Le programme d'études qui vise à former les futurs
enseignants du secondaire, à la Faculté des sciences
de l'éducation, offre désormais une formation complémentaire
en sciences économiques. Cette dimension manquait aux programmes
réformés de fond en comble, récemment, en
fonction des directives du ministère de l'Éducation.
Ce nouveau volet, qui permettra aux professeurs de donner le cours
obligatoire de sciences économiques en cinquième
année du secondaire, s'ajoutera donc aux programmes de
baccalauréat en enseignement des mathématiques,
de l'informatique, de l'histoire et de la géographie.
Déjà plusieurs étudiants en histoire et en
mathématiques ont manifesté leur intérêt
pour ce nouveau segment. Les responsables du projet font valoir
que l'inclusion de cette discipline était prévue
à l'origine quand les programmes ont été
réformés.
Comme on peut le lire dans le rapport déposé à
la Commission des études le 11 juin dernier: «Des
cours de didactique des sciences économiques font déjà
partie de la banque de cours [...] Également, le segment
proposé utilise des ressources en sciences économiques
déjà disponibles: tous les cours appartiennent à
la banque de cours du mineur en sciences économiques, du
mineur en étude des institutions économiques et
du majeur en sciences économiques et sont offerts régulièrement.»
Les membres présents avaient auparavant adopté à
l'unanimité la création d'un programme d'études
supérieures spécialisées (DESS) en sciences
infirmières.
Après avoir rappelé que la Faculté des sciences
infirmières était actuellement en train de repenser
l'ensemble de ses programmes, le tout nouveau doyen de la Faculté
des études supérieures, Louis Maheu, a expliqué
que la formule du DESS était idéale pour répondre
aux besoins de la clientèle.
En effet, comme le notent les responsables dans le document de
présentation, «les exigences du quotidien, notamment
les pressions grandissantes des milieux de travail et les rôles
multiples que la plupart des infirmières ont à assumer
sont tels que plusieurs ne peuvent s'engager dans un programme
de maîtrise. Les écrits confirment que les infirmières
manifestent un niveau élevé d'aspiration au plan
académique et plusieurs d'entre elles désirent poursuivre
une formation supérieure.»
Par ailleurs, la Commission des études a approuvé
la création d'une option «matériaux»
dans le cadre des programmes de maîtrise en génie
mécanique, génie chimique, génie métallurgique
et génie physique à l'École Polytechnique.
Celle-ci a acquis une expertise dans le domaine des polymères,
superalliages, semi-conducteurs, divers composites à matrice
polymère, métallique en céramique, etc.,
et a constaté l'intérêt de l'industrie pour
des diplômés possédant des connaissances dans
ce domaine.
Enfin, les membres de la Commission des études ont approuvé
l'abolition de quatre programmes d'études de la Faculté
de l'éducation permanente qui ne comptaient presque plus
d'inscriptions depuis quelques années. Il s'agit des programmes
de Science et société, Sciences de la communication,
Études de l'environnement et Ergonomie.
À l'ouverture de la séance, les membres avaient
été informés d'une entente importante intervenue
entre la France et le Québec au sujet de la reconnaissance
des diplômes et la validation des études dans les
deux systèmes scolaires.
En vertu de cette entente cosignée en France par la Conférence
des présidents d'université et la Conférence
des directeurs d'école et de formation d'ingénieurs,
et au Québec par la Conférence des recteurs et des
principaux des universités, les étudiants de part
et d'autre de l'Atlantique pourront vivre une expérience
étrangère plus facilement.
Fruit d'un an de discussions, cette entente couvre un grand nombre
de disciplines, mais exclut les programmes d'études en
santé et en médecine vétérinaire.
Mathieu-Robert Sauvé