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Divers


Sciences infirmières

La ministre Marois fait marche arrière

Les moyens de pression mis en place en avril dernier pour faire échec à l'orientation ministérielle concernant l'avenir de la formation universitaire des infirmières semblent avoir porté leurs fruits.

On se rappelle que la ministre de l'Éducation, Pauline Marois, avait annoncé en mars 1998 que la formation initiale des infirmières n'allait dorénavant relever que des cégeps, les universités ne conservant pour leur part que les programmes de spécialisation. Aussitôt cette annonce faite, la Faculté des sciences infirmières avait sonné le branle-bas de combat: conférences de presse, front commun avec l'École de nursing de McGill, lettres des recteurs à la ministre, intervention des facultés de médecine, vote d'appui de l'Assemblée universitaire, rien n'a été ménagé pour défendre la formation universitaire des infirmières.

Pour les responsables de cet enseignement, la déclassification de la formation initiale des infirmières irait à l'encontre de la tendance actuelle en Amérique du Nord, qui est de hausser la formation de ces professionnelles de la santé.

Le 25 mai dernier, la ministre Marois répondait à une intervention de l'ex-recteur René Simard en précisant ses intentions. «Il est clair, écrivait-elle, que nous ne voulons pas exclure des candidates et des candidats au baccalauréat en sciences infirmières. Pour des détentrices et des détenteurs d'un diplôme d'études collégiales préuniversitaires, en sciences de la nature entre autres, ou pour des étudiantes et des étudiants déjà à l'université, des voies d'accès aux études en sciences infirmières seront possibles.»

La doyenne de la Faculté des sciences infirmières, Suzanne Kérouac, se réjouit de cette ouverture, qu'elle qualifie de «marche arrière» de la part de la ministre. «C'est très encourageant, mais on ne saurait s'arrêter là, déclarait-elle la semaine dernière à l'Assemblée universitaire. Il faudra former beaucoup plus d'infirmières au cours des 10 prochaines années.»

Le taux d'infirmières titulaires d'un baccalauréat est de 18% dans l'ensemble des pavillons du CHUM, alors que l'objectif à atteindre est de 30%.

Daniel Baril


Visite du secrétaire général de la Francophonie Boutros-Ghali

Le secrétaire général de la Francophonie, Boutros Boutros-Ghali, a été reçu le 11 septembre par le recteur Robert Lacroix pour une brève visite à l'Université de Montréal. M. Boutros-Ghali s'est ensuite rendu au siège de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUPELF-UREF).

Il y a été accueilli, entre autres, par le recteur Michel Guillou, de l'Agence universitaire, Jean-Marc Léger, fondateur de l'Agence, le recteur Robert Lacroix et l'ex-recteur de l'Université Laval, Michel Gervais.

M. Boutros Boutros-Ghali a souligné l'importance qu'il attache à la coopération internationale au sein de la Francophonie dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche universitaire; il a de plus rappelé l'appui constant que l'Université de Montréal donne à l'Agence universitaire de la Francophonie en hébergeant son siège depuis plus de 35 ans.

L'Agence universitaire de la Francophonie (AUPELF-UREF), fondée à Montréal en 1961, est un opérateur direct des sommets des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage et regroupe au-delà de 400 membres qui sont des établissements d'enseignement supérieur et de recherche partout dans le monde.


Des spécialistes internationaux en santé publique se sont réunis à Montréal

Le Comité international de la Croix-Rouge, qui intervient en situation de crise un peu partout sur la planète, a participé à une séance de formation dans le cadre de l'École d'été en santé publique de l'Université de Montréal. C'était la première fois que ce stage, offert aux médecins, infirmières, membres d'organisations non gouvernementales et autres spécialistes, se donnait en français sur le continent américain.

«L'expérience a été plus que concluante, de l'avis du fondateur de ce stage, le Dr Pierre Perrin, de Genève, qui a loué la qualité de l'encadrement ainsi que le soutien aux activités universitaires», commente Pierre de Coninck, chercheur au Groupe de recherche interdisciplinaire en santé et coordonnateur de l'École d'été.

Autre première, l'édition 1998 a réuni pour la première fois l'Université de Montréal, l'Université McGill, la Direction de la santé publique de Montréal-Centre, le Comité international de la Croix-Rouge et le Centre d'épidémiologie d'intervention du Québec. Plus de 360 étudiants venus du Canada anglais, du Québec et d'Afrique ont suivi les cours qui visent à uniformiser les interventions.

«Quand on arrive dans un pays en crise, l'efficacité est essentielle. Il y va de vies humaines. Les gens doivent donc se comprendre rapidement et efficacement», souligne le coordonnateur.

L'expérience sera reconduite l'an prochain.

M.-R.S.


La DiTER et votre branchement privé sur Internet

Pour la rentrée 1998, la Direction des infrastructures technologiques d'enseignement et de recherche (DITER) a refait une beauté à son site Internet (www.diter.umontreal.ca), qui est désormais beaucoup plus convivial.

En consultant ce site, vous êtes tout de suite porté à appuyer sur le bouton «Nouveautés». Et c'est là que vous prenez connaissance de la nouvelle politique de la DITER concernant le branchement sur Internet à partir de chez vous et par les modems de l'Université. Comme la DITER l'annonçait en mai dernier, les modems ne permettent maintenant plus de sortir des serveurs de l'Université pour aller se balader à l'UQAM ou au Japon. Seul le domaine umontreal.ca est désormais accessible par ces passerelles. Leur nombre a également été réduit de 200 à 96.

La DITER avait également envisagé de limiter le temps d'utilisation des modems, mais l'application de cette mesure a été repoussée à novembre prochain afin de permettre à l'Université de recueillir plus d'information sur la durée et l'usage qu'on fait de ces branchements à domicile.

Le site donne par ailleurs tous les renseignements techniques nécessaires pour faire un tel branchement; à partir du bouton «Raccourcis» (sur la page d'accueil), on poursuit sur le lien «Accès au réseau informatique de l'Université». Sur cette même page, un lien vous conduira également à un site externe présentant la liste de tous les fournisseurs Internet du Québec avec leurs tarifs.

Toujours sur la page d'accueil, le bouton «Points de services» vous conduira à un tableau présentant tous les services techniques offerts par la DITER dans chacun des pavillons.

Finalement, si vous ne savez pas où trouver l'information que vous cherchez, le bouton «Banque d'information» peut vous conduire à la page «Foire aux questions», où vous pouvez effectuer une recherche par mots clés.

Daniel Baril
Vous avez un site Internet à faire connaître? Faites parvenir l'adresse et une brève description du contenuà l'adresse suivante: barild@dircom.umontreal.ca



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