La mort est très
présente chez les jeunes artistes, à en croire les
thèmes en vedette durant les 10 jours de l'exposition Métaphart,
au Pavillon Mont-Royal de l'Université de Montréal,
au début du mois de mai.
«Beaucoup d'allégories sur la mort, en effet. Et
dans plusieurs oeuvres, c'est l'absence, le noir qui prédominent;
on voit par exemple des personnages sans tête», commente
Julie Desmarais, présidente de l'Association des étudiants
en arts plastiques et l'une des organisatrices de Métaphart.
Événement
annuel, l'exposition des étudiants du programme d'arts
plastiques a attiré plusieurs centaines de visiteurs, dont
la plupart (environ 300, indique-t-on) le soir du vernissage,
le 2 mai. Les convives ont assisté à une soirée
multimédia comprenant musique, performance, créations
en direct et présentation d'oeuvres vidéographiques.
Le Pavillon Mont-Royal, situé face au parc Jeanne-Mance,
ancien gymnase, se prête admirablement à ces expériences
spatiales et picturales.
À noter, à l'heure d'Internet, que l'informatique
n'est pas un outil de création privilégié.
Les hommes semblent plus enclins à s'en inspirer mais,
parmi les exposants de cette année, les femmes étaient
majoritaires dans une proportion de 70 %.
L'exposition
de cette année a été présentée
en collaboration avec le Service des activités culturelles
et les sociétés Sovimage, DixVersions, Brasseurs
GMT et Sico.
M.-R.S.