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Divers


Commission des études

Option "mathématiques industrielles" à la maîtrise

Les besoins en formation supérieure dans le domaine des mathématiques n'ont jamais été si grands dans le milieu industriel. Au cours des dernières années, plusieurs enquêtes ont démontré que les études supérieures devaient chercher à répondre à ces besoins.

Ce sera chose faite prochainement, car le programme d'études de maîtrise en mathématiques comptera une option spécialement conçue pour cette clientèle. "Nous croyons qu'il est possible d'élaborer une structure cadre à l'intérieur de laquelle notre département pourra devenir un maître d'oeuvre dans le développement des applications des mathématiques en milieu industriel", peut-on lire dans un document approuvé par la Commission des études le 21 avril dernier.

"Les étudiants terminant un baccalauréat spécialisé en mathématiques dans l'orientation 'mathématiques fondamentales' n'ont pratiquement plus de débouchés directs sur le marché du travail depuis que l'accès à l'enseignement au secondaire leur est interdit et que le recrutement de professeurs au collégial est quasiment inexistant. Quant à ceux qui sont dans l'orientation 'mathématiques appliquées', il leur manque souvent des compétences dans les domaines d'application pour entrer directement sur le marché du travail."

Cinq centres de recherche créés à l'Université de Montréal et regroupés sous l'appellation Réseau de calcul et de modélisation mathématique ou RCM2 (CERCA, CIRANO, CRT, GERAD et CRM) seront mis à contribution dans l'élaboration de ces programmes, en plus d'une vingtaine de partenaires industriels. L'Institut des sciences mathématiques, qui coordonne les programmes d'études supérieures dans sept universités québécoises, sera également de la partie.

La nouvelle option devrait intéresser tout bachelier en sciences mathématiques qui désire acquérir une expertise en mathématiques appliquées. On s'attend aussi à accueillir des bacheliers de disciplines connexes (physique, informatique, ingénierie).

La Commission des études a également approuvé la création de deux séminaires pluridisciplinaires en collaboration avec le Centre canadien d'études allemandes et européennes. Ces deux séminaires intensifs auront lieu en alternance à Montréal et à Toronto d'une année à l'autre. Le premier est donné à l'Université de Montréal du 19 au 29 mai. L'an prochain, c'est l'Université York de Toronto qui accueillera ce séminaire. Il s'agit de la première création du Centre, récemment mis sur pied par les deux universités.

Par ailleurs, trois programmes de la Faculté des études supérieures subiront des modifications au règlement pédagogique et dans leur répertoire de cours. Il s'agit du D.E.S.S. en développement du médicament, du doctorat en psychologie (recherche et intervention), de la maîtrise et du doctorat en psychologie et enfin de la maîtrise en éducation, option "didactique", et du D.E.S.S. option "didactique".

M.-R.S.

 


Témoignage

Décès de Robert Gianetto (1927-1998)

Piémontais d'origine, ses parents se sont établis au Québec au début du siècle. Son père, par patriotisme, est retourné en Europe pour combattre dans l'armée italienne durant la première guerre mondiale. Il en est revenu d'ailleurs médaillé pour sa bravoure au combat. Robert naquit et fut élevé dans le quartier italien de Montréal, aux environs des rues Dante et Casgrain. Il fréquenta l'école de son quartier, où il acquit une excellente formation en français et en italien. Son adolescence le vit à l'École du Plateau et sa vingtaine au Département de chimie de l'Université de Montréal, où il obtint un doctorat à l'âge de 26 ans (1953), sous la direction du professeur Louis-Philippe Bouthillier. Son sujet de thèse portant sur le métabolisme de l'hydroxyproline, c'est tout naturellement qu'il s'orienta ensuite vers le fractionnement cellulaire et l'enzymologie, au cours d'un stage de recherche d'un an (1952-1953) chez le professeur Christian deDuve (Prix Nobel de physiologie et médecine, 1974), à l'Université de Louvain. Il participa, notamment, à l'isolement historique des mitochondries, ces piles à combustible indispensables à tous les eucaryotes. Ce séjour en Belgique fut l'une des périodes les plus heureuses de sa vie sur les plans tant personnel que professionnel: avant son départ pour Le Havre, il avait épousé une Génoise récemment arrivée à Montréal et prénommée Alice. Désargentés qu'ils étaient, leur voyage de noces fut maritime. Leur première fille est citoyenne belge.

Le choix d'un laboratoire belge pour ses études postdoctorales était également motivé à un haut degré par sa passion pour la colombophilie. Le professeur deDuve devait d'ailleurs confier, au cours d'une conférence présentée à l'Institut de recherches cliniques de Montréal en 1988, qu'il n'était pas certain que le choix de son laboratoire n'avait pas été dicté par les pigeons voyageurs. À cet égard aussi, son stage postdoctoral fut un succès, car il en profita pour multiplier les contacts avec ses collègues amateurs de pigeons et pour commencer à constituer sa volière.

De retour à l'Université de Montréal, comme professeur adjoint en 1953, il y continuera ses travaux d'enzymologie, sera un des jeunes professeurs aux côtés des Bourgault, Bouthillier, Gagnon, Lachance et Verly ayant contribué à la formation puis à l'essor, au début des années soixante, du nouveau département de biochimie. Jusqu'à sa retraite en 1988, il y enseigna le métabolisme intermédiaire et l'enzymologie à des étudiants de plus en plus nombreux, y dirigea une demi-douzaine d'étudiants aux cycles supérieurs et occupa diverses fonctions administratives.

Il avait gardé un grand respect et une profonde affection pour Louis-Philippe Bouthillier, avec qui il resta en contact étroit jusqu'à la mort de ce dernier.

Aimé de ses étudiants, de ses collègues et de tout le personnel du Département de biochimie, il ne nous quitta, à sa retraite, que pour mieux se consacrer à ses pigeons, lesquels lui laissaient tout de même un peu de temps pour ses amis et, parmi eux, le collègue Jean-Paul Lachance, avec qui il partageait l'amour des bons vins et de la bonne chère. Robert Gianetto avait une personnalité sans aspérités, une mémoire infaillible, en particulier pour les noms et les figures de ses étudiants. Il était épris d'histoire, de littérature et de bel canto. Il adorait en discuter avec ses amis, qui étaient nombreux.

Robert nous a quittés définitivement, et, si vous vous demandez pour quel endroit, je ne peux pas vous répondre avec certitude, mais, moi, je parierais pour le paradis des oiseaux.

Gabriel Gingras
Département de biochimie


Réception en l'honneur du recteur Simard

Quelques centaines de personnes de toutes les composantes de l'Université sont venues saluer le recteur René Simard, dont le mandat se termine à la fin du mois, au cours d'un cocktail tenu le 11 mai dernier dans le Hall d'honneur du Pavillon principal. L'ex-recteur Paul Lacoste (au centre) et le président du syndicat des professeurs, André Tremblay (à droite), étaient du nombre.


1,2 M$ pour l'ophtalmologie

Aimée Hébert Warren et Gabrielle Hébert ont remis récemment un legs testamentaire de 1,2 million de dollars fait par leur tante et qui permet de créer la fondation Robert Besner et Annette Valois au profit de l'ophtalmologie à l'Université de Montréal. On les voit ici en compagnie du doyen Patrick Vinay et du Dr Pierre Labelle, directeur du Département d'ophtalmologie.


300 000$ pour la recherche sur le cancer

Plus de 250 entreprises ont participé au Neuvième Défi corporatif Canderel, qui a eu lieu le 8 mai dernier dans les rues du centre-ville. Les coureurs portaient les couleurs de 88 entreprises qui avaient accepté de verser au moins 2000$ pour la recherche sur le cancer. L'Université de Montréal avait trois équipes de coureurs, dont celle du Comité consultatif sur le statut de la femme (notre photo). Une trentaine de bénévoles ont participé à l'événement.

Depuis sa création, cette activité a permis de verser 2,5 millions de dollars au Centre de recherche sur le cancer de l'Université McGill et à l'Institut du cancer de l'Université de Montréal. Cette année, plus de 300 000$ ont déjà été amassés comparativement à 270 000$ l'an dernier. Le nombre de donateurs a augmenté de 25%.

"Pour les centres de recherche concernés, touchés par les conditions économiques difficiles, ce financement est presque une question de survie", souligne Caroline Montana, responsable des activités annuelles au Fonds de développement.


Contrat avec la Banque mondiale

L'Université de Montréal a signé récemment un nouveau contrat avec la Banque mondiale en vue d'assurer la formation d'une centaine de cadres au ministère de l'Éducation et de la Culture de la République dominicaine. Ce projet, dont le responsable est le professeur Manuel Crespo, de la Faculté des sciences de l'éducation, sera réalisé en collaboration avec l'Universitad Autonoma de Santo Domingo et la Pontificia Universidad Catolica Madre y Maestra.

Dans l'ordre habituel, Ligia Cardona, interprète et fille de la ministre, le recteur René Simard, la ministre Licda Ligia Amanda Melo de Cardona, et Bernard Landriault, directeur du Bureau de la coopération internationale.

 



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