N'est-il pas confortable pour les étudiants, les professeurs et le personnel de pouvoir entrer, sortir et circuler librement dans les corridors et les locaux du Pavillon principal de l'Université sans les tracasseries de sécurité rencontrées dans d'autres milieux? Si cette perspective vous réjouit sans nullement vous inquiéter, vous ignorez probablement les conséquences de ce laxisme dans les mesures de contrôle. En effet, la contrepartie de cette liberté est que n'importe qui peut entrer ou sortir, le jour comme la nuit, la semaine comme la fin de semaine, sans aucune identification ou vérification. Par conséquent, des réseaux de voleurs, apparemment bien informés et enracinés dans notre milieu, savent très bien profiter de la situation et appauvrissent notre milieu d'études. Les étudiants diplômés de notre département viennent de l'apprendre d'une façon très cruelle. L'ordinateur qu'ils avaient récemment acquis pour leur salle et payé à même les cotisations à l'association des étudiants a été "éviscéré" de ses cartes et disque dur malgré les mesures habituelles de protection du boîtier par un filin de sécurité fait d'acier boulonné. Les voleurs avaient clairement bien préparé leur coup et ciblé leur méfait à ce local, car ils ont dû, au cours d'une fin de semaine, forcer trois portes verrouillées et ils ont limité leur choix à un appareil récent dont les composantes sont facilement revendables.
Face à ce vol déplorable qui s'ajoute à une liste accablante, nous constatons que le service de sécurité se limite à surveiller par moniteurs les accès souterrains de l'édifice et à effectuer des rondes occasionnelles. Comble de malheur, l'assurance antivol de l'Université comporte une franchise de 5000$ par événement, ce qui laisse sans recours les victimes que sont les étudiants et les milieux de recherche dont les ressources financières sont insuffisantes.
Pourquoi n'y a-t-il pas une vérification d'identité et de destination aux points d'accès de l'édifice principal, au moins le soir et les fins de semaine? Ne peut-on pas utiliser des lecteurs de cartes d'identité magnétiques pour assurer cette identification? Les rondes de surveillance pourraient permettre de vérifier les destinations et réduiraient les possibilités pour ces réseaux de voleurs qui opèrent en toute impunité. L'argument de l'"impossibilité" de contrôler un pavillon de cette taille et de ce niveau de fréquentation n'est tout simplement pas acceptable. Ceux qui font les frais de ces vols (les pertes totales pour l'ensemble sont sûrement imposantes) sont encore les plus démunis et ils en ont assez. L'Université doit être saisie de cette situation et agir en conséquence afin qu'elle cesse.
André De Léan
Professeur titulaire et directeur
Département de pharmacologie
Cher Monsieur Sauvé,
Votre article intitulé "L'être humain naît méchant!" était une excellente vulgarisation des travaux que nous menons. J'espère que les lecteurs se sont rendus au-delà du titre accrocheur qui, il faut le souligner, reprend la conclusion de saint Augustin dans ses Confessions (livre 1, chapitre 7).
Vous avez probablement manqué d'espace pour nommer mes collaborateurs. En fait, pour mentionner toutes les personnes qui ont contribué au succès de ce programme de recherche depuis près de 20 ans, il faudrait probablement utiliser un numéro complet de Forum. J'espère que vous m'accorderez quelques lignes dans la chronique "Courrier" pour nommer les nombreux chercheurs de l'Université de Montréal qui participent présentement à ce programme de recherche: Raymond Baillargeon (Psychiatrie), Jacques Bergeron (Psychologie), Odette Bernazzani (Psychiatrie), Rosemarie Brendgen (centre Fernand-Seguin), René Carbonneau (Criminologie), Catherine Gosselin (centre Fernand-Seguin), Heather Juby (Démographie), David Laplante (centre Fernand-Seguin), Pierre Lapointe (centre Fernand-Seguin), Gilles Lavigne (Art dentaire), Nicole Marcil-Gratton (Démographie), Jacques Montplaisir (Psychiatrie), Linda Pagani (Psycho-éducation), Daniel Paquette (Psychologie), Sophie Parent (Psycho-éducation), Daniel Pérusse (Anthropologie), Philippe Robaey (Psychiatrie), Élisa Romano (centre Fernand-Seguin), Jean-François Saucier (Psychiatrie), Jean Séguin (Psychiatrie), Louise Séguin (Médecine sociale et préventive), Raymond Swisher (centre Fernand-Seguin), Tore Nielsen (Psychiatrie) et le dernier, mais très loin d'être le moindre, Frank Vitaro (Psycho-éducation), qui a largement contribué au succès de cette entreprise depuis 15 ans.
Si vous avez quelques lignes de plus, j'aimerais bien nommer les membres du personnel qui jouent un rôle clé: Line Arès, Hélène Beauchesne, Hélène Beaumont, Sandra Bekhor, Bernard Boulerice, Chantal Bruneau, Nicole Daudelin, Hamani El Maache, Nathalie Fréchette, Claire Gascon-Giard, Alain Girard, Christa Japel, Danielle Lebeau, André Lebon, Katia Maliantovitch, Sylvie Martin, Pierre McDuff, Van Nguyen, Jonathan Paturel, Anne-Marie Pépin, Denise Richard, Serge Robitaille, Johan Rocque, Muriel Rorive et la coordonnatrice de tout ce personnel, Lyse Desmarais-Gervais, qui était déjà à l'oeuvre au tout début il y a 22 ans.
Il n'y a sûrement pas l'espace nécessaire pour nommer les étudiants et les collègues des autres universités du Québec et de l'étranger, mais ils jouent tous un rôle extrêmement important dans cette entreprise interdisciplinaire, interuniversitaire et internationale.
Richard E. Tremblay
Groupe de recherche sur
l'inadaptation psychosociale