L'Université de Montréal cache des trésors insoupçonnés. Pour en avoir un aperçu, allez faire un tour du côté du site Internet du Centre d'exposition (www.expo.umontreal.ca). On y découvre une liste impressionnante de 11 collections d'oeuvres diverses que le Centre a pour fonction de mettre en valeur.
Certaines de ces collections sont bien connues, comme l'herbier Marie-Victorin avec ses 750000 spécimens, mais plusieurs autres sont à découvrir. Par exemple, la collection Ouellet-Robert, qui regroupe près de un million d'insectes représentant 20000 espèces, la collection ethnographique comprenant quelque 2500 objets culturels d'Afrique et d'Amérique latine, ou encore la collection Eudore-Dubeau avec son millier d'artéfacts, de livres et d'instruments de médecine.
Mais le secret le mieux gardé est sans doute la collection d'oeuvres d'art réunissant près de 450 peintures, sculptures et gravures, principalement d'artistes québécois dont Marc-Aurèle Fortin, Jean-Paul Riopelle, Jean-Paul Lemieux, Alfred Pellan et Alfred Laliberté.
Chacune des pages de ces collections présente quelques photos des oeuvres ainsi que des coordonnées des responsables. Le site du Centre indique également la marche à suivre si vous voulez monter un projet recourant à la salle d'exposition du Pavillon de la Faculté de l'aménagement. Avis aux intéressés, on prépare déjà le programme de l'automne 1999.
Vous pouvez entre-temps consulter la liste des expositions qui se tiendront d'ici là. On remarque entre autres deux expositions réalisées en collaboration avec le Département d'anthropologie, l'une présentant des instruments de musique insolites en janvier et l'autre portant sur l'art autochtone en février.
Le Centre d'exposition a par ailleurs lancé une "veille thématique" qui consiste à recueillir toute information pertinente destinée à alimenter le site Internet selon trois thématiques: l'intégration des NTIC dans les lieux d'exposition, les nouveaux vecteurs de diffusion et l'utilisation des NTIC dans les services éducatifs.
Le site est également accessible par le lien "Services à la communauté" sous la rubrique "Services" de la page d'accueil de l'Université.
Daniel Baril
Les cérémonies marquant la commémoration des événements tragiques du 6 décembre 1989 ont été empreintes de sobriété. À l'École Polytechnique, comme c'est la tradition, des fleurs ont été déposées près de la plaque scellée à jamais dans le mur de l'École, où s'est produit le drame. Au cours de cette cérémonie, le 4 décembre, le directeur Réjean Plamondon a prononcé un discours alors qu'un choeur d'étudiants a chanté des pièces de circonstance.
Le dimanche soir 6 décembre, la communauté universitaire et les familles des victimes étaient conviées à l'église Saint-Enfant-Jésus pour entendre des oeuvres de Mahler et Schubert interprétées par l'alto masculin René Voyer accompagné par l'ensemble Pentaèdre sous la direction de Jean-Eudes Vaillancourt. Le concert était organisé par la Fondation des victimes du 6 décembre contre la violence.
Le 10e anniversaire de la tragédie, le 6 décembre 1999, sera souligné de façon particulière. Un concours a notamment été lancé pour la création d'un monument commémoratif qui sera érigé au parc Troie, à l'angle de l'avenue Decelles et du chemin de la Reine-Marie.
Le comité des femmes du Syndicat général des professeurs de l'Université de Montréal (Femmes-SGPUM) a remis, le 2 décembre dernier, la Bourse commémorative du 6 décembre 1989 à Sylvie de Blois, étudiante au Département de sciences biologiques (à gauche), par l'entremise de la présidente du comité, Yolande Tanguay (à droite). Yves Lépine, président du SGPUM, était également présent.
Cette bourse de 2500$, financée par les professeurs, est attribuée chaque année afin d'encourager des étudiantes au doctorat, "désireuses de se réaliser dans des secteurs peu féminisés", à persévérer dans leurs études.