Un nouveau logiciel
est actuellement mis à la disposition des quelque 180 assistantes
à la gestion des études chargées d'acheminer
la notation des étudiants des unités administratives
au Bureau du registraire. Entièrement conçu au centre
de calcul des Services informatiques, ce logiciel permettra la
décentralisation, la simplification et l'accélération
des processus administratifs concernant les résultats scolaires,
selon le registraire Fernand Boucher.
Venu présenter cette innovation technologique aux membres
de la Commission des études réunis le 18 février
dernier, M. Boucher a joint l'image à la parole en projetant
sur grand écran ce que l'usager voit sur son moniteur.
«Le développement du progiciel de notation a été
réalisé à partir des avis, conseils et suggestions
d'un comité de pilotage dans lequel on retrouvait des représentants
de diverses unités académiques et, après
examen, d'applications localement élaborées dans
certaines unités.»
Le «progiciel» permet notamment de convertir instantanément
les notes obtenues en pourcentage au cours des diverses évaluations
en unités du système littéral (A, B, C...),
favorisé par le règlement pédagogique cadre.
Il est simple à utiliser, convivial et sécuritaire
puisque des codes d'accès sont nécessaires pour
l'utiliser.
Actuellement, quelque 80 % des utilisateurs visés se sont
«convertis» à ce nouveau système et
on travaille toujours à son perfectionnement. «On
peut affirmer que, grâce à la compréhension,
à la collaboration et au dévouement du personnel
dans les unités académiques, l'implantation de ce
progiciel de notation constitue une réussite certaine»,
a conclu le registraire.
Le recteur René Simard et le vice-recteur à la recherche,
Maurice Saint-Jacques, étaient présents pour la
démonstration.
Plusieurs approbations
Après cette présentation multimédia, les
membres ont approuvé plusieurs projets émanant de
la Faculté de l'éducation permanente. Les programmes
de certificats en criminologie, en santé mentale, en journalisme,
en relations publiques, en gestion des services de santé
I et en interventions dans les groupes et organisations ainsi
que le microprogramme d'introduction à la gestion des services
de santé subiront sous peu des modifications, principalement
dans leur banque de cours. La plupart de ces modifications, approuvées
à l'unanimité, avaient été préalablement
recommandées par des comités d'évaluation
internes.
Par ailleurs, un programme de diplôme d'études supérieures
spécialisées (DESS) et un programme de baccalauréat
bidisciplinaire verront le jour prochainement. L'École
de HEC, en collaboration avec Télé-université,
créera un DESS en financement d'entreprises et les départements
de Science politique et de Sciences de la communication s'unissent
pour créer un baccalauréat bidisciplinaire.
À propos de ce dernier, la vice-doyenne Maryse Rinfret-Raynor,
de la Faculté des arts et des sciences, a signalé
que «les étudiants ont manifesté leur besoin
d'une formation complémentaire en communication et en politique.
Les programmes de majeur et de mineur disponibles ne permettaient
pas, selon eux, un approfondissement suffisant dans ces domaines.»
Fait intéressant, les diplômés de ce programme
pourront poursuivre des études de deuxième cycle
dans l'un ou l'autre de ces départements.
Deux importantes réformes de programmes ont également
reçu l'approbation des membres de la Commission des études
à cette 920e séance. À la Faculté
de théologie, on appliquera dès septembre prochain
une refonte visant une réduction substantielle des programmes
(de 14 à 4) et un assouplissement général
de la structure. Les nouveaux secteurs disciplinaires seront les
suivants: études bibliques, études théologiques,
théologie pratique et sciences de la religion.
Enfin, le Département de linguistique et de traduction
subira une réforme d'importance. Les programmes d'études
s'appuieront désormais sur la phonétique, la phonologie,
la morphologie, la syntaxe et la sémantique et introduiront
un volet «formation pratique en maîtrise du français
écrit» afin d'assurer aux diplômés une
meilleure intégration sur le marché du travail.
Erratum
Johanne Trépanier, responsable du programme de Certificat
en gestion des services de santé de la Faculté de
l'éducation permanente, a fait parvenir à Forum
une mise au point importante. Contrairement à ce que nous
annoncions dans cette rubrique le 3 février dernier, le
programme n'a pas été aboli; il a été
modifié. C'est le Certificat en gestion des services de
santé II qui a été aboli. Nos excuses.
Mathieu-Robert Sauvé