'animation.

"Nous sommes satisfaits de la participation, a commenté entre deux hot dogs le porte-parole d'Uni-vert-cité et coordonnateur aux finances et services de la FAECUM, Christian Schryburt. Nous espérions 75 participants, il en est venu une centaine. Pas mal pour une première expérience!"

Organisé par le groupe environnementaliste Uni-vert-cité et parrainé par l'organisme communautaire Éco-quartier de Côte-des-Neiges, l'événement a permis de remplir une trentaine de sacs à ordures.

Les responsables des associations étudiantes du Département de sciences biologiques et du Département de géographie ont particulièrement bien répondu à l'appel de la corvée. Et plusieurs personnes, qui n'en avaient pas entendu parler, ont interrompu leur marche pour se joindre au groupe. Elles se sont donc aussitôt qualifiées pour le tirage de prix de présence, incluant trois chèques de 100$, une commandite de Pepsi.

Pourquoi avoir choisi ce boisé? Parce qu'il échappe à l'entretien municipal et que les responsables de l'Université ne s'y attardent guère. Mais surtout parce qu'il était dans un état lamentable, a expliqué M. Schryburt. D'abord prévue pour le printemps dernier, la corvée a dû être reportée, car la neige aurait gêné les opérations. Malheureusement, les feuilles de l'automne ont empêché les participants de faire un travail impeccable. Et en raison des activités de la rentrée, les étudiants n'ont pu tenir ce rassemblement plus tôt.

Aucune autre corvée n'est prévue au cours des prochains mois. Mais l'organisme entend faire parler d'environnement plus que jamais. "Les gens ont cru que le discours environnementaliste était mort. Pas du tout. La preuve, il y avait 4 personnes dans mon comité l'an dernier, il y en a 18 cette année", affirme M. Schryburt.

Uni-vert-cité remplace le défunt Groupe de recherche en intervention publique, démantelé à la suite d'une décision de la FAECUM. Le groupe fait actuellement signer deux pétitions: l'une demande l'abolition de tout contenant de styromousse sur le campus; l'autre vise l'instauration d'une politique de récupération et de recyclage du plastique. "On trouve des machines distributrices partout sur le campus. La boisson y est vendue dans des bouteilles de plastique que les utilisateurs jettent après usage. C'est un gaspillage inacceptable."

Les pétitions ont recueilli plus de 2000 signatures à ce jour.

M.-R.S.


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