Le vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Patrick Robert, a annoncé récemment la nomination de Louise Giroux comme directrice du Fonds de développement de l'Université. À ce titre, Mme Giroux aura la responsabilité de concevoir, d'organiser et de mettre en oeuvre la campagne de financement de l'an 2000 pour l'Université. Elle devra de plus assumer un leadership, notamment auprès des doyens, dans l'élaboration des activités de sollicitation sur le campus touchant les diplômés, le personnel ainsi que les sociétés, corporations ou fondations.
Louise Giroux se joint à l'équipe du vice-rectorat avec une expérience de 10 ans comme conseillère et directrice de campagnes de financement de divers types. Elle est experte en communication et en marketing social ainsi qu'en gestion de projets. Elle est diplômée de l'UQAM et de l'École des HEC. Depuis 1996, elle occupait le poste de directrice de la campagne de financement de la Croix-Rouge canadienne, division du Québec. Elle a donc été directement engagée dans les campagnes spéciales de financement à la suite du désastre du Saguenay et de la crise du verglas.
De 1990 à 1996, Mme Giroux a été directrice de campagnes de financement chez Ketchum Canada inc.; elle a dirigé ou codirigé les campagnes de financement de plusieurs maisons d'enseignement et de centres hospitaliers, d'Amnistie internationale et de la Maison des greffés. Elle a aussi travaillé au sein de divers ministères en matière de communication, de relations de presse et d'organisation et de supervision d'événements ministériels.
Mme Giroux succède à Gilles Lanthier, qui quitte l'Université pour des raisons personnelles.
Depuis le 30 septembre dernier, la Direction des communications a un nouveau directeur en la personne de Bernard Motulsky.
Le mandat de M. Motulsky est d'établir un système institutionnel de communication plus efficace, mieux coordonné, plus ouvert, tant à l'externe qu'à l'interne, et mieux centré sur les enjeux qui concernent l'Université de Montréal et sur la valorisation de ses contributions à la société.
Bernard Motulsky a une expérience de plus de 20 ans dans le domaine des communications, des relations de presse, des relations gouvernementales et des affaires publiques. Titulaire d'un diplôme d'études littéraires de l'Université de Paris Nanterre et d'un doctorat en philosophie de l'Université Laval, il a commencé sa carrière comme journaliste, puis directeur d'une station de radio avant de devenir professeur agrégé et directeur du Département de communication de l'Université Laval. Il quitte le milieu universitaire en 1983 pour devenir associé d'une importante firme de communication. Cinq ans plus tard, il est nommé conseiller politique du ministre délégué aux Finances et à la Privatisation et directeur des communications du Cabinet, puis il devient vice- président aux affaires publiques de la Bourse de Montréal. Il quitte cette fonction en 1993 pour fonder son propre cabinet de consultation.
Au cours de sa carrière dans les secteurs public et privé, Bernard Motulsky a réalisé de nombreux mandats de relations publiques, de communications institutionnelles et de relations gouvernementales pour le compte de grandes organisations. Outre ses fonctions de professeur-chercheur et de responsable d'une unité académique pendant sa carrière universitaire, il a été membre du Conseil et du comité paritaire des griefs de l'Université Laval.
Bernard Motulsky est l'auteur de plusieurs ouvrages, articles et séminaires et notamment Les communications financières, 1997; Communication et résolution de problèmes (avec le Centre de perfectionnement des HEC), 1996; La communication interne, 1994; La communication promotionnelle, 1994; Relations avec les investisseurs, 1995. Il est l'auteur de publications et d'ouvrages spécialisés, dont La publicité et ses normes: les forces en présence, 1980; Théorie générale des systèmes et sciences de la communication, 1981; The System Thinking, A Problem Epistemology, 1981.
Le Centre de recherche sur l'intermédialité (CRI), créé l'an dernier à l'initiative d'André Gaudreault, responsable du Programme d'études cinématographiques, a présenté, le 24 septembre dernier, une conférence de Jorge Urrutia, professeur à l'Université Carlos III de Madrid, sur le thème du rapport entre le cinéma et la littérature. C'était la première conférence du Centre, qui inaugurait ainsi ses activités publiques.
M. Gaudreault, qui mettra bientôt un terme à une période intensive de recherche rendue possible grâce à une bourse Killam, explique que le concept de l'intermédialité est né en Allemagne il y a une douzaine d'années. "Il s'agit essentiellement de l'étude de l'interaction entre les médias, ceux-ci étant entendus au sens large: littérature, cinéma, théâtre, Internet, etc. Notre premier conférencier, par exemple, a expliqué comment certains cinéastes, tel Luis Bunuel, ont résolu le problème de l'adaptation de la littérature au cinéma."
Il ne faut pas voir dans ce nouveau centre interdisciplinaire qui réunit des professeurs de quatre départements de la Faculté des arts et des sciences (Histoire de l'art, Communication, Littérature comparée et Études françaises) une nouvelle branche de la littérature comparée. "La littérature n'est qu'un terrain de l'intermédialité", précise M. Gaudreault.
Présente à l'inauguration du CRI, la doyenne Mireille Mathieu s'est réjouie de "plusieurs éléments caractéristiques" du jeune centre, qui se consacrera à l'avancement des connaissances et à la formation des étudiants.
Elle a souhaité longue vie au CRI, qui constitue selon elle le "premier centre de recherche d'envergure dans le champ de la culture au sens le plus noble".
L'intermédialité sera l'objet d'un important colloque réunissant 40 personnalités de plusieurs pays pendant une semaine, à la fin de février 1999.
M.-R.S.
La Faculté des arts et des sciences remettait récemment les traditionnelles bourses de la doyenne à ses étudiants de premier cycle les plus méritants. Ces bourses, d'une valeur de 2000$, ont été remises aux 10 lauréats par la doyenne Mireille Mathieu à la suite de la réunion du Conseil de faculté le 23 septembre.
Deux sites de l'UdeM sont à signaler concernant les interventions auprès de personnes âgées.
Le premier, "Vieillir sans violence" (http://alize.ere.umontreal.ca/~plamondon/violence/plan.html), présente une série d'information sur le thème de la violence faite aux personnes âgées. Ce type de violence particulier nécessite, selon le concepteur du site, Louis Plamondon, des formes d'intervention particulières.
Le site se veut une ressource documentaire complémentaire au certificat Violence et société donné par la Faculté de l'éducation permanente. On y trouve entre autres des définitions sur les types d'abus dont sont victimes les personnes âgées, de l'information sur les abus à domicile et dans les établissements spécialisés, des données sur le pourquoi du silence des victimes et une présentation des enquêtes effectuées sur cette problématique au Canada et en France.
Le second site traite des problèmes de communication chez les personnes âgées. Il s'agit du site du groupe ESPACE (Équipe sociale; les personnes âgées en communication avec leur environnement), dirigé par Louise Getty, professeure à l'École d'orthophonie et d'audiologie.
Les thématiques étudiées par le groupe touchent aux conséquences psychosociales des problèmes de communication, engendrés par les déficiences sensorielles ou du langage, conduisant à l'isolement et au retrait social des personnes âgées. Le groupe ESPACE étudie également quelles sont les conditions les plus propices qui permettraient de contrer cet isolement. L'adresse du site est la suivante: http://esi25.ESI.UMontreal.CA:80/~gettyl/espace/
Forum sur
Internet
Si vous recherchez un article de Forum ayant porté
sur votre département, vos recherches ou un de vos collègues
et que vous en ignorer la date de parution, inutile de feuilleter
un à un tous les numéros du journal. Le site Internet
de Forum possède en effet un moteur de recherche
permettant de retrouver un article à partir de n'importe
quel mot y figurant.
Le site de Forum est accessible directement de la page d'accueil de l'Université sous la rubrique "Informations générales" (ou à l'adresse www.forum.umontreal.ca). Sur la page d'accueil de Forum, on accède au moteur de recherche par le lien "Archives".
Le numéro courant du journal est par ailleurs accessible sur le site dès le lundi après-midi.
Le professeur Daoust a fait une longue carrière au Département de chimie de notre université. Formé dans le laboratoire de feu le professeur Marcel Rinfret, où il obtint son doctorat en 1953, il fit ensuite un stage d'associé de recherche à l'Université Cornell auprès du professeur Flory, qui allait recevoir plus tard le prix Nobel. En 1954, il était prêt à commencer sa carrière à l'Université. Depuis ce temps et tout au long de ces années chez nous, il a réussi à intégrer, avec un rare bonheur, les diverses fonctions liées à ce poste aussi bien comme enseignant et comme chercheur que dans les services à la collectivité.
Comme enseignant, il a toujours assumé une tâche importante à tous les échelons. Il a créé au Département de nouveaux cours d'une grande rigueur scientifique, visant à former des étudiants ayant les bases mathématiques nécessaires à la compréhension des phénomènes complexes étudiés en chimie. Il a même publié, en collaboration avec le professeur Giroux du Département de mathématiques, un manuel intitulé Mathématiques pour chimistes.
Son enseignement ne s'est pas limité au premier cycle; aux cycles supérieurs, il a élaboré de nouveaux cours et monté un laboratoire où de nombreux étudiants ont préparé leur maîtrise et leur doctorat. Il a véritablement fait école puisque deux de ses anciens élèves sont professeurs d'université et plusieurs occupent aujourd'hui des postes à responsabilités dans de grandes entreprises québécoises et multinationales comme Alcan, Eco-Recherche, Gaz Métropolitain, Hydro-Québec, etc. Un de ses anciens étudiants, André Caillé, exerce à Hydro-Québec les plus hautes fonctions, soit celles de président et de directeur général.
Pour Hubert Daoust, une carrière de professeur d'université impliquait, en plus de l'enseignement, la recherche scientifique qui se situe à la frontière du connu et de l'inconnu. Il a été très actif dans le domaine des macromolécules en solution, ce qui lui a permis de publier plus de 50 articles et un livre dans ce champ d'investigation. Son expertise était reconnue. À plusieurs reprises, il a été conférencier invité à des congrès internationaux. Son engagement dans ce domaine de recherche comprenait aussi, selon lui, l'organisation de colloques et de congrès; à ce titre, ses services ont été recherchés compte tenu de ses talents d'organisateur et du réseau de relations qu'il entretenait sur le plan international. Ces activités lui ont valu d'attirer de nombreux chercheurs de renom.
Ses tâches d'enseignant et de chercheur ne l'ont pas empêché de rendre de nombreux services à la collectivité. L'importance qu'il accordait à la qualité de la formation des chimistes l'a amené à s'occuper d'organismes professionnels comprenant des chimistes en exercice, en particulier l'Institut de chimie du Canada et l'Ordre des chimistes du Québec, dont il a été président en plus d'être membre de nombreux comités. Sa connaissance du marché du travail et de nombreuses personnes y occupant des postes élevés lui permettait d'apporter au Département des suggestions qu'il défendait avec feu pour faire en sorte que les programmes d'études atteignent mieux leurs objectifs.
Hubert était un ami dont la fidélité ne s'est jamais démentie. Pendant plusieurs années, il a été un habitué des déjeuners hebdomadaires des chimistes. C'était un participant agréable qui savait écouter et dont les interventions, toujours à point nommé, ont souvent contribué à régler pour quelque temps le sort du monde.
Hubert n'est plus, mais il restera toujours présent à sa famille, à Denise, son épouse, à ses enfants et à ses petits-enfants, à ses amis de la communauté universitaire de même qu'à la communauté scientifique mondiale par les travaux qu'il a publiés et les gens qu'il a formés.
Roland Rivest
Professeur émérite