FORUM - 1ER MAI 2000L'élan parfait
Guy Labelle avait beau faire du sport plusieurs fois par semaine, il avait l'impression de manquer d'air. C'était avant de suivre ses premiers cours de golf au CEPSUM. Ce sport lui a littéralement apporté le sentiment d'évasion dont il avait besoin. Surintendant (logistique et stationnement) à la Direction des immeubles, Guy Labelle est un homme particulièrement actif. "Mais tout se passait à l'intérieur, que ce soit pour mon travail, mes loisirs et mes activités physiques comme le squash, le hockey, la musculation", souligne cet homme au physique imposant qui peut parfois envoyer des balles à 300 verges. "Je ne sais trop si le golf est devenu une passion, mais ma conjointe le pense probablement", avoue candidement Guy Labelle, qui joue une trentaine de parties par année depuis qu'il s'est initié à ce sport, il y a quatre ans. Guy Labelle était souvent sollicité par ses amis pour jouer une partie de golf. Le goût y était, mais il n'avait pas envie d'avoir l'air d'un bouffon sur le terrain. Il s'est donc inscrit à un cours pour débutants au CEPSUM. Depuis, il ne cesse de se perfectionner et d'améliorer son élan. L'an dernier, il a conservé une moyenne de 104 coups par partie et compte bien descendre sous la barre des 100 coups au cours de la prochaine saison. Un sportif Guy Labelle est un habitué du CEPSUM, qu'il fréquente assidûment depuis son ouverture, en 1976. Grand joueur de squash, il donne des cours après avoir fait de la compétition de haut calibre dans ce sport particulièrement exigeant. On peut le voir également sur la patinoire jouer au hockey et dans la salle de musculation parfaire son entraînement. "Le golf, c'est pour relaxer", lance cet athlète à qui ses amis ont offert un appareil de télémétrie pour fêter son 50e anniversaire, ce qui lui permettra de mieux calculer les distances au golf. "Je ne joue pas au golf pour me mettre de mauvaise humeur. Je suis conscient que mes partenaires ont beaucoup plus d'expérience que moi, mais j'essaie de les rattraper", ajoute-t-il sur un ton badin qui cache toutefois mal sa détermination. Robotiser la technique Les golfeurs doivent travailler le transfert de poids, la position des mains sur le bâton, l'élan en montant, puis l'élan en descendant. Ils exécutent des demi-élans avant de fignoler des élans complets. Guy Labelle espère avant tout améliorer ses coups avec les fers courts. Quant à ses coups de départ, généralement de 230 ou 240 verges, avec parfois un coup d'éclat à 300 verges, ils le classent dans la catégorie des longs frappeurs. Mais encore faut-il en contrôler la direction pour ne pas se retrouver en mauvaise position par la suite. C'est en améliorant la mécanique de l'élan que bien des golfeurs peuvent corriger les fameux hooks ou slices, ces balles qui font des crochets à gauche ou à droite et qui deviennent rapidement la hantise de bien des joueurs. "Le principe, c'est de robotiser l'élan, c'est-à-dire d'exécuter un élan parfait sans y penser. Tout a l'air si facile quand on regarde la grande vedette Tiger Woods et les autres professionnels à la télévision. Mais il faut plusieurs années d'entraînement pour atteindre une telle habileté de jeu", constate Guy Labelle, qui parle par expérience. Il a acquis cette "aisance" au squash en passant des années sur les terrains à frapper des balles et à apprendre comment se déplacer efficacement, jusqu'à ce que cela devienne une seconde nature. La détente Guy Labelle estime que le golf est un bon exercice "dans la mesure où l'on marche et où l'on transporte son sac, naturellement". Il espère atteindre bientôt un bon niveau de jeu, de sorte qu'il pourra se concentrer davantage sur le plaisir de jouer et de se détendre en pleine nature. Mais est-ce vraiment possible au golf? Entre les parcours Niveau 1: cours pour débutants ou golfeurs inexpérimentés, avec une moyenne de 120 et plus. Niveau 2: cours pour les golfeurs qui connaissent les techniques de base, mais qui les maîtrisent peu, avec des moyennes de 110 à 120. Niveau 3: cours pour ceux qui maîtrisent les techniques de base, mais qui éprouvent des problèmes de contrôle ou de puissance, avec des moyennes variant de 95 à 110. Niveau 4: les cours s'adressent aux golfeurs qui maîtrisent la technique de base et qui maintiennent une moyenne inférieure à 95. Luc Hétu |