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Divers


Nouveau programme cadre de formation continue aux cycles supérieurs

Le doyen de la Faculté des études supérieures (FES), Louis Maheu, annonçait récemment la publication du nouveau programme cadre de formation continue aux cycles supérieurs. La Faculté a conçu ce programme cadre à la suite d'un mandat que lui confiait le vice-rectorat à l'enseignement. Il fut étudié en détail par le Comité de coordination des études et le Conseil de la FES.

Ce programme cadre vise à promouvoir, à l'échelon des unités académiques, la planification et la mise en uvre de programmes de formation continue aux cycles supérieurs pour satisfaire aux besoins croissants de la société quant à l'évolution des savoirs spécialisés et des pratiques en milieu de travail, de même que pour répondre aux aspirations de la population adulte à une formation complémentaire de haut niveau. Il s'agit de programmes de deuxième cycle qui porteront exclusivement sur la formation créditée. La formule privilégiée sera celle menant à un diplôme d'études supérieures spécialisées de 30 crédits dans lequel est imbriqué un module de formation de 12 à 18 crédits donnant lieu à une attestation d'études.

L'engagement direct du personnel enseignant régulier de l'université dans la formation continue sera nécessaire pour assurer l'envergure et la qualité de la formation. Une attention particulière sera accordée à l'évaluation de la formation antérieure des candidats et de leur expérience de travail. Les contenus des enseignements seront choisis au regard des objectifs de formation des candidats afin de donner, autant que possible, une formation personnalisée ou «sur mesure». Les modes d'enseignement devront tenir compte des contraintes d'emploi ou d'occupation professionnelle des candidats et favoriser, notamment, l'enseignement à distance, l'enseignement intensif, les cours du soir ou de week-end et le développement de méthodes d'autoapprentissage.

De plus en plus, le personnel enseignant universitaire s'ouvre à des interactions multiples avec des entreprises, des établissements publics ou privés et des groupes communautaires, et poursuit, dans un cadre de recherche dite contextualisée, des activités en concertation avec différents intervenants. On peut concevoir qu'il puisse se développer, dans le cadre de ces activités de partenariat, des préoccupations de formation continue de niveau supérieur qui soient stimulantes et intéressantes pour le personnel enseignant universitaire. Dans une telle perspective, la formation continue aux cycles supérieurs et la recherche contextualisée peuvent converger et favoriser l'émergence d'une nouvelle dimension de l'enseignement et de la recherche en milieu universitaire.

Les principaux éléments du programme cadre de formation continue aux cycles supérieurs ont été récemment mis en application par l'École d'optométrie lors de la refonte de ses programmes de deuxième cycle. L'École offre désormais un programme menant à un diplôme d'études supérieures spécialisées de 30 crédits qui est imbriqué dans un programme de maîtrise professionnelle de 45 crédits. De nouveaux modes d'enseignement de types intensif et à distance sont également favorisés.

Au cours des prochaines semaines, la FES travaillera, en concertation avec la Faculté de l'éducation permanente, à sensibiliser les unités académiques aux occasions de planification et de mise en uvre d'offres de formation continue aux cycles supérieurs. Nous prévoyons que plusieurs programmes seront créés ou modifiés dans la perspective du programme cadre au cours de la présente année universitaire.


Qui a gagné?

Le débat du 25 novembre entre les candidats à la course au rectorat, du moins les personnes qui ont eu le courage de s'y présenter, soit MM. Maheu et Molinari et Mme Mathieu, a été une première qui devrait se répéter.

Des gens qui y ont assisté échangeaient leurs commentaires en descendant l'escalier devant moi. De toute évidence, ils avaient apprécié cette formule qui permet aux personnes candidates de faire connaître leur vision du rôle de la future rectrice ou du futur recteur et d'en débattre avec les intéressés. Chacun y allait de ses solutions pour que la prochaine fois la procédure soit plus souple et permette encore plus de spontanéité.

Un peu comme cela se passe dans les débats des chefs à l'occasion des élections, on a surveillé les participants pour voir lequel trébucherait. Il y a bien eu le vice-recteur à l'administration, M. Molinari, qui a refusé à deux reprises de donner sa position personnelle sur l'intention de l'Université de faire une ponction de 45 M$ dans le surplus de la caisse de retraite du personnel, en prétextant son devoir de solidarité avec les autres membres de la direction. Mais personne n'a fait de gaffe irrémédiable, chacun y allant avec verve pour expliquer son beau programme.

Qui a gagné le débat? La réponse relève de la perception subjective de chacun des membres de l'assistance. Chose certaine, les deux candidats qui brillaient par leur absence, MM. Girard et Lacroix, avaient, eux, perdu le débat. Quand on se dit trop occupé pour venir exposer ses idées et en discuter avec ceux qu'on veut représenter, cela en dit long sur le style de gestion moyenâgeux qu'on privilégie.

André Fleury
Bibliothécaire
Bibliothèque des lettres et des sciences humaines


12e rencontre annuelle du Club du recteur

Dans l'ordre habituel, MM. Vincent Hogue, René Simard et Victor Cohen.

Les membres du Club du recteur, accompagnés de leur famille et amis, ont assisté, le mercredi 19 novembre dernier, à la salle Claude-Champagne, à un concert donné par le Quatuor Alcan. Plus de 300 personnes étaient présentes.

À cette occasion, trois personnes se sont vu remettre un certificat de membre à vie du Club du recteur, soit Victor Cohen, Jean-Pierre Hogue et Vincent Hogue.

Rappelons que les membres du Club du recteur font un don à l'Université d'au moins 1000$ par année alors que les membres à vie donnent 50 000$ et plus.


Pour venir en aide aux animaux servant à l'enseignement

 
Toxi, chien donneur de sang
Un groupe d'étudiants en médecine vétérinaire vend un calendrier.

Moglie, Tarzan, Ti-Pou, Pavarotti et leurs amis sont les vedettes d'un calendrier grand format qui vient d'être lancé par les étudiants membres du Groupe pour la promotion d'un enseignement éthique (GPEE). Tous les modèles sont à poil.

On peut y voir quelques scènes champêtres, notamment Evita et Aube qui se prélassent dans la prairie ensoleillée, crinière au vent. Ou encore Bertha, Violette et Bianca, trois belles vaches.

Farce à part, le calendrier 1998 (vendu 10$ dans les librairies) est une initiative visant à financer les activités du groupe fondé en 1994 par une quinzaine d'étudiants qui trouvaient que le sort des animaux destinés à l'enseignement de la médecine vétérinaire était triste. "Nous étions un peu comme des cordonniers mal chaussés, explique Patricia Jetté, étudiante à la Faculté de médecine vétérinaire et porte-parole du GPEE. Les animaux en pension étaient mieux traités que ceux que nous utilisions dans nos cours."

L'une des réalisations dont le Groupe est le plus fier est cet enclos de 32 mètres carrés aménagé l'an dernier afin de permettre aux 20 chiens destinés à l'enseignement ou aux dons de sang de s'ébattre à longueur de journée à l'air libre. Auparavant, ces chiens étaient confinés dans des cages à l'intérieur et s'en remettaient à la disponibilité des volontaires pour des promenades au grand air.

Par la suite, les étudiants ont institué une politique de parrainage pour les animaux qui prêtent leur corps à l'apprentissage. La carrière des 16 beagles auscultés régulièrement par les étudiants, par exemple, s'achevait en queue de poisson après quelques années. Désormais, chaque individu a son "parrain", qui lui rend visite au moins une fois par semaine, le flatte, lui parle, lui coupe les griffes, bref "l'aime", comme dit la future vétérinaire. Ce parrain, qui peut évidemment être une marraine, s'occupe même de l'adoption du pitou lorsque celui-ci prend sa retraite de l'Université.

Le même principe s'applique aux chats donneurs de sang, pour lesquels on souhaite maintenant construire un enclos semblable à celui des chiens. Chaque chat a droit à une visite régulière et à une adoption en bonne et due forme après sa vie "utile". Même les chevaux jouissent d'une attention personnalisée depuis que le GPEE a été mis sur pied.

Les membres du Groupe, présidé par Esther Côté, se réunissent de façon mensuelle et sont ouverts à toute nouvelle idée pour améliorer la qualité de vie des animaux de la Faculté de médecine vétérinaire.

M.-R.S.


Remise de la bourse
du Comité Femmes-SGPUM

 

 

À l'occasion des événements organisés pour commémorer le triste anniversaire du 6 décembre 1989, la présidente du Comité Femmes-SGPUM, Yolande Tanguay, a remis une bourse à Karine Gobert, étudiante au doctorat en sciences économiques. Cette bourse provient d'une collecte de fonds effectuée annuellement auprès des membres du syndicat des professeurs de l'Université de Montréal pour aider des étudiantes se distinguant dans des études de doctorat dans des domaines à faible représentation féminine. Le sujet de thèse de Mme Gobert, qui se spécialise en organisation industrielle, est «Trois essais sur les problèmes d'engagement dans les contrats dynamiques de partage de risque en assurance et en finance».


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