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Le Défi d'escalade lance la série annuelle des tournois amicaux

C'est avec la victoire de Médecine I au Défi d'escalade que la course à la Coupe des grands champions a été lancée le 15 octobre. Organisée par le Service des sports, la Coupe compte 12 tournois mettant aux prises les facultés et départements qui y récoltent des points pour le mérite et pour l'esprit sportif.

Si les compétitions interfacultaires existent depuis plus de 10 ans, la Coupe, elle, n'a été mise en jeu qu'en 1996. Vainqueurs des deux premières éditions, les représentants d'Éducation physique (aujourd'hui Kinésiologie) semblent être, aux yeux de tous, l'équipe à battre.

"Ce serait bien si une autre faculté gagnait cette année, avoue, un peu gêné, Jean Normandeau, coordonnateur des événements sportifs, lui-même diplômé en éducation physique. Il existe une certaine rivalité entre quelques associations. Et devancer une grosse équipe, comme celles d'Éducation physique et des HEC, procure toujours beaucoup de satisfaction."

Médecine et Réadaptation en tête
Dans ce sens, l'année 1998-1999 est bien entamée. Pour le Défi d'escalade, 12 équipes, composées de quatre personnes (au moins une fille), se sont affrontées sur le mur intérieur du CEPSUM dans quatre épreuves. Yeux bandés, en duo, contre le chronomètre ou devant un parcours hautement relevé par ses difficultés, les grimpeurs (et grimpeuses) avaient un seul objectif: atteindre le plus haut sommet.

Médecine I a gagné de justesse, amassant 222 points, devant Biochimie I à 217 et Kinésiologie I, troisième seulement, à 202. Pour le classement de la Coupe des grands champions, une première place vaut 25 points, une deuxième 20, etc. Vingt-cinq points sont accordés pour le meilleur esprit sportif et 10 autres pour la participation.

Malgré la victoire d'une de ses équipes, Médecine se retrouve deuxième avec 55 points, derrière Réadaptation qui, grâce entre autres à sa palme pour l'esprit sportif, mène avec 61 points. Quant à Kinésiologie, elle n'est que troisième. La prochaine compétition (Défi de curling le 15 novembre) confirmera peut-être la fin de son règne. Les associations ont jusqu'au 8 novembre pour s'y inscrire.

L'objectif: regrouper les gens
Si en curling, sport peu pratiqué, le tournoi demeure avant tout une excellente occasion pour s'amuser, d'autres, comme ceux de basket-ball et de volley-ball, stimulent fortement la compétition. D'après Jean Normandeau, même si le calibre de ces derniers est passablement plus relevé, des non-initiés arrivent tout de même à y prendre part. "Comme en basket le jeu tend à atteindre un niveau intermédiaire, voire avancé, nous avons ouvert une catégorie débutante", assure-t-il.

Jean Normandeau regrette de ne pas réussir à intéresser toutes les unités. Sur les 78 répertoriées, ce sont presque toujours les 32 mêmes qui figurent au classement final. "Ce n'est peut-être pas par manque de motivation mais parce que le maigre bassin de population de certaines associations ne leur permet pas de se lancer dans l'animation sportive."

Tournois de sports de raquette
Parallèlement aux épreuves de la Coupe des grands champions et aux tournois de la Rentrée et du Carnaval, qui sont réservés à la seule population étudiante, quatre autres événements concernent des sports individuels et s'adressent donc à toute la communauté universitaire.

Du badminton au racquetball, du squash au tennis, les rencontres Black Knight obtiennent un franc succès chaque année. D'ailleurs, les compétitions de badminton et de tennis sont les prochains événements au calendrier. Si la période pour s'inscrire au tournoi de badminton est terminée, les amateurs de tennis ont jusqu'au 8 novembre pour le faire. La rencontre se déroule une fin de semaine, du 13 au 15 novembre.

Bien entamée par le Défi d'escalade, les compétitions amicales animeront encore une fois la vie sportive sur le campus. Près de 3000 personnes participent chaque année à l'un des tournois. Fin mars, le tournoi interfacultaire de hockey attire, à lui seul, 600 passionnés, hommes et femmes. Et tant mieux, croit Jean Normandeau, si la curiosité en incite d'autres à s'initier à l'escalade, par exemple, ou au... wallyball, sorte de volley-ball qui se joue sur un terrain de racquetball.

Jérôme Delgado
Collaboration spéciale


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